La nation révolutionnaire chasse la Nation traditionnelle

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D’après une vision traditionnelle et chrétienne, la France, la plus ancienne nation constituée naît avec le baptême de Clovis par Saint Rémi, à Reims, en 496. La Nation française commence avec Clovis, premier Roi de France. Il y a donc une Nation royale, ou Nation traditionnelle. La Nation française vit par la monarchie, est indissociable du catholicisme, a une dimension religieuse. Le nationalisme français traditionnel est le seul à défendre la France.
Dans l’histoire, les nationalismes traditionnels naissent autour d’une religion qui sacralise la terre des Pères . Et la Tradition primordiale est biblique. Par exemple, le nationalisme juif, inséparable du judaïsme, donc fondé sur une religion, la religion de la Bible. Il y a un seul nationalisme traditionnel au sens biblique, celui fondé sur la religion de la Bible. Cela a été le cas du nationalisme juif, mais ne l’est plus : après l’Incarnation, le judaïsme ne respecte plus la religion de la Bible. Cela a été le cas des nations chrétiennes européennes, mais ne l’est plus : elles ont été soumises et détruites par la Révolution.

L’Islam fait partie du monde traditionnel, mais il s’agit du monde des traditions cosmiques, lesquelles participent au sacré, lequel n’est pas le Sacré de la Bible. Dans les traditions cosmiques, l’humain est sacrifié. Le Sacré avec majuscule abolit le sacrifice humain, d’abord avec le « bouc émissaire », c’est l’apport juif, puis par le Sacrifice du Fils de Dieu. Conséquence. L’Islam réouvre l’ère sacrificielle en Orient, il fait table rase de la Bible. Donc l’Islam n’est pas un nationalisme traditionnel au sens biblique. Le « nationalisme » musulman est déjà révolutionnaire, il éradique le christianisme en Orient. En 1453, l’Empire chrétien d’Orient est rayé de la carte et l’Orient cède à la barbarie.

Après 1453, les traditions cosmiques sont importées en Occident par les initiés de la Renaissance. Ce mouvement fait revenir les cultes du Cosmos, donc leur sacrificiel. Le complot Humaniste provoque la Réforme, fausse réforme, mais vraie révolution. Et la Réforme donne naissance au nationalisme allemand, nationalisme révolutionnaire. Puis les philosophes font table rase de l’intelligence du christianisme. Les protestants et les Rose-Croix fondent la Franc-Maçonnerie, qui mène la révolution intellectuelle du XVIIIe siècle, et le complot révolutionnaire.
Un complot maçonnique et cosmopolite aboutit à la Révolution dite française, et au-delà au mondialisme destructeur de notre entité nationale. Derrière l’apparence de patriotisme des conjurés de la Révolution, transparaissent les véritables buts des hauts initiés, par exemple.

Adam Weishaupt et Anacharsis Cloots, juifs et francs-maçons. Détruire la France monarchique et catholique. Éradiquer le catholicisme. Prôner la République universelle athée. Cette démarche aboutit à la dernière étape du complot mondialiste : la disparition des nations souveraines, remplacées par un gouvernement mondial de plus en plus éloigné du citoyen, un citoyen livré sans recours à une dictature anonyme, cosmopolite.

Sieyès, abbé par ambition, Franc-Maçon rationaliste, lance le Tiers-État contre la Nation traditionnelle, il est le concepteur du nationalisme révolutionnaire. Pour lui, la nation, « c’était le nouveau visage abstrait du Tout social », selon Pierre Chevallier (1913-1998). C’est le Grand Tout des Initiés, le Géant, la Démocratie. Les Ordres qui font obstacle au Tout social, le clergé et la noblesse, doivent être éliminés. Ils ne sont pas de la nation. Ce nationalisme révolutionnaire ne vise pas à améliorer le sort du peuple, mais à soumettre le politique à la Franc-Maçonnerie. C’est le combat des « Lumières ». Les Francs-Maçons n’ont que faire du sort du peuple.

En visant la monarchie, Sieyès renouvelle le combat des Rose-Croix contre le catholicisme, et aussi leur volonté de diriger dans l’ombre la future République. Il faut substituer une République à la monarchie. Et puisque le peuple n’est pas « éclairé » sans guides, la Franc-Maçonnerie doit fournir l’élite de la Démocratie.
À l’époque, le peuple n’est pas prêt pour une République. Sieyès utilise le Tiers-État, censé représenter le peuple, mais dont les députés vont être inféodés à la Franc-Maçonnerie. Seul le Tiers-État est la nation, alors la France n’est plus Une, elle est divisée entre les « bons », les révolutionnaires, et les « méchants », les partisans de l’Ancien Régime. Dualité manichéenne, dualité franc-maçonne. Le verbiage révolutionnaire constitue toujours le « politiquement correct » imposé par les forces occultes qui dirigent le monde.

