La première manifestation de soutien à France-Soir a été une réussite

Vigi Médias est un collectif créé en 2015 par Florence, Marie-Charlotte et Sylvain Baron, pour défendre la diversité des opinions dans la presse et protester contre le traitement médiatique de l’information en France. Il organise régulièrement des manifestations chaque premier samedi du mois. Celle du 7 janvier 2023 s’était donné pour but d’attirer l’attention sur l’indigne traitement appliqué par le ministère de la Culture au journal en ligne de FRANCE-SOIR. En effet, ce dernier s’est vu retirer le 30 novembre 2022 son agrément par la commission paritaire des publications des agences de presse (la CPPAP) au motif suivant : « défaut d’intérêt général (…) et atteinte à la protection de la santé publique ». On aura compris : donner la parole à des opposants à l’obligation vaccinale mérite d’être puni !

France-Soir s’est en effet beaucoup investi dans la réinformation Covid en donnant la parole à d’éminents scientifiques bannis des médias du système. Pas étonnant que cette manifestation fut aussi celle de militants exigeant la réintégration des personnels suspendus. En tête du très organisé cortège, l’on pouvait voir des photos couleur de jeunes, victimes d’injections vaccinales et ignorés de la presse mainstream.

https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert

https://twitter.com/i/status/1611786383630163968

C’est pourquoi le choix du parcours était hautement symbolique : départ du siège social de France-Soir, au 38 rue Fabert dans le 7e arrondissement, jusqu’à l’imposante forteresse du journal Le Monde, près de la gare d’Austerlitz : le symbole d’une presse hyper-subventionnée, une Pravda à la française jouant le rôle d’un ministère de la Vérité qui ne dit pas son nom.

Avant le départ, plusieurs orateurs ont pris la parole. Parmi ceux-ci, le directeur de publication de France-Soir, Xavier Azalbert, et l’avocat Carlo Brusa. On évoque pêle-mêle le non-respect de la charte de déontologie journalistique de Munich (de 1971), on déplore le fait que nos adversaires tentent de nous rejeter dans le camp de la violence et enfin, on rappelle que le sinistre Véran a réitéré publiquement son souhait de « briser » tous ceux qui voudraient porter une parole différente.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_Munich

Mais l’intervention la plus étonnante fut celle du Christ des Gilets Jaunes (appelons-le ainsi). Faisant allusion au célèbre film MATRIX, il nous explique qu’on est dans une matrice dont on ne peut sortir, car nous sommes formatés par l’école, la presse et les pilules : « j’essaie de représenter la liberté (…) Il faut partir du système et créer notre propre monde (…)  J’ai lu le livre de Roselyne Bachelot sur les projets de Notre-Dame de Paris. Si l’on ne voit pas qui nous gouverne, les masques seront découverts. Seules la lumière et la spiritualité vaincront (…) Il faudra faire le grand reset à notre manière ». Puis il fait allusion à la grande mystique bretonne Marie-Julie Jahenny, qui reçut les stigmates en 1873. Ses visions sur la France du XXIe siècle ont de quoi étonner, notamment un Paris qui devient une ville souillée par la perversion…

https://libertas.co/wiki/Les_Proph%C3%A9ties_pour_la_France_-_Marie-Julie_Jahenny

Puis, suite à cette intervention qui en a rendu plus d’un perplexe, le cortège démarre enfin vers 15 h 30.

