La psychologie derrière la menace de la terreur islamique

Si la terreur a pris de telles proportions psychologiques, c’est beaucoup de notre faute… C’est assommant comme déduction, mais c’est aussi très vrai. Nous lui avons permis d’employer nos moyens pour nous attaquer et nos moyens sont tout d’abord l’actualité, l’internet, la propagande.

Il y eut même beaucoup de cas, où des groupes de terroristes revendiquaient des actes de terreur, alors qu’en vérité, les coupables ne sortaient pas de leurs rangs…

Nous avons vu cela à maintes reprises, en Israël surtout, lorsque des loups solitaires attaquaient les civils, et que des groupes de terroristes se hâtaient d’en revendiquer la responsabilité. En fait, et il ne fait plus de doute, qu’ils sont tous intéressés à la revendication de ces actes, dans l’unique fin de gagner en popularité. Ils en ont besoin pour remonter le moral de leurs effectifs comme de leurs admirateurs… Plus grande et plus barbare leur violence est, plus d’adeptes se joindront à leurs rangs… C’est la politique de l’absurde, mais elle fonctionne parfaitement.

Est-elle associée à l’Islam seulement ou bien à tous les opposants qui militent pour une cause ou une autre… Cela est vrai pour tous. L’Islam encore plus, puisque cette religion est malheureusement liée à une histoire trop longue de guerres et de conquêtes et surtout de martyrs. C’est un grand honneur aux yeux des islamiques de mourir pour Allah et pour la véritable religion comme nous le dit si bien Richard Landes dans son analyse de l’Islam.

Des Intentions génocidaires assumées

« Sur ce sujet, la rhétorique de l’OLP suit celle de groupes comme le Hamas, plus religieuse. Lorsqu’il s’exprime en arabe, Arafat utilise la langue apocalyptique du martyr et exploite la question de Jérusalem sur le registre théologique. Si nous voulons comprendre pourquoi l’Autorité palestinienne peut tourner ses capacités éducatives et médiatiques vers l’enseignement d’une culture de haine et de mort, sacrifiant leurs enfants au Moloch de l’antisionisme, il est intéressant de comprendre la structure apocalyptique de leurs perceptions ».

« Quand les Nazis sont arrivés au pouvoir, ils ont commencé par un lavage de cerveau de la jeunesse allemande avec les théories de la conspiration juive et la promesse que la race aryenne allait gouverner le monde. Beaucoup refusent ce parallèle avec le djihadisme moderne, soulignant l’”efficacité” bien plus grande des Nazis. Cependant, sur ces questions apocalyptiques, le propos n’est pas uniquement de savoir si le projet est réalisable en totalité – les enthousiastes croient aux grands miracles – mais de savoir quelles sont les conséquences des essais pour le mettre en œuvre ; son manque de réalisme importe peu dans ce cas. Plus violent sera le plan, plus dévastateur sera notre échec. De nos jours, les Arabes et les Musulmans sont beaucoup plus francs dans la proclamation de leur intention génocidaire envers les Juifs que les Nazis ne le furent jamais ».

« En attendant, des médias arabes se sont consacrés à la production sophistiquée de matériel apocalyptique, y compris la diffusion de l’antisémitisme le plus virulent, comme des diffamations sanglantes, des reconstitutions des Protocoles, des dessins animés politiques malsains et la proclamation de l’extermination des Juifs comme garantie de salut ».

« Un des aspects les plus inquiétants du développement de ce discours est de constater combien l’Occident l’a encouragé au lieu d’en être choqué. Quand les attentats suicides ont commencé en octobre 2000 – pour venger la mort de Mohammed Al Dura – il y a eu des manifestations pro-palestiniennes en Europe. Certains manifestants ont érigé des mannequins légèrement vêtus portant de prétendues ceintures explosives. On doit s’interroger sérieusement sur la moralité et la santé mentale de ceux qui glorifient ces actes. Il est suicidaire d’approuver de tels actes apocalyptiques violents, car cela revient à légitimer l’idéologie qui les fonde ».

« Tout aussi autodestructrice fut l’empathie libérale largement exprimée vis-à-vis du «désespoir palestinien». «Quel choix ont-ils ?» a-t-on entendu dire. L’échec tragique de 2000 – particulièrement à la gauche – fut le stupéfiant silence devant le rejet aberrant d’Arafat d’une offre de paix que l’histoire humaine retiendra malgré lui ».

L’élan du Discours

Landes considère que nous devons être sensibles au développement croissant du discours apocalyptique. « Il est habituel de dire que le djihadisme est une forme extrémiste, marginale de l’Islam. Pour tenter de comprendre son rôle dans l’actualité, nous devons l’entendre en termes de dynamique apocalyptique : des mouvements millénaristes couronnés de succès – comme les Nazis – et s’étendant depuis les périphéries vers leur centre. Toutes les cultures sont vulnérables face aux messages apocalyptiques, ainsi en est-il du monde arabe désorienté et obsédé par la théorie de la conspiration ; la technologie amplifie énormément l’impact de tels messages. Au lieu de ne toucher que des aires locales, ils peuvent très rapidement atteindre une inquiétante masse des gens ».

