La police de Macron bientôt dotée de la vidéosurveillance algorithmique
Un palier totalitaire de plus vient d’être franchi dans l’arsenal de la technopolice pour le contrôle permanent de la population.
Une formule l’illustre exactement : « plus vous êtes et restez dans la rue, plus vous êtes suspect ».
En effet, selon la vision politico-policière vous n’êtes autorisé à utiliser la rue, donc dans l’espace public, que pour vous déplacer d’un point à un autre.
Ceci a été particulièrement démontré pendant la répression covidiste des forces françaises de sécurité intérieure.
« À l’heure où les images de violences policières inondent les écrans, où la police, armée de matraques, assure le service après-vente de mesures impopulaires au possible, l’accentuation de la surveillance policière participe d’une stratégie politique visant à étouffer toute contestation ».
Ainsi s’exprime l’association La Quatrature du Net, qui mène le combat contre la surveillance de masse, le matraquage de masse, et l’emploi des technologies les plus dangereuses qui soient pour les libertés publiques ; en particulier celle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA).
Vidéo. Les dangers de la vidéosurveillance algorithmique (VSA)
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a transformé les caméras « classiques » dans les rues de nos villes. Cette technologie, vendue par ses promoteurs comme une « aide à la décision », est en réalité une couche algorithmique ajoutée aux caméra…
https://video.lqdn.fr/w/wB6M6CHdfpWXpozVnqjbde
C’est l’usage de cette dernière qui vient d’être adoptée discrètement par l’Assemblée nationale jusqu’en décembre 2024, en utilisant le prétexte de la sécurité des Jeux olympiques pour mieux la pérenniser ensuite, comme on a vu mille fois le provisoire répressif devenir définitif.
En adoptant l’article 7 de la loi sur les JO, le gouvernement Borne : « a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse ».
La Quadrature du Net, indique que :
« l’application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ».
Arbitraire et dangereux par essence, le fonctionnement de ces algorithmes n’a jamais été expliqué par le gouvernement ».
Le gouvernement ment à répétition
Dans un communiqué circonstancié et assorti d’un volumineux dossier, la QDN démontre que :
« le gouvernement a répété et inscrit dans la loi que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique. C’est totalement faux.
Cette technologie identifie, analyse, classe en permanence les corps, les attributs physiques, les gestes, les silhouettes, les démarches, qui sont incontestablement des données biométriques.
Nous n’avons cessé de l’expliquer (voir notre note et notre vidéo), de le rabâcher aux rapporteurs du Sénat et de l’Assemblée ainsi qu’aux députés, comme l’ont également fait 38 organisations internationales et une quarantaine d’eurodéputés qui ont récemment interpellé le gouvernement. Mais celui-ci a continué de s’enfoncer dans ce mensonge à la fois technique et juridique ».
Intégralité de l’enquête sur https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique/
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Jacques CHASSAING