Pour Sieyès, le Tiers-État est « tout », le reste est « rien ». Le Tiers-État est la nation, un Tout dont les autres Ordres sont exclus. La noblesse et le clergé ne sont plus de la nation, on peut donc les éliminer. De même aujourd’hui, les dissidents et résistants ne sont pas de la nation mondialiste, on peut donc les éliminer, socialement, avant physiquement.

Le nationalisme de Sieyès sert à justifier les meurtres des Francs-Maçons révolutionnaires. La nation révolutionnaire, réduite au Tiers-État, discriminatoire, oppose les Français entre eux.
Comme tous les Francs-Maçons, comme tous les révolutionnaires, Sieyès n’a que faire du peuple, une populace profane. Le véritable critère qui donne un droit à l’homme est la « lumière », c’est-à-dire l’appartenance à la Franc-Maçonnerie. Tout humain qui n’est pas illuminé, qui n’est pas initié, est méprisable. Il ne compte pas. Exactement comme aujourd’hui.

La théorie du Tiers-État de Sieyès traduit en politique la philosophie des Lumières. Les Encyclopédistes, Voltaire, Rousseau, avaient un mépris profond de l’être humain. En institutionnalisant cette philosophie, Sieyès justifie les massacres présents et futurs de la Révolution. Il blanchit l’échafaud pour les ennemis de la Révolution, avant Lénine, Staline, et les génocides communistes, avant Macron et sa police SS. La Révolution est Une.
Sieyès substitue un concept de nation révolutionnaire terroriste à la Nation traditionnelle. Il inscrit le nationalisme révolutionnaire dans la suite du nationalisme islamique. La conception du nationalisme révolutionnaire est orientale, elle discrimine, ce qui permet tous les excès.

La Révolution dite française, anti-catholique, donc anti-française, donne naissance à un nationalisme révolutionnaire. Le nationalisme révolutionnaire vise à détruire la Nation traditionnelle. Il va massacrer la population française.
11 Juillet 1792 : les conjurés invoquent un pseudo-patriotisme, déclarent « la patrie en danger », et appellent les citoyens à défendre la patrie. Ce n’est pas la patrie qui est en danger, mais la Révolution. Les révolutionnaires en appellent au peuple pour sauver « la patrie en danger », ce n’est ni par nationalisme traditionnel, ni par patriotisme, car il ne s’agit plus de la même patrie que précédemment. Ce n’est plus la patrie charnelle, la terre des pères, édifiée par les générations antérieures. Désormais, la patrie est une construction idéologique qui fait du passé « table rase ».

Les révolutionnaires doivent éliminer leurs adversaires, ils présentent ces opposants comme des « ennemis du peuple », ou des « traîtres à la nation », ils font haïr ces rivaux par le peuple. Et cela justifie leur massacre. Aujourd’hui, les révolutionnaires continuateurs diabolisent les détracteurs et les contestataires, sous des qualificatifs infâmes, fasciste, raciste, homophobe, xénophobe, extrême droite, complotiste, antisémite… Deux cent cinquante ans plus tard, les méthodes restent les mêmes, les hommes restent les mêmes, les raisons restent les mêmes, les forces sous-jacentes restent les mêmes, la mort physique devient la mort sociale.

Adam Weishaupt divise les hommes en deux groupes : « Ceux qui professent l’Amour général, universel », et « ceux qui professent l’Amour national ou nationalistes ». Le terme Nationaliste désigne ceux qui s’opposent aux menées révolutionnaires universalistes. Dès avant la Révolution, les agents de la Révolution considèrent le Nationalisme comme contre-révolutionnaire, défenseur de l’identité nationale, gardien de l’héritage national, avocat de la pérennité de la Nation. L’Amour général préfigure le mondialisme cosmopolite, au nom de la République universelle utopique. La réaction nationaliste, dénoncée par Weishaupt s’inquiète des sophismes révolutionnaires, ne se reconnaît plus dans cette nouvelle France idéologique athée.
Les allées de la Révolution sont encombrées d’étrangers, Cagliostro, alias Joseph Balsamo, Benjamin Franklin, Jean-Paul Marat, Jacques Necker, Adam Weishaupt, Anacharsis Cloots…

De nombreux protestants et israélites se mêlent à l’agitation révolutionnaire et la financent. Par contre, cette nouvelle patrie idéologique est fermée aux Français qui refusent les principes naissants. La nation idéologique émerge du processus révolutionnaire, s’oppose à la Nation traditionnelle, tend à détruire la Nation traditionnelle.
Désormais, deux types de nations s’affrontent. D’une part, la Nation héritage représente tout l’acquis développé par les générations précédentes, acquis intellectuel, moral, culturel, spirituel, artistique, territorial. Ce qui a façonné la personnalité de la France. Ce que défend le nationalisme traditionnel, en réaction aux idées nouvelles, internationalistes, cosmopolites, anti-catholiques.

