La Russie va très bien, merci !

Le rouble a repris des couleurs, les taux sont retombés, les sanctions se retournent contre l’UE et la guerre de libération se déroule comme prévu. 

Les arrogants Occidentaux ont tout simplement oublié que Poutine détient trois atouts majeurs : la matière grise d’un peuple à la pointe de la recherche scientifique, les matières premières qui représentent 20 % des richesses minières de toute la planète et une puissante armée remise à neuf, que les Occidentaux ont largement sous-estimée.

Mais ne pavoisons pas, même si nos stratèges, qui défilaient depuis trois mois chez BFMTV pour nous démontrer que l’armée russe n’était qu’un ramassis de bras cassés, commandée par des généraux de troisième niveau, ont changé  de refrain et se font moins arrogants.

https://youtu.be/bQZGN8UwYc0

https://youtu.be/bQZGN8UwYc0

Sur les plateaux télévisés, on va bientôt parler comme  Riposte Laïque ! Et Zelensky, le Churchill ukrainien, va commencer à moins fanfaronner. On entend beaucoup moins de superlatifs pour encenser le saltimbanque, passé directement de la tenue d’Adam sur la scène au treillis de combat pour anesthésier toute la planète.

Le bonimenteur d’estrade aura fait illusion un certain temps, mais le drame est qu’il a menti à son peuple en lui promettant une victoire impossible. L’heure de rendre des comptes et d’assumer ses mensonges approche.

Nul besoin d’avoir fait l’école de guerre pour comprendre que les bras cassés russes se débrouillent plutôt bien. Ils occupent 20 % du territoire ukrainien, progressent lentement pour limiter les pertes civiles, alors que l’armée ukrainienne se déshonore en utilisant ces civils comme boucliers humains.

Ce sont les Ukrainiens qui bombardent les maternités et les hôpitaux du Donbass, tuant ces populations pro-russes qu’ils détestent par-dessus tout. Les Russes ne bombardent que les sites occupés par l’armée ukrainienne. Telle est la vérité.

Mais les mensonges occidentaux n’empêcheront pas la victoire de Poutine. Zelensky fait une guerre de communication, Poutine parle peu et répond avec ses missiles et ses obus.

“En ce moment dans le sous-sol d’une maternité bombardée à Donetsk.”

“Les mères se préparent à l’accouchement, les médecins surveillent les bébés prématurés. Tous ensemble, ils se cachent sous terre à partir de 12 heures de l’après-midi. Au cours du bombardement du soir, un obus ukrainien a touché un bâtiment adjacent à l’hôpital et les fenêtres de la maternité ont été brisées.”

Cette invincible armée de Kiev, si bien commandée, si mobile, si motivée, formée à la redoutable doctrine otanienne et soutenue par 40 nations, n’a pas mené une seule offensive ou contre-attaque d’envergure depuis le 24 février.

Ses “victoires” se limitent à l’occupation de territoires évacués par les Russes autour de Kiev ! Sans les conseillers américains et britanniques pour les encadrer, sans les milliards d’armements livrés par l’Occident, sans les milliers de mercenaires venus les soutenir, les soldats ukrainiens auraient capitulé depuis trois mois, évitant morts et destructions inutiles.

Tout le discours des médias n’est que pipeau. Zelensky a perdu ses meilleures troupes, le régiment Azov est laminé, et ce sont des unités territoriales, sans aucune expérience, qu’on envoie au Donbass se faire décimer par l’artillerie de Poutine.

300 soldats ukrainiens meurent chaque jour et les redditions sont légion. Quand les Ukrainiens tirent un obus, ils en reçoivent dix en réponse.

Zelensky mène son pays au désastre, avec le ferme soutien de Macron, le seul à ne rien comprendre à cette guerre, alors que même Biden évoque les concessions territoriales que devra faire Zelensky.

“Nous souhaitons la victoire de l’Ukraine et nous voulons que son intégrité territoriale soit rétablie. Notre volonté est de donner à l’Ukraine les moyens de gagner”, annonce l’Élysée.

Macron devrait aller faire un tour dans le Donbass, pour y voir à quelle vitesse la russification des villes libérées du joug ukrainien s’intensifie. (administration russe, langue russe à l’école, rouble, médecins russes venus soigner dans les hôpitaux, etc.). Et tout cela avec la bénédiction des habitants qui voient leur avenir s’éclaircir.

