Le bon filon de Tubiana : il plaide pour les plaintes qu’il dépose !

Ri7Tubiana sergent Garcia jpegLors du procès de Christine Tasin et Dominique Jamet, devant la 17e chambre correctionnelle de Paris, l’avocat de ce dernier, Maître Gilles-William Goldnadel, a soulevé un lièvre des plus intéressants.

Il a en effet contesté ni plus ni moins la validité de la plainte de la partie civile, la Ligue des Droits de l’Homme. Il a démontré aux juges, par ailleurs fort ennuyés, que les statuts de la LDH prévoyaient que la plainte devait émaner du président en personne. Or, le nom de celui-ci, qui se nomme Tartakowki, ne figurait sur aucun document.

Très embarrassé, Tubiana a essayé d’expliquer qu’une grande association comme la LDH ne pouvait pas réunir ses instances à chaque fois qu’elle déposait plainte (des persifleurs diront, dans la salle, qu’ils passeraient leur vie en réunion). Et, pour se défendre, il a donc affirmé qu’il avait l’autorisation permanente d’ester en justice par le président en personne. Cela ne résolvait pas le problème des statuts, sur lesquels le tribunal devra trancher. Car, n’en déplaise à la procureur qui mâchait son chewing-gum et qui vola au secours de la LDH, la loi est la même pour tous, et si la plainte n’a pas respecté la procédure, elle doit être invalidée.

Mais ce qu’a soulevé Gilles-William Goldandel, et a confirmé Tubiana, est des plus intéressants. Car si on comprend bien, Tubiana dépose les plaintes, et Tubiana plaide pour les plaintes qu’il dépose.

Il y a dans ce cas deux hypothèses : soit Tubiana plaide gratuitement pour la LDH. Dans ce cas, nous saluons cet acte militant unique dans les milieux antiracistes, car nous connaissons les honoraires de la plupart des avocats de ce milieu. Sans révéler des grands secrets, nous dirons qu’ils vivent bien, grâce à l’argent de nos impôts, puisque ce sont, en dernière analyse, les subventions qu’on leur octroie qui permet aux racketteurs déguisés en antiracistes de les payer.

Ri7Tubiana attaquebisbis2Deuxième possibilité : Tubiana est rémunéré à chaque procès qu’il instruit par la LDH. Cela parait le plus probable. Cela signifierait, dans ce cas, que plus il dépose de plaintes, plus il passe à la caisse ! N’y aurait-il pas là conflit d’intérêt, et cela ne relève-t-il pas de la déontologie de cette noble profession d’avocat ? En outre, sans vouloir mettre des tensions en interne à la LDH, pourquoi est-ce toujours lui qui plaide, et seul, à chaque fois que nous mettons les pieds dans un tribunal, que cela soit à Nancy, à Epinal ou à Paris ?

Nous ne doutons pas que cet antiraciste exemplaire saura dissiper les doutes de cette situation, et, dans ce cas, bien évidemment, nous en informerons nos lecteurs.

Bien évidemment, nous ne ferons aucun parallèle entre ces curieuses méthodes, et une révélation qu’avait fournie le journal Le Monde sur un compte en Suisse détenu par le président d’honneur à vie de la LDH.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/27/evasion-fiscale-les-secrets-des-fichiers-suisses-de-hsbc_4354900_3224.html

Mais quand on voit l’acharnement de la presse à l’encontre de Fabien Engelmann, le maire d’Hayange, pour des comptes de campagne dont les sommes en litige n’excèdent pas quelques centaines d’euros, on s’étonne de la discrétion médiatique devant l’information du Monde, et on souhaite, peut-être candidement, que la curieuse situation du président d’honneur à vie-déposeur de plaintes-avocat de la LDH, Michel Tubiana, intéresse les petits curieux qui se prétendent journalistes…

Jeanne Bourdillon

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