« Une fois qu’une telle masse est constituée, ses leaders utilisent la rhétorique apocalyptique, comme l’Autorité palestinienne le fait. Ainsi, ce discours public devient prédominant. Celui qui n’est pas d’accord est sur la défensive et préfère se tenir tranquille ».

Interrogé sur les perspectives d’avenir, Landes explique : « Au moins un milliard de musulmans sont attirés par un scénario millénariste islamique selon lequel ils s’empareront du monde. L’énorme majorité n’est pas encore acquise à la démarche apocalyptique, mais il est fort possible que des Arabes et des musulmans puissent, partout dans le monde, être balayés par une fièvre d’espoir apocalyptique et de violence. Un tel scénario peut nous sembler ridicule puisque le millénaire ne vient jamais en réalité, mais dans le registre des croyances millénaristes, les conséquences fortuites jouent un rôle principal. Plus le scénario apocalyptique se veut violent et actif, plus ses conséquences peuvent être destructrices, peu importe que ses objectifs ne paraissent pas ou peu réalistes ».

« L’Occident ne peut pas se permettre d’écarter ces fantaisies parce qu’elles nous semblent peu probables. Nous devons écouter ce que les djihadistes disent et particulièrement ce qu’ils se disent entre eux. L’Occident doit arrêter d’encourager les penseurs apocalyptiques en feignant d’y voir simplement un ressentiment dû à l’occupation israélienne ou à l’impérialisme américain. Les djihadistes n’entendent pas notre lancinante autocritique comme un encouragement à la modération mais au contraire, comme une invitation à plus de violence ».

« Surtout, l’Occident doit cesser de permettre et d’encourager ce discours démopathique qui est aussi destructeur pour ceux qui l’utilisent que pour le reste du monde. Nous devons renforcer les Arabes et les musulmans qui craignent aussi ces forces épouvantables et désirent vivre en paix avec leurs voisins. L’Occident doit cesser d’être en proie à l’antisionisme démopathique, il doit identifier les modérés réels dans tous les camps culturels et religieux. Cela doit être fait rapidement, car l’Occident perd chaque jour plus de terrain et les conséquences de son échec seront terribles ».

Thérèse Zrihen-Dvir

http://theresedvir.com/

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

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11 Commentaires

  1. Nous sommes colonisés par 2 sortes de musulmans : les plus virulents barbus qui ouvrent la trace en massacrant les colonisés et ceux qui suivent la trace sans rien dire jusqu’à ce qu’ils soient assez nombreux pour devenir ouvreurs à leur tour. En face, il y a quelques résistants qui peuvent peu puisque les collabos tiennent les rènes et les désarment et les passifs avec les petites fleurs, les bougies, les dessins et les marches blanches qui deviennent collabos sitôt que les résitants se manifestent. Nous luttons donc à un contre trois ! Les Israéliens, en 67, ont gagné à 1 contre 11 ! Il y a de l’espoir…

  2. Thérèse Zrihen-Dvir,
    DÉMOPATHIE , pourriez vous définir ce mot qui n’est pas dans le dictionnaire à ce que je sache et qui sème un tant soit peu la confusion du moins dans mon esprit SURTOUT QUAND VOUS L’UTILISÉ dans ces deux expressions : ” discours démopathique” et ” antisionisme démopathique”
    Si bien entendu la clarté étant une vertu pour vous…
    J’avoue être irrité par l’idée que vous semblez croire que nous en comprendrions le sens, tout simplement , comme une évidence.

    • @quiditvrai je me suis rendue chez google Richard Landes demopathie c’est à dire l’invocation de valeurs particulières à une société pour saper le système démocratique de l’intérieur. Voilà la signification

  3. Thérèse, je vous cite : “Nous devons renforcer les Arabes et les musulmans qui craignent aussi ces forces épouvantables et désirent vivre en paix avec leurs voisins”
    Questions:
    1. Considérez-vous ces Arables et musulmans craintifs et pacifiques comme étant modérés ?
    2. Pourquoi trouvez-vous acceptable de renforcer ces dits “modérés” qui eux en profiteront encore plus pour répandre l’idée que l’islam est une religion de paix et d’amour, s’abstenant systématiquement de faire allusion aux versets du Coran et comportements terroristes de Mahomet (taqiya) ?

    • @quiditvraj c’est pas Therese qui l’écrit c’est Landes. T’as rien à lui reprocher. Va et lis toute l’analyse de Landes tu comprendras mieux

  4. ” C’est un grand honneur aux yeux des islamiques de mourir pour Allah et pour la véritable religion ”
    Ben oui… Et pourquoi ? parce que cela est prescrit dans le coran !… Ah bon ,…

    Et d’autre part , ce n’est pas aux yeux des islamistes, mais au yeux des musulmans
    Ben oui… le coran s’adresse à tous les musuls !
    c’est comme ça…
    Ah bon…

  5. Je lis : ” Nous devons renforcer les Arabes et les musulmans qui craignent aussi ces forces épouvantables et désirent vivre en paix avec leurs voisins
    Ce Landes est un pasdamalgam imbécile ou ignorant ! C’est effarant de lire ce genre de truc !

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