On ne peut parler de l’islam en général et de la République en particulier sans rappeler que l’Histoire s’écrit sous nos yeux, et que nos yeux ne sauraient ne pas voir ce qu’ils voient. Or, ce qu’ils voient, c’est que la République ne cesse d’accueillir une religion dont les fondements sont contraires à ceux de la République !
C’est tellement évident que nos yeux préfèrent ne pas croire ce qu’ils constatent, car une telle constatation est douloureuse par l’orage qu’elle préfigure. D’où cette idée qu’on a mal vu, ou qu’on a dû mal voir, voire qu’il ne faut pas voir ! Le politiquement correct n’a pas d’autre paternité que celle-là. Il a même un bel avenir, car il est plus facile de fermer les yeux que de les d’ouvrir !
Voilà pourquoi le politiquement correct aime dire que la République n’a aucun problème avec l’islam, ou, si l’on préfère, que l’islamisation de la France est un mythe exclusivement entretenu par les populistes, les identitaires, les racistes, les fascistes et les xénophobes !
Par conséquent, tout débat sur l’islam est en lui-même un dérapage ! Aborderions-nous la réalité de l’islamisation de notre pays par le biais de l’immigration que nous reproduirions «les heures les plus sombres» de notre Histoire ! Douterions-nous des réussites du «vivre-ensemble» que nous serions immédiatement des inconditionnels de la guerre civile ! Evoquerions-nous les conversions à l’islam que nous passerions pour d’affreux sectaires ! Citerions-nous les sourates guerrières, anti-juives, anti-chrétiennes et anti-femmes (pourtant explicites et fort nombreuses), qu’on nous rappellerait aussitôt en quoi l’islam est une religion d’amour, de tolérance et de paix ! Préciserions-nous que la France des voiles et des djellabas ne saurait être la France, que nous nous retrouverions dans le camp des nationalistes !
Que faut-il donc dire ?
C’est tout simple : que les musulmans français sont d’abord français avant d’être musulmans, que les mosquées sont des lieux de recueillement et de pardon, que les minarets illustrent le besoin d’élévation inhérent à la nature humaine, que les prêches djihadistes sont des fictions, que le halal est une mode qui passera comme toutes les modes, que le fondamentalisme n’est que celui des évangélistes, des adventistes du septième jour, des pentecôtistes, des Témoins de Jéhovah et des juifs ultra-orthodoxes, que la finance islamique se fondra rapidement dans la finance internationale, que les prières de rue relèvent d’une provocation de potaches, que voiles et burqas sont une passade et que les cris de «mort aux Juifs» ou les fameux «Allah akbar» sont des hallucinations auditives !
Bref, il faut dire que l’islam est la plus grande réussite de notre République. Et c’est vrai ! Mais ce sera encore plus vrai lorsque notre République sera totalement islamisée !
Maurice Vidal