Qui peut encore croire que l’ours russe va lâcher sa proie ? Il préférera l’escalade militaire plutôt que de renoncer, surtout après les lourds sacrifices de son armée.

Les Américains se complaisant dans la culture de l’échec depuis la guerre du Vietnam et ayant accumulé débâcle sur débâcle, on a du mal à comprendre cette obstination de Biden à vouloir protéger un État mafieux et corrompu, face au tout-puissant ours russe.

L’inéluctable victoire de Poutine, que peu à peu les Occidentaux vont devoir reconnaître malgré les fanfaronnades de Zelensky, va signer la plus cuisante défaite de l’Otan.

Le résultat de cette énième aventure militaire, menée par procuration sur le dos du peuple ukrainien, va se traduire par l’amputation du quart du territoire ukrainien, représentant l’essentiel des richesses du pays, et sans doute par la perte de tout accès à la mer.

Car si Poutine était d’accord pour se contenter du Donbass au début de l’offensive, il y a fort à parier que la furieuse surenchère occidentale, totalement irresponsable, va le pousser à exiger le maximum. Peut-être jusqu’à la Transnistrie.

Ceux qui rêvent de bouter l’armée russe hors d’Ukraine devraient regarder à quelle vitesse les parties libérées se russifient.

Boris Karpov, sur son blog Telegram, nous livre une mine d’informations au quotidien. En voici quelques extraits :

“Des médecins militaires russes ont déployé un hôpital mobile dans lequel des soins médicaux sont prodigués à la population civile de la RPL.

Les médecins militaires d’une unité médicale aéroportée distincte des Forces aéroportées fournissent des soins médicaux qualifiés non seulement au personnel militaire, mais également aux résidents de la République populaire de Louhansk, rapporte le ministère de la Défense.

Les modules gonflables de l’hôpital ont tout pour les soins médicaux divers – cliniques externes, salles d’opération, hôpitaux, laboratoires et unités communales avec des équipements modernes de fabrication russe.

Les civils, y compris les enfants, se rendent constamment à l’hôpital – là, ils sont prêts à être examinés par des chirurgiens militaires, des anesthésistes, des réanimateurs, des thérapeutes et des dentistes du détachement. Des spécialistes fournissent des consultations à tous ceux qui en ont besoin, en cas d’urgence, des opérations sont également menées sur la base du détachement.”

🇷🇺🇺🇦 Ministre de l’Éducation de la Fédération de Russie Kravtsov sur l’avenir de l’éducation dans les territoires libérés.

1. Toutes les écoles et universités des territoires libérés à partir du 1er septembre 2022 fonctionneront selon les normes russes.
2. Le russe sera la principale langue d’enseignement (dans les régions de Kherson et de Zaporozhye, ce sera la langue d’État).
3. L’éducation en langue ukrainienne sera préservée, de sorte que ceux qui souhaitent étudier dans des écoles en ukrainien ne seront pas privés.
4. Tous les diplômés des écoles des territoires libérés auront toutes les possibilités d’entrer dans les départements du budget des universités russes.
5. Auparavant, il a été signalé que le recyclage des enseignants avait déjà commencé en Crimée pour transférer l’enseignement dans les territoires libérés aux normes russes.
6. Il a également été signalé précédemment que la Russie fournirait aux écoles locales les manuels scolaires et divers matériels pédagogiques nécessaires.
7. Les manuels scolaires et les manuels de formation contenant des histoires sur Bandera, Shukhevych et d’autres charognes dans les écoles ne le seront désormais plus.

Il y a fort à parier que ces territoires libérés de la haine ukrainienne feront bientôt partie intégrante de la Russie.

II serait temps pour l’Occident d’ouvrir les yeux, au lieu de mener le peuple ukrainien en enfer.

L’Otan va essuyer son cinquième désastre en dix ans, parce que Poutine est de la trempe des vainqueurs ! Et comme le dit Xavier Moreau, les “armes magiques” promises par l’Otan n’y changeront rien.

Et ce n’est pas la Russie qui sera humiliée, c’est l’Otan, une fois de plus !

Jacques Guillemain