La Libre Belgique poursuit sa croisade en faveur de l'islam

islamcrimesIl fut un temps où les rédacteurs de La libre Belgique  de bonne foi pouvaient considérer l’immigration islamique au même titre que les précédentes, celles venues d’Europe, italienne, espagnole, portugaise, polonaise, voire les bons noirs venus du Congo, comme un prélude à une bonne intégration, et même l’assimilation. N’était pas prise en compte la définitive dichotomie entre société moderne et civilisation rurale, archaïque et fanatique. C’était « le bon temps ».
Mais au terme d’une ou deux générations, en dépit de tous les efforts faits en faveur de l’intégration, en dépit de tous les accommodements déraisonnables subis, en dépit de tous les  incendies, attentats et émeutes, s’obstiner à considérer l’islamisation de l’Europe comme un bienfait relève ou de l’inconscience ou d’une volonté d’islamo-collabo.
La réelle invasion des populations musulmanes se décrit en une évocation maritime : sous les vagues, le courant.
Les vagues étales et harmonieuses sont soulevées par TOUS les pouvoirs : il suffit d’élaguer quelques difficultés, issues d’une période transitoire, d’améliorer les conditions de l’accueil, d’accroitre les investissements insuffisants, de repenser le système éducatif, et maints autres catalyseurs sociologiques.
Le courant c’est le rejet croissant jusqu’à l’exaspération, encore impuissante, de tous les multiples comportements agressifs des émigrés maghrébins, turcs, d’Afrique subsaharienne, d’Asie, définitivement rétifs à nos us et traditions, vivant en communautés fermées aux principes démocratiques et entendant installer la Shari’a.
Paradoxalement, une certaine gauche, rejoignant une certaine droite et le solde de la bien-pensance traditionnelle définissent ce courant comme « populisme », alors que leurs avant-gardes y ajoutent l’élégante univocité de « nauséabond ».
Bref, sans être des sociologues avertis, les rédacteurs de  La Libre Belgique  sont à même de mesurer, comme chaque citoyen lambda les véritables bouleversements, depuis une ou deux générations, engendrés par un islam de plus en plus intolérant, immuable, opposé à toute intégration et de plus en plus exigeant. Il sape, peu à peu, tous les fondements de la société européenne moderne et précipite l’Europe dans un cycle archaïque. Devenue fortement islamo-collabo, la rédaction de La Libre Belgique ne rate aucune occasion favorable pour promouvoir l’idéologie islamique.
Tout récemment (4 avril 2015) et sur 4 pages, elle présente une sorte d’islam belge (face à 1,5 milliard de musulmans). Elle ouvre bien larges ses colonnes à quatre clampins effrontés ou désaxés et dont la qualité est d’être musulmans et l’un vaguement théâtreux. Ces quadruples entendent « sauver leur religion du marasme ambiant » et en toute simplicité traitent d’égal à égal avec le pouvoir régalien du Royaume de Belgique !
Et on ne rêve pas !
Un point positif : une de leur motivation est le climat « inquiétant » du contexte post-Charlie. En bref, une certaine « trouille », ils avouent « une certaine inquiétude ». Si « la Belgique ne fait pas beaucoup pour dissocier islam et terrorisme….le contexte… ne pourra que conduire à un prochain attentat ». Quels aveux et de quelle portée ? Sans complexes, nos illusionnistes proposent « dans un juste (?) dialogue avec l’Etat (??), des réformes concrètes ». Rien de moins. Deuxième aveu et combien naïf dans son énormité. « Il faut rendre l’islam plus institutionnel ». Pourquoi pas insérer la sharia dans la Constitution Belge?
Plus modestement, voyant ce qui se fait ailleurs, obtenir les mêmes privilèges (pour ce qu’il en subsiste) que l’Eglise. L’intellectuel du quatuor de dire qu’il va même jusqu’à chiffrer la valeur du musulman par rapport au citoyen belge : soit 1,1 pour 1 au Belge. (qui discrimine ?)
Avant de proposer au Royaume de Belgique une sorte de 10 commandements d’Allah, ils concluent que « l’islam est une éthique », ce que démentent tous les assassinats islamiques d’Afrique et d’Asie et tous les attentats similaires de par le monde. Ensuite, la menace : la société belge est mise au défi de les comprendre dans toute leur diversité, à défaut il faudra compter avec eux.
Le plus désolant en l’occurrence, ce n’est pas que quatre décervelés étalent leur mauvaise conscience, c‘est qu’un grand quotidien comme La Libre Belgique se fasse le héraut complaisant de ces élucubrations.
La farce se prolonge sur deux pleines pages, sous le titre étalé : FONDONS LES BASES D’UN ISLAM DES LUMIERES. Ce serait perdre du temps que d’analyser le style vindicatif et le contenu de ces 10 commandements. Les exigences préalables : dans leur inconscience, ils prouvent que l’islam est une idéologie totalitaire, accompagnée d’une religion. L’islam (des Lumières) ne se limite pas à des considérations théologiques, il doit s’enraciner dans des institutions communautaires, un environnement institutionnel favorable à l’action des cadres.
Suivent les exigences fondamentales :
– un vaste plan urbanistique de mosquée, une véritable opération marketing prosélyte efficace, chaque mosquée reconnue par l’Etat. (fusion combien inquiétante). Le financement est occulté : « sur base d’un plan de financement négocié (?), la collectivité (?) contribuera à celui des normes de sécurité, d’incendie, d’hygiène, etc.
– les imams devenus prosélytes en dehors des communautés prêchent dans la langue du pays et les prêches répandus dans les réseaux.
– Création d’une « mosquée pilote » par région, véritable centre de diffusion inclusif de toute la diversité de l’islam (preuve à nouveau de l’idéologie islamique) et sera incluse au cœur de la Cité.
– Financement par l’Etat de traductions et vulgarisations de traités en sciences islamiques.
(Le lecteur reprend ses esprits).
-Financement ( ?) de programmes d’échanges internationaux (mosquées et instituts islamiques)
Conclusion générale : «  l’heure de l’indécision touche à sa fin et l’avenir paisible des communautés musulmanes d’Europe se joue pour le moment ».
Au terme de cette inquiétante publicité en faveur de l’islam et insolite par son volume (une fois n’est pas coutume, dit le quotidien),  La Libre Belgique se place à contre-courant (voyez ci-dessus, sous les vagues, le courant) de ce que ses rédacteurs islamo-collabos définissent, avec une satisfaction aussi répétitive qu’affectionnée, de populisme nauséabond, celui qui anime la Reine de Danemark dans une déclaration récente.
Que des trublions irresponsables tentent de propager des insanités quasi folkloriques, soit. Qu’un quotidien important aide à les diffuser, c’est bien la preuve que la Belgique demeure le pays de Magritte, celui du surréalisme.
La Libre Belgique a déjà changé de format ; il ne lui restera plus qu’à changer de titre, bien balancé : L’islamique Belgique.
Marc Halestrel

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