Véritablement institutionnalisée par la loi de « Séparation des Eglises et de l’Etat » du 9 décembre 1905, la laïcité élaborée par un lent processus historique propre à notre peuple, à son territoire, à ses modes de pensée, à son expérience, trouve sa consécration quand elle apparaît nommément dans le préambule de notre Constitution de 1958 …
…Et surtout, elle fonde le socle sur lequel notre démocratie s’installe, et participe de notre identité française autant que les valeurs essentielles de liberté et d’égalité (de fraternité aussi) reprises par la devise de la Nation.
Aussi n’est ce pas une surprise de voir, dans un récent sondage publié par « Paris Match », être plébiscitées toutes ces valeurs, auxquelles notre peuple, consulté par ce biais, a ajouté celle de la responsabilité, du travail, … et de la Nation ! (1)
Portée par 81 % d’opinions favorables, la laïcité apparaît comme un essentiel dans lequel se reconnaît le peuple de France, qui, de plus, y associe pleinement la reconnaissance de son organisation en Nation Française ( 81 % pour !).
Ces données, irréfutables, montrent à l’évidence qu’ici, à « Riposte Laïque », nous parlons au peuple de France dans ce qu’il a de plus fédérateur, de plus conforme à son histoire, de plus fécond, de plus ouvert à ce qui est son véritable avenir : le renforcement de l’espace laïque qui le rassemble et le fait vivre, le confortement de la pratique démocratique qui l’organise, la consolidation de la souveraineté nationale qui lui permet de garder sa liberté et son identité.
Est-il besoin d’ajouter que nous sommes à l’opposé de la voie que tracent à notre peuple les « zélites autoproclamées », de « droite comme de gauche », qui lui préparent un avenir dilué dans un espace européen technocratique, soumis aux oligarchies financières, communautarisé autour de religions obsolètes, « atlantisé » derrière l’empire US ?
Est-il besoin de répéter que notre discours, parce qu’il s’appuie sur ce qu’est notre peuple, sur les valeurs qu’il agrée, ne s’adresse ni aux intellectuels des salons parisiens, ni aux commensaux des tables médiatiques, ni aux prébendiers des partis, syndicats, associations humanitaristes autoproclamées « anti racistes », dont toute l’énergie est consacrée à nous préparer un pays soumis aux diktats financiers et mondialistes, un espace sociétal soumis aux lois communautaristes, une pratique individuelle abandonnant le libre arbitre pour se soumettre à l’aliénation d’idéologies rétrogrades ?
Est-il besoin d’insister sur les dangers pressants que fait courir à notre démocratie, à notre mode d’organisation et de fonctionnement laïque, à nos valeurs historiques, le processus d’islamisation galopante enclenché aussi bien par les tenants de cette religion- projet politique importée que par la caste politicienne et la caisse de résonance médiatique et bien pensante qui lui ouvrent le chemin ?
Car personne, en toute bonne foi ( !), ne peut nier que l’islam, plus projet politique de domination d’une idéologie étroite que religion, est à l’opposé de ce que sont nos valeurs primordiales…et en particulier de la laïcité dont nous célébrons, en ce 9 décembre 2011, « la naissance » il y a 106 ans…
En effet, le premier principe fondateur de la laïcité est la liberté de conscience reconnue à chacun, c’est-à-dire le droit de croire ou de ne pas croire, le droit de ne plus croire ou de changer de croyance, le droit à l’apostasie… Corollaire de cette liberté de conscience : la liberté de penser et de dire, d’analyser et de critiquer, de se moquer et de blasphémer… Autre corollaire : il appartient à l’Etat laïque de permettre à la liberté de conscience de s’établir et de se fortifier en procurant à tous, par le biais de l’instruction publique, l’autonomie de jugement et la culture universelle qui lui fournit ses repères, bref en permettant à chacun d’être une conscience libre.
A-t-on besoin de prouver ici que l’islam ne reconnaît ni la liberté de conscience, ni l’apostasie, ni le droit à la critique, ni le droit au blasphème… bref, rien de ce qui est essentiel dans l’exercice de la laïcité ?
Un autre principe fondamental de la laïcité est la reconnaissance des options spirituelles (et de celles qui ne le sont pas) à égalité de droits et de devoirs, sans qu’aucune option, spirituelle ou non, ne jouisse du moindre privilège et n’exprime la moindre oppression sur les autres options.
Est-il besoin de prouver ici que ceci est étranger à l’islam qui témoigne partout où il s’est implanté (presque toujours par la force) de la soumission qu’il impose à tous (et du statut d’inférieurs qu’il consent à ceux qui ne sont pas musulmans), de l’étouffement des autres pensées ou fois, de sa volonté de ramener chacun à sa seule croyance ?
En donnant à chacun son autonomie de pensée et d’action, en faisant de chacun un individu au libre arbitre reconnu, en traitant chacun comme « un » parmi les autres à égalité de droits et de devoirs, la laïcité fait naître et impose l’égalité de l’homme et de la femme …
Est-il besoin de redire ici combien peu compte la femme en « islamie », comment elle y est chosifiée par un costume discriminant, et que si elle a une « reconnaissance », c’est simplement comme « ventre porteur » et animatrice de fourneaux » …
Le troisième principe fondateur de la laïcité est celui qui lui reconnaît une visée vers l’universalité en imposant que la loi générale qui régit l’espace public dans sa totalité est celle qui est élaborée par tous, chacun comptant pour un, en dehors de toute référence religieuse ou coutumière, par l’exercice plein et entier de la démocratie. La loi générale élaborée librement par tous s’impose à tous, chacun n’exerçant ses différences que dans son cadre privé.
Est-il besoin de rappeler ici que l’islam élabore sa propre loi, immuable et non discutable car « divine », qui veut régir aussi bien les âmes que les corps, aussi bien les individus que le corps social, et que ses visées permanentes sont de l’imposer à la loi générale à l’encontre même de la pratique démocratique ?
L’islam est donc disqualifié quand il s’agit de laïcité, quand il s’agit de démocratie.
Et tous ceux qui, dans la France de 2011, s’empressent de faire une place majeure à cette « orthopraxie » obsolète oeuvrent contre les valeurs essentielles de notre République démocratique et laïque, agissent contre les fondements mêmes de notre pays…
Et les oripeaux ridicules dont ils recouvrent leurs néfastes projets et leurs criminelles actions ne peuvent tromper que qui veut l’être.
Le combat pour le maintien et le confortement du socle laïque de notre République passe par un combat de tous les instants contre ceux qui veulent détruire ce socle. Force est de constater qu’au premier rang de ces destructeurs il y a les forces islamiques et, les appuyant, tout ce que la France compte de mondialistes, européistes, atlantistes, soumis aux oligarchies financières internationales qui dictent leurs lois dans tous les domaines, et qui, maîtrisant la caisse de résonance des media écrits et audiovisuels, ne laissent passer que leurs discours de pourfendeurs de la Nation et de ses valeurs.
Et ceux qui refusent de voir cette réalité et qui se drapent dans de faux arguments pour justifier leur capitulation devant l’islam conquérant ne sont que les complices de ces fossoyeurs de la France, de son Histoire, de son identité.
Mais nous saurons les mettre à raison, notre peuple saura aussi réagir et se prendre en mains pour garder et conforter ce qui l’a fait et le fait encore.
Robert Albarèdes
( 1 ) –http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Sondage.-L-assistance-et-l-islam-stigmatises-360285/