D’autre part, une nation contrat, nouvelle patrie artificielle, refuse et hait l’héritage national. Les individus adhèrent à l’utopie révolutionnaire internationaliste, quel que soit leur pays d’origine.
Dès lors, la Nation n’est plus un héritage que l’on doit préserver et transmettre. La Nation n’est plus le cadre, ni la référence du citoyen, la Nation héritage peut et doit disparaître. L’individu devient citoyen du monde. Tel est le conformisme implacable et fatal du mondialisme. Nous vivons l’aboutissement de cette aliénation. La Révolution n’est pas terminée. Les allées de la Révolution sont encombrées d’autres étrangers, protestants et juifs internationalistes et cosmopolites, les Cohn Bendit, les Badinter, les Rocard, les Lang, les Jospin, les Strauss-Kahn, les Rothschild, les Sarkozy, les Macron… Les idéologues mondialistes, oligarques et ploutocrates, sont à la source de toutes les épreuves qui nous accablent, règne de l’Argent, vénalité instituée en critère de pouvoir, immoralité et moralité érigées en moralité, invasion migratoire massive, islamisation, métissage, terrorisme, déculturation, table rase du passé, eugénisme, euthanasie, indifférenciation sexuelle, destruction de la famille, reproduction artificielle, régression à l’état de nature, religion mondiale cosmique, mise en esclavage de l’humanité, perte des libertés, culture de mort, contrôle de la pensée et de la parole, mensonges climatique et sanitaire, obligation vaccinale déguisée, passeports divers…

Tel est l’enjeu principal de notre époque : le mondialisme cosmopolite ou le Nationalisme traditionnel, le patriotisme. Le mondialisme est en train de l’emporter parce que les gens ne voient pas, ne comprennent pas les conséquences à long terme de cette idéologie totalitaire.
L’internationale libérale capitaliste et l’internationale socialiste ont détruit les nations chrétiennes avant de se retrouver dans le Nouvel Ordre Mondial. La nation révolutionnaire est une étape vers le mondialisme. La République est une étape vers la République universelle cosmopolite maçonnique.

La Révolution procède par étapes, mais son but est fixé. La République a été appelée par les Rose-Croix. La Démocratie par Locke et Spinoza. La Constitution par Montesquieu. Le droit n’est qu’un prétexte à l’action des forces occultes.

Jean Saunier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 Commentaires

  1. Formidable démonstration. Tous vos articles sur le sujet constituent une parfaite mise au point sur la réalité, historique et idéologique.

  2. “Anti catholique donc anti française”! Vous y allez fort. Si la monarchie avait fait son travail de gestion économique et financières, Louis XVI serait mort dans son lit. L’Église s’étant totalement intégré au système monarchique honni, elle en a payé le prix. Le reste est de l’idéologie mal venue.

    • A l’époque, la France était “la fille aînée de l’Eglise”. C’est en ce sens que j’écris anti catholique, anti français.
      La France a connu essentiellement deux régimes, la monarchie et la République. Les deux ont échoué, pour diverses raisons. J’essaie objectivement de chercher les causes de ces échecs, sans référence à aucune idéologie. Quant à l’Eglise catholique, en effet, elle a payé le prix des ses turpitudes, mais secrètement, l’action de forces occultes a déterminé son éradication.

    • Par contre, lorsque l’on voit les richesses engrangées par le Vatican au fil des siècles, l’Eglise a incontestablement réussi sa gestion financière. C’est, de loin, l’Etat le plus riche au monde comparé à sa dimension géographique même si les protestants et les juifs sont aussi incontestablement doués dans ces domaines. Il ne reste plus aux uns et aux autres qu’à partager leurs richesses avec le plus démunis? La banque vaticane pourrait peut-être montrer l’exemple?

  3. Le Pape est mondialiste, que je sache. Et il n’est pourtant ni juif, ni protestant. Dommage que la démonstration de l’auteur soit entachée de parti pris. L’auteur établi souvent des amalgames douteux sans tenir compte de la responsabilité des dérives de la religion catholique au fil des siècles. Et ce n’est pas fini, hélas. Heureusement, le christianisme ne se limite pas au catholicisme romain. Loin s’en faut. Le seul Chef de l’Eglise et Roi des rois est Christ! Ouf!

  4. Joli roman ou scénario de film, de quoi réaliser un opus digne des misérables, il ne reste plus qu’a trouver un éditeur ou le producteur de “vaincre ou mourir” autre salmigondi historique.

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