La mairie de Marseille, championne de l’absurdie gauchiste en France

La gauche est une maladie mentale, tel est le titre du dernier livre de mon ami Adrien Abauzit. Un titre certes persifleur, un brin exagéré, mais qui se fonde sur une réalité incontestable : à force de vouloir tordre les faits, le réel et les valeurs fondamentales pour les faire entrer dans le moule de l’idéologie, la gauche nous entraîne bel et bien dans une absurdie généralisée, dont notre pays souffre particulièrement depuis des années. Il faut bien un livre entier pour en parler, Adrien s’en est chargé, nul besoin de revenir ici sur les centaines d’exemples qui confortent sa démonstration.

Mais l’actualité ne cesse de nous apporter des preuves de l’état quasi psychotique de la gauche et de ses dirigeants. Cette année, la gauche a remporté nombre de municipalités, à la faveur d’une abstention massive. Résultat tellement surprenant que même les heureux élus semblent ne pas en revenir, et lâchent sans retenue toutes les incongruités les plus débridées et les plus incongrues qui peuplent leur univers mental. Au palmarès de leur folie, voici une liste non exhaustive de ce à quoi nous avons eu droit cette année :

– Attaques contre le Tour de France par les maires de Rennes et de Lyon, au motif de “pollution” et “atteinte à l’image des femmes”… Les mêmes n’hésitent pas à se faire photographier par ailleurs aux côtés de fillettes voilées…

– Suppression du sapin de Noël à Bordeaux, pour lutter contre la déforestation…

– Refus de participer à une procession catholique traditionnelle à Lyon par le maire, au motif de la laïcité, mais présence ostentatoire aux célébrations du ramadan ;

– Litanie des affaires de viols et agressions sexuelles à la mairie de Paris, quand on passe son temps à hystériser le féminisme et l’homophobie par ailleurs ;

– Guerres de bandes ultra-violentes récurrentes en plein Paris, totalement euphémisées par la maire, qui se fige dans le déni et refuse toujours une police municipale armée alors que l’insécurité explose.

Mais il me semble que la mairie de Marseille est presque hors concours. Après la démission surprise de la maire quatre mois à peine après son élection, qui pourrait s’assimiler à une manœuvre électorale à la limite de la tromperie visant à fournir une vitrine attrayante et populaire à l’électorat, pour imposer au final une camarilla d’apparatchiks vert-rose-rouge, c’est une série d’absurdités qui s’abat sur le malheureux peuple phocéen. Parmi elles, la fameuse taxe sur les terrasses de restaurant, dont la municipalité réclame le recouvrement, rubis sur l’ongle, par les exploitants de la ville…

Dans la hiérarchie des valeurs qui est la mienne, et celle de bien des gens de bon sens je pense, le travail, la prise de risque, l’investissement, l’embauche ne devraient pas être surtaxés, mais au contraire encouragés : pas pour la gauche, qui préfère mettre des bâtons dans les roues des dynamiques et des bosseurs pour entretenir sa clientèle d’assistés. Mais que dire d’une mesure qui taxe un peu plus des gens que l’on contraint par ailleurs à baisser le rideau, que l’on prive de travail, de clientèle, de revenus ? Comment peut-on même oser aller réclamer des impôts à des gens en plein désarroi, au bord de la faillite, en grande détresse économique et morale, voire au bord du suicide ? Et tout cela, au motif qu’il disposent d’une terrasse, elle aussi fermée pour cause de crise sanitaire.

Dans ma hiérarchie des valeurs, là encore, je ne vois pas pourquoi les terrasses, qui participent à l’embellissement de la rue, à son animation, à la joie de vivre de nos populations, devraient subir une taxe particulière : le chiffre d’affaires qu’elles dégagent ne subit-il pas déjà la TVA, l’IS, la CFE et d’autres misères que j’oublie ? Il faut donc taxer encore plus ce qui participe à notre bonheur, à notre art de vivre ?

La gauche est bien une folie qui nous plonge tous dans la catastrophe, ruine le pays, détruit les valeurs, la morale et même le simple bon sens. La gestion du monde nous le prouve, la gestion de la France nous le prouve. Et au niveau local, la gestion municipale nous le prouve désormais. Et vient nous pourchasser de ses décisions débiles jusque sur le palier de nos portes, devant la vitrine de nos magasins, à chaque coin de nos rues. Et les quais du Vieux Port n’y échapperont, hélas, surtout pas.

Olivier Piancentini

Chèques à envoyer à Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors