La maison du maire de Saint-Brevin incendiée : l’extrême droite, bien sûr…
Ce mercredi matin, à 5 heures du matin, la maison du peu sympathique maire de Saint-Brévin, Yannick Morez, a pris feu, ainsi que ses deux voitures.
Alors que l’enquête débute, que l’élu a été très prudent dans ses déclarations, chargeant quand même une animatrice locale du combat et lui reprochant d’entretenir des relations avec l’extrême droite, incarnée par Riposte Laïque, Boulevard Voltaire et Valeurs Actuelles (on tremble devant le péril nazi incarné par ces trois sites), les vaillants limiers de Libération Plottu et Macé ont déjà trouvé les coupables : forcément l’extrême droite !
C’est le réflexe pavlovien de tous les petits nervis de la bien-pensance. Le maire de Callac reçoit des menaces : l’extrême droite. Un auto-collant est retrouvé sur la boite à lettres de Laure-Line Inderbitzin : l’extrême droite. Un mystérieux coup de téléphone arrive dans les locaux d’une feuille de chou bretonne, Le Poher : l’extrême droite ! Une alerte à la bombe touche le même journal : l’extrême droite.
Faut-il rappeler la campagne de presse, en Allemagne, contre des prétendus néo-nazis, qui auraient menacé de mort un élu Vert issu de la diversité ? Finalement, on a découvert que c’est lui qui s’envoyait des menaces !
Allemagne : un élu vert condamné, il avait inventé de fausses menaces nazies
Cette fois, à peine quelques heures après l’incendie, la propagande commence à se déchaîner sur tous les médias, ciblant à nouveau l’extrême droite, classification bidon pour diaboliser les patriotes qui refusent l’invasion migratoire.
Moi, ce que j’ai vu à Callac, ce sont des manifestations pacifiques de personnes opposées au projet Horizon, qui réclamaient un référendum… comme les manifestants hostiles à la réforme des retraites. Et j’ai vu l’extrême gauche, hostile à toute idée de référendum, charger et agresser les gendarmes pour venir en découdre par la violence avec leurs opposants politiques. Où est l’extrême droite ?
Ce que j’ai vu à Saint-Brévin, ce sont des manifestants pacifiques, souvent des parents d’élèves, qui réclamaient, eux aussi, un référendum, et s’opposaient à un Cada de 120 migrants à côté de l’école de leurs enfants. Et j’ai vu une gauche et une extrême gauche qui les insultaient, refusaient le référendum, et agressait des manifestants isolés, à dix contre un. Où est l’extrême droite ?
Ce que j’ai vu à Bélâbre, ce sont des manifestants pacifiques, qui demandaient un référendum, et expliquaient pourquoi ils ne voulaient pas d’un Cada de 40 migrants, en plein centre-ville, dans une commune de 900 habitants. J’ai vu la gauche locale les insulter, s’approcher d’eux, pourrir leur manifestation en sectionnant le câble du micro, et couvrir leurs discours. Où est l’extrême droite ?
Bien sûr, les nervis de la plume, Plottu et Macé, se plaignent de la faiblesse du gouvernement contre les opposants à l’invasion migratoire des campagnes. Ce qu’attendent ces deux petits antifas de Libération, ceux qui ont dénoncé le capitaine Juving-Brunet qui leur doit en partie ses 111 jours de prison, c’est que les préfets interdisent leurs manifestations, et toute expression des citoyens refusant l’invasion migratoire. C’est cela la démocratie de la gauche qui combat “l’extrême droite”.
Il serait cocasse qu’on apprenne par ailleurs que l’auteur de l’incendie serait un manifestant hostile à la réforme des retraites, qui, en état d’ivresse, aurait confondu le maire local et le député de la circonscription…
Martine Chapouton