La perversité du débat sur le mariage gay

Le PS  est parvenu, depuis son arrivée au pouvoir, à noyer  l’information dans sa globalité par l’une des mesures phares de sa campagne électorale : le mariage gay. Pour tenir en haleine les médias, le débat dépasse aujourd’hui la simple institution du mariage mais évoque également l’adoption d’enfants par les couples gays ou le recours à l’insémination artificielle. Ceci est une question de société qui mérite des échanges contradictoires. La présentation faîte du sujet par les journalistes est simple : ceci constitue une évolution nécessaire de la société française… quitte à ne pas entendre ou faire intervenir les premiers concernés dont les avis sont divers et variés.

3 constats se dessinent suite au traitement du mariage gay

1/ Les opposants les plus farouches au mariage gay seraient catholiques

Nous ne pouvons entendre que cette catégorie de personnes de temps en temps soutenues par des partis principalement considérés comme d’extrême droite…les vilains souchiens. Ceux qui se taisent seraient les tolérants. Or, il est reconnu que les homosexuels sont une des cibles favorites de nos chères racailles immigrées. L’homophobie est particulièrement de mise dans les quartiers dits difficiles et beaucoup de jeunes gays quittent leur ville d’origine pour une installation plus tranquille dans Paris centre. Quelques représentants de la communauté musulmane se sont exprimés tout en douceur. Le recteur de la mosquée de Paris a indiqué que le coran n’interdisait pas l’homosexualité ce qui tel était le cas ferait de la religion musulmane un vecteur d’homophobie…facile de se cacher derrière le coran…l’avis personnel n’est pas émis et aucune réaction face aux chasses homophobes.

Où est donc la vérité : une mascarade journalistique ou le fait que les musulmans ne s’opposent pas directement à ceux qui sont en train de leur offrir notre pays ?

2/ Le sujet de convergence   

Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne  eut des propos très stratégiques lors de la manifestation contre le projet de loi étendant le mariage civil en novembre 2012. « il est normal d’avoir les mêmes préoccupations que la population française ». Les représentants musulmans se présentent comme des suiveurs dans ce débat, pas d’initiative prise dans l’opposition. Tout en partageant l’avis des opposants,  ce ne sont pas eux qui sont vus comme les opposants. Mais surtout, ils se confondent aux catholiques et aux français de souche.

Cependant, les musulmans ont une excuse : le sujet gay serait encore un tabou dans leur civilisation. Par conséquent, leur participation même minime au débat n’aurait pas la même importance…et leurs propos minimisés.

3/ Le débat devenu prépondérant pour tous… une erreur ?

Le gouvernement fait de ce débat une cause nationale…faisant oublier l’importance d’autres sujets graves voire plus graves. Les couples homosexuels représentent 1% des couples en France. Les musulmans représenteraient 15 à 20% de la population Française…et les décisions politiques prises en leur faveur sont néfastes pour les Français d’origine européenne et de tradition et de culture catholiques.

Les manifestations d’opposition au mariage sont compréhensibles. Des questions restent sans réponse : que pense  l’ensemble de la classe homosexuelle de ces mesures ? Quelles études ont été émises quant à l’éducation d’enfants par un couple homosexuel ? Mais surtout l’institution du mariage est inscrite dans le Code Civil comme étant l’union d’un homme et d’une femme…une véritable tradition chrétienne et européenne, socle de base de la société.

Oui il faut se battre pour préserver ces valeurs… tout en tenant compte du véritable avis des homosexuels eux-mêmes. Tous ne veulent d’une vie normée : mariage, enfants….Et surtout, accepter le mariage entre 2 personnes du même sexe est peut être une première étape pour accepter d’autres types d’unions, comme la polygamie. Le débat homo ne serait-il pas l’opportunité d’accentuer les droits offerts aux musulmans ? Les propos insistants et répétitifs du PS quant à la future mise en œuvre de la loi se comprendraient d’autant mieux.

Toutefois, n’oublions pas les autres préoccupations de notre société dont cette domination de plus en plus sans gêne des musulmans…ne faudrait-il pas que certains représentants de groupe ou de pensée  politique ne s’interrogent sur le bienfait de leur participation à des manifestations telle la marche sur l’islamisation ?

Adèle Blanchard

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