Plusieurs centaines de participants ont bravé le vent et la pluie pendant plus de trois heures avant d’arriver au Graal final : les nouveaux bureaux du Monde. En effet, les forces de l’ordre qui devaient aussi encadrer la manif des Gilets jaunes, programmée sur un parcours similaire, imposaient une cadence lente et de nombreux arrêts. Mais, dans un élan de solidarité, les départs anticipés furent très rares, preuve de la motivation des manifestants.  On a pu entendre des slogans bien classiques pour les habitués des manifs de Philippot : « Macron, destitution », « Macron en prison » ou encore « liberté-vérité ». Certains avaient revêtu la combi des Gilets jaunes. Et l’on chantait « On est là, on est là, et si Macron ne veut pas nous on est là, pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron ne veut pas, nous on est là ! »

Des chants italiens entonnés par Carlo Brusa et même une Marseillaise nous ont mis un peu de baume au cœur. Mais dire que la manif était « bon enfant » serait exagéré. Elle faisait plutôt penser à la manifestation du Jour de colère du 26 janvier 2014 : une colère contre la complicité des médias avec la dictature sanitaire, contre l’injustice faite aux travailleurs suspendus et contre l’irrespect des victimes des pseudo-vaccins.

Aux abonnés absents, on peut citer de nombreux mouvements dont on aurait pu espérer la présence, compte tenu de l’importance de l’enjeu : Les Patriotes, Reconquête, Polémia qui organise les cérémonies des Bobards d’Or, l’OJIM (l’observatoire du journalisme, cible d’une nouvelle attaque judiciaire par un journaleux du Progrès de Lyon), l’Union Citoyenne pour la Liberté, les Blouses Blanches et bien d’autres. Juste un petit « bonjour » de l’ex-députée Martine Wonner ! Ça fait pas beaucoup !

Difficile de fédérer les énergies : est-ce un mal français incurable ? Il est vrai que la solidarité entre tous ceux qui travaillent à la réinformation peut prendre d’autres formes que de déambuler dans les rues de Paris en plein hiver mais quand même !

Enfin, on arrive !

Beaucoup de dignité dans cette manifestation, dont les participants ont su mettre de côté leurs différences de sensibilité politique. Un exemple à suivre !

Hector Poupon

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11 Commentaires

  1. Je serai en France en juillet pour humblement soutenir la France souverainiste et patriote Donc je reserverai momn premier samedi de Juillet pour exprimer mon soutien inconditionnel a France Soir qui a fait ses preuves confreontant l’adversite mediatique et politique la plus minable et la plus corrompue.

  2. Philippe Murer empêché de manifester à cause de son drapeau français

    Philippe Murer , économiste, témoigne après son altercation avec les forces de l’ordre qui lui ordonnait de laisser son drapeau français lors de la manifestation des gilets jaunes le 7 janvier dernier.

    https://youtu.be/CVXnco7Krr8

    • Merci, je n’étais pas au courant !
      Un scandale absolu qui montre la vraie nature perverse de celui qui se prend pour le chef des Français

  3. RIVAROL, hebdomadaire paraissant sans interruption depuis 1951 a également perdu son agrément par la commission paritaire des publications des agences de presse il y a quelques semaines.
    La liberté d’expression dans notre pays n’est plus qu’une mascarade.

  4. Cette petite manifestation, comme la procession pour Ste Geneviève ou les courageux défenseurs de Callac, sont les petits ruisseaux qui feront plus tard de grandes rivières…

  5. Pas “game over” mais “fin de partie”. Ce que ne comprend pas la sphère patriote c’est que les anglicismes mixés au français ce qu’on appelle le franglais ou l’apparition de plus en plus fréquente dans l’espace public et sur les supports publicitaires de messages diffusés intégralement en anglais sont le vecteur de la mondialisation et de la déconstruction de notre nation. Employer ces termes c’est contribuer à l’effacement de notre pays.

  6. Voilà une manifestation très importante. Merci pour ce compte rendu. Un grand regret : le nombre de participants. Face au pouvoir Macronien l’absence de conscience politique de nos concitoyens est un fléau.

  7. mieux encore, s’abonner pour quelques euros à france soir, le samedi, des articles sérieux, des entrevues de grande qualité, j’ai essayé, je le referais chaque année

  8. France soir, ce sont de vrais journalistes et ils méritent tout le soutien qui peut leur être manifesté

2 Rétroliens / Pings

  1. La première manifestation de soutien à France-Soir a été une réussite – Résistance Républicaine
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