La justice Taubira n’est plus supportable : deux exemples

Jacqueline Sauvage était inconnue des Français jusqu’en 2012, le 10 septembre exactement, jour où elle prend un fusil et tue son mari qui venait encore de la battre et de la traîner en la tirant par les cheveux.

Sa vie semble avoir été un calvaire jusqu’à ce jour mais la justice de Blois, pleine d’humanité,  a voulu prolonger sa souffrance, comme par plaisir d’affirmer La Loi.
Nous ne savons pas tout de sa vie mais ses trois filles ont eu le courage de témoigner en exposant les sévices sexuels, les viols incestueux qu’elles ont subis ; le fils avait choisi le silence en se suicidant en 2012, accablé par les violences de son père. De cet homme, nous n’avons que quelques informations : responsable d’une entreprise de transport près de Courtenay (Loiret) il était connu pour son alcoolisme au point d’être exclu de la société de chasse à laquelle il adhérait, violent, il mourut à l’âge de 66 ans.
Pendant plus de 20 années, Jacqueline Sauvage dit avoir supporté injures, brimades, coups même au sol, viols à maintes reprises. Elle a maintenant 67 ans.
Le magistrat instructeur ayant considéré que « le geste criminel de Jacqueline Sauvage avait été prémédité » (voyez-vous une  autre conclusion possible dans ce cas ?), celle-ci vient d’être condamnée en appel par les Magistrats aux Assises de Blois à 10 ans de prison fermes.
La France s’émeut et beaucoup de signataires demandent la grâce présidentielle – Signez SVP- mais une peine de 10 ans avec sursis eût été plus humaine, plus juste semble t-il.
Quittons maintenant le Loiret pour la Seine Maritime.
Le dimanche 20 décembre 2015 deux corps sont découverts dans un appartement du rez-de-chaussée de la rue de la Pucelle, à Rouen : celui de Julien, 31 ans, mort par étranglement et celui d’Elise, 24 ans, morte aussi par étranglement après avoir été violée (Normandie actu).
Un homme se fait arrêter le mardi suivant pour trafic de stupéfiant et, en comparution immédiate (pour les raisons évidentes qui suivent), il écope de deux mois de prison ferme. L’analyse de sang révèle alors que l’ADN de cette personne correspond à celle du violeur-tueur d’Elise et Julien.  Là, on en apprend de belles ! Cet homme de 34 ans n’est pas un blanc mais un africain, d’origine Rwandaise né en Ouganda ( ?), en situation irrégulière,  depuis 2001 il aurait du quitter le territoire Français ! Mais ! Mais ! Toujours en France, il est condamné pour fait de viol en 2011 à huit (8) ans de prison, assortis d’une interdiction de séjour en France. Il en sort fin novembre 2015 et un mois plus tard commet les violences et meurtres précités.
« La Préfecture de Seine Maritime dit avoir effectué les démarches bien avant la sortie de prison mais faute de coopération des autorités consulaires ougandaises de Paris le ‘sauf conduit’ permettant l’expulsion n’a pu être obtenu ».
« Le Procureur de la République de Rouen explique que les autorités ougandaises n’ont jamais donné suite aux demandes de la France ».
Incroyable mais vrai !   Voyons la suite :
M. Maurey, Sénateur-maire de Bernay, dans l’Eure, a interpellé la Ministre, garde des Sceaux, Madame Christiane Taubira sur les dysfonctionnements de la justice mis au jour dans l’affaire du double meurtre de Rouen, en trois questions :
-Pourquoi le suspect vivait-il en situation irrégulière depuis 2001 en France ? ( Monsieur le Sénateur : ils sont plusieurs milliers dans ce cas !)
-Pourquoi l’homme n’a pas effectué la totalité de ses huit ans de prison ?
-Pourquoi ne s’est-on pas assuré avant sa sortie de prison que le suspect allait bien quitter la France ?(voilà la bonne question…..mais qui restera sans réponse !)
Réponse de la Garde des Sceaux :
La Taubira a tout d’abord qualifié le meurtre de ces jeunes gens « d’insupportable » (pour elle ou pour les familles et les amis des victimes ? C’est ton hypocrisie qui est insupportable).
-Lors de la rétention, il y a réduction automatique de peine et le condamné avait déjà effectué deux ans de préventive.
-et de poursuivre en ajoutant que « la Préfecture avait eu des difficultés à obtenir la nationalité du condamné. L’expulsion n’a donc pas pu être organisée dès sa sortie de prison » On la savait menteuse mais là on lui accorde sa Maîtrise de la Taqqyya.
-et de conclure en reprochant au Sénateur de créer une « polémique » autour d’un événement infiniment douloureux.
L’Etat, en votre personne, tente de justifier l’injustifiable. Madame vous n’êtes qu’une ignoble personne, condamnable pour votre incompétence suffisante. Un jour prochain, vous aurez des comptes à rendre à la France.
PIERRE   LE  JEUNE