La guerre que nous mène l’islam, c’est l’arriération contre la civilisation

farahkayFarah Kay, actrice belgo-marocaine, vient d’écrire un livre où elle décrit la vie d’une jeune fille, en Belgique, avec un père musulman qui applique l’islam, un frère radicalisé et une mère née belge qui se convertit, par soumission. De quoi engendrer une belle révolte, qu’elle exprime avec ses mots, dans un ouvrage qui mérite d’être connu…

Riposte Laïque : Avant de parler de votre livre, Mon Père, Ma Mère, Allah et moi, parlons de vous. Vous êtes née en Belgique, et êtes la fille d’un Marocain et d’une Belge. Et pourtant, on vous a affublée d’un prénom musulman, Fatima, que vous avez transformé en Farah. Comment expliquez-vous que votre mère ait accepté que, vivant en Belgique, vous ne portiez pas un prénom du pays ?

Farah Kay : Ma mère voulait absolument que je porte un prénom arabe bien qu’étant non convertie à l’époque. Peut-être à cause d’Omar Sharif dans le film Lawrence d’Arabie.

Un fantasme caché sans doute. Ce prénom fut difficile à porter d’autant plus qu’à l’époque les Fatima ne couraient pas les rues à Bruxelles.

C’est lors d’un séjour en colonie de vacances vers l’âge de 12 ans que cela a commencé à me déranger.

J’en parle dans mon livre si je me souviens bien. Vous savez, parfois j’ai Alzheimer.

Par la suite entendre ce prénom me faisait mal car il me rappelait sans cesse mes parents.

Fatima est le prénom de la fille préférée du prophète de l´Islam. De plus c’est un vieux prénom. Un peu de modernité, merde.

Il ne me convenait plus, donc j’ai changé pour Farah car je ne pouvais pas renier mes origines marocaines comme je ne peux renier mes origines belges. En revanche je renie l’Islam.

Mais maintenant que vous me posez la question, j’aurais dû choisir un prénom européen car mon nom est arabe.

C´était idiot de penser que ce serait renier mon origine marocaine.

Farah veut dire la joie et est un prénom mixte, c´est ce qui m’a séduite.

Riposte Laïque : Vous évoquez, dans ce livre, vos révoltes de petite fille, le rôle de votre frère, de votre père, et la soumission de votre mère, que vous lui reprochez. Quand avez-vous compris que cette situation, c’était la concrétisation de l’islam conquérant ?

Farah Kay : Comme je l’ai écrit dans le livre, mon père était surtout branché histoire. Il était fier de dire que les arabes avaient conquis une partie de l’Europe jusqu’à Poitiers.

Mais nous ne sommes pas arabes, nous avons été arabisés par les musulmans.

Mon père voulait s’intégrer socialement mais il n’y est jamais parvenu, je pense. Il y a toujours des restes de l’islam dans ses veines. Une pseudo religion qui a conditionné son être jusque dans ses tripes. Wafa Sultan affirme en tant que psychiatre qu’aucune personne ne peut sortir indemne en ayant été soumis durant toute son enfance à cette pensée totalitaire.

L’islam ne se limite pas à prier ou faire le ramadan, etc.

Il régit votre quotidien minute par minute.

L’islam n´est pas compatible avec la démocratie.

Pour reprendre le titre d’un des livres de mon ami Hamid Zanaz : “Comment l’Occident creuse sa tombe”.

L’islam change ou il est amené à disparaître comme l’écrit Wafa Sultan.

A partir du moment où Mohamed a quitté la Mecque pour émigrer à Médine, il a mêlé le religieux au politique et le religieux au social. Ils sont devenus inséparables. Et cela dure depuis plus de 14 siècles.

Il n’y aucun pays musulman où la liberté religieuse est autorisée à part le Maroc, il y a peu. Mais est ce que cela s’est réellement concrétisé? Ne sont ils pas considérés comme des citoyens de secondes zones?

L’islam vous dit aussi comment déféquer et avec quelle main se torcher le cul. Même ce droit naturel dicte la conduite d’un fidèle.

J’ai très vite compris que l’islam était dangereux à l’âge de 8 ans lorsque mes parents m’ont envoyée deux mois au Maroc chez mes grands-parents. Je ne comprenais pas toutes ces contraintes et surtout pour les femmes. C´est là que je suis devenue rebelle.

Plus tard au collège, je me suis réconciliée avec l’islam car je suivais des cours de religion islamique mais pour une courte durée.

Je ne respecte pas l’islam car l’islam ne mérite pas le respect.

En Arabie Saoudite et au Yemen et allez savoir où encore… il y a des esclaves, ils violent des gamines jusqu’à la mort parce que le prophète Mohamed l’a fait et ils le font encore aujourd’hui. Tout est écrit dans le Coran et les Hadhits.

Riposte Laïque : Dans ce livre, vous osez aborder un sujet tabou : vous évoquez les abus sexuels que votre père a longtemps exercé sur vous, quand vous étiez petite fille. Là encore, c’est le beau modèle, Mahomet, que votre papa imitait, mais en Europe, on préfère parler de la pédophilie des prêtres. Comment expliquez-vous cela ?

Farah Kay : En islam, on ne peut pas dénoncer un autre musulman. J’ai souvent entendu, vous, les bouffeurs de porcs pédophiles, Dutroux, etc.

L’inceste est universel et cela vaut pour l’islam également.

Je dirai même qu’en Islam c’est pire car la femme doit se taire.

Dans les textes, il est écrit que la femme a 99 pour cent de part diabolique et l’homme 1 pour cent. Tout est dit.

Le prophète lui-même était pédophile donc il n’y a pas pire exemple.

Riposte Laïque : Vous parlez également de votre double nationalité. Pensez-vous vraiment qu’on puisse être belge et marocaine, et que pensez-vous de certaines propositions d’hommes politiques voulant en finir avec cela, en demandant aux gens de choisir ?

Farah Kay : Je n’y ai jamais vraiment réfléchi. Mon père est Marocain et ma mère est Belge…Je suis née d’un couple mixte, ce n’est pas vraiment la même chose que des enfants nés de couples étrangers sur le sol. Je pense qu’un choix serait nécessaire pour se sentir chez soi oú l’on vit. Un pays est une mère, un père, donc comme dit Eric Zemmour : à Rome, faisons comme les romains. Et, embrassons le pays avec tout l’amour nécessaire.

Dans la vie il faut faire des choix et choisir c’est renoncer à quelque chose. La double nationalité dans ce contexte n’est pas positive donc je suis contre. Mais, sachez que c’est le roi Hassan 2 qui a fait en sorte que l’on ne puisse jamais perdre sa nationalité marocaine. Ce qui fait qu’au Maroc, je suis Marocaine et non Belge même si je m’y rends avec un passeport belge.

Riposte Laïque : A quel âge avez-vous décidé de sortir de l’islam, et de le faire savoir ? 

Farah Kay : A l’adolescence, je m’en suis éloignée pour ensuite y revenir avec une distance critique. J’ai eu la chance en Belgique d’avoir des cours durant ma primaire de Morale Laïque. C’est ce qui m’a sauvée de beaucoup de choses. Cela m’a permis de penser par moi-même. Ni Dieu ni Maître.

Riposte Laïque : Vous êtes actrice, et évoluez dans un milieu plutôt bien-pensant. Ne craignez-vous pas, en parlant de l’islam comme vous le faites, d’être classée, malgré vos origines, à l’extrême droite, voire accusée de semer la haine contre la majorité des paisibles musulmans, comme le disent nos politiciens et nos journalistes à longueur de journée ?

Farah Kay : Etre actrice c’est être dépendante d’un réalisateur. Je n’ai pas d’agent et j’ai toujours travaillé avec le bouche à oreilles. Je ne mourrai pas si je ne tourne pas à cause de mes idées.

Je réponds à cette interview comme je le ferai avec n’importe quel média. Ma démarche n’est pas partisane. Je n’ai jamais été encartée. Je ne roule pour aucun parti politique même si j’ai une vision politique.

C´est la gauche qui a fait le lit de l’extrême droite en ne parlant pas du sujet de peur d’être traitée de raciste ou islamophobe. En laissant le communautarisme s’étendre. Joachim Veliocas en parle dans un de ces livres : “ Ces Maires qui courtisent l’islamisme “. Cela s’est passé d’ailleurs à Molenbeek entre autres et dans d’autres arrondissement de Bruxelles.

Cela s’est passé en France également.

La haine, je ne l’ai pas semée. Je dis ce que je pense car je suis une femme libre. On ne peut pas être paisible avec l’islam, c´est une prison remplie de haine et de refus de tout ce qui est hors de l’islam. Cette victimisation mise en place avec ce terme islamophobie qui de plus vient de Khomeini est un brouillard utilisé pour empêcher toute critique de l’islam. Il y a toujours des restes comme je dis. Il y a le discours du politiquement correct qui me tape sur le système. L’heure est grave et il faut casser ce discours. Le ver est dans le fruit, nous sommes en guerre. Et, c’est une guerre entre l’arriération et la civilisation.

Riposte Laïque : Dans une interview accordée à Joachim Veliocas, du site « Islamisation.fr », vous terminez en vous montrant pessimiste sur l’avenir de l’Europe. Comment voyez-vous, dans ce contexte, votre avenir, à vous ?

Farah Kay : Il aurait déjà fallu agir à l´époque de Salman Rushdie. Pourquoi a-t-on attendu l’événement de Charlie Hebdo pour aller dans les rues ?

Avant cela, il y a eu la tuerie à l’école juive Ozar Hatorah en mars 2012 par ce fou dont je ne citerai pas le nom. Des enfants et adultes innocents sont morts parce qu’ils étaient juifs.

Pourquoi les gens ne sont pas descendus dans les rues à ce moment-là? Je pose la question.

L’islam cultive la haine des juifs. Doit-on rappeler ce qu’a fait le grand Mufti de Jérusalem à l’époque d’Hitler. Qui l’a financé?

Et les chrétiens assassinés dans les pays musulmans ainsi que les homosexuels et ceux qui renient l’islam …

Et, je serai traitée de raciste, d’islamophobe. Comme l’a écrit Elisabeth Badinter, il ne faut pas avoir peur d’être traitée d’islamophobe.

Il faut arrêter ce discours pompeux du pas d’amalgame.

Combien de morts encore avant que les gens se réveillent.

L’islam s`attaque aux gens du livre c’est à  dire les juifs et les chrétiens et puis tous les autres.

Combien de synagogues ou d’églises dans les pays musulmans ? Pourquoi devrions nous perdre notre identité ?

Il y a trop de mosquées en Europe. Ils prendront le pouvoir par la démographie, la conversion et l’immigration. L’islam a plusieurs manières de conquérir l’Europe. Le djihad du coeur, par la langue, par la main et l’épée. Arrêtons de nous voiler la face et agissons.

Je pense que si l’Europe ne bouge pas pour donner un bon coup de pied dans la fourmilière, nos libertés vont régresser et, comme disait Simone De Beauvoir :

” N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. ”

Riposte Laïque : Avez-vous d’autres projets en cours ? J’entame l’écriture du prochain livre sur le thème des mosquées.

Farah Kay : J’ai deux tournages prévus pour 2017 suite à la parution de mon livre justement donc, tout va bien.

Propos recueillis par Pierre Cassen

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