La santé mentale des jeunes est en danger : la faute à qui ?
« La santé mentale des jeunes est en danger », qu’il a dit le ministre de la Santé François Braun, sur CNews, face à Laurence Ferrari. François Braun, c’est le successeur du très peu regrettable, morveux et hystérique Olivier Verrat (groin ! groin !). Il n’est pas tout-à-fait aussi charismatique que Marlon Brando dans L’Équipée sauvage (de László Benedek) et serait capable de faire instantanément dormir un insomniaque chronique lorsqu’il parle. Dit autrement, et comme il s’appelle Braun, il est rasoir !
Au-delà du sujet que je vais développer aujourd’hui, dans cet entretien matinal de mercredi on a appris des choses fort intéressantes. Ainsi, Laurence Ferrari – toujours aussi jolie, ce n’est que mon avis et je le partage ! – a sans doute appris au ministre ahuri et décontenancé que le FBI (Federal Bureau of Investigation) avançait à son tour l’hypothèse d’un virus Covid-19 échappé du fameux laboratoire chinois de Wuhan.
Ce que rapporte Le Parisien : « Le directeur du FBI, Christopher Wray, a estimé, mardi, que la pandémie de Covid-19 était “très probablementˮ d’origine humaine, une accusation vivement contestée par Pékin. […] “Le FBI estime depuis un certain temps déjà que l’origine de la pandémie est très probablement [liée à] un incident de laboratoire à Wuhanˮ, a-t-il déclaré dans une interview accordée à Fox News. »
Si le FBI devient complotiste – parce que cette hypothèse a longtemps été classée dans la case complotiste –, alors là tout fout le camp, ma bonne dame ! Vous vous souvenez ? La Voix du Nord, par exemple, qui titrait avec aplomb, en 2020 : « Non, le coronavirus n’a été pas été créé dans un laboratoire » ! Le professeur Luc Montagnier, décédé depuis, avait même été vilipendé à l’époque pour avoir formulé cette hypothèse.
https://www.lavoixdunord.fr/704566/article/2020-02-03/trois-intox-sur-le-coronavirus
Mais comme les États-Unis et la Chine ne copinent pas trop en ce moment, entre autres à cause de ballons baladeurs, on pourra toujours arguer que c’est du complotisme sauce yankee et que seuls les journaleux progressistes français savent la vérité immanente de toute chose…
Maintenant, parlons de nos jeunes, puisqu’ils sont effectivement en danger. Un danger qui a été favorisé par les confinements, cette privation inutile et inefficace de liberté de mouvement qui les a joliment détraqués. Confinés entre les quatre murs de leur chambre, ils se sont ainsi abîmés dans les réseaux sociaux – ces serres très fertiles pour faire pousser la connerie ! C’est pendant le confinement qu’ont par exemple explosé les délires de genre : « Je ne suis plus un garçon ; je ne suis plus une fille ; je ne suis ni l’un ni l’autre ; je suis les deux à la fois ; je suis une licorne et moi un épagneul breton ! »
Et, au lieu de considérer ce qui s’apparente à une véritable psychose collective, qu’a donc fait le gouvernement de Manu, dit l’amateur de peau d’ébène ?! Eh bien, il est allé dans le sens de ce délire. On vient encore d’en avoir la preuve avec un article pro-transgenre, publié sur le site de la Caf (Caisse d’allocation familiale) :
« Mieux », le gouvernement laisse le plus petit opposant à la dangereuse déviance transgenriste se faire lyncher. La journaliste Dora Moutot fait ainsi « l’objet d’une plainte de la part des associations Stop Homophobie et Mousse pour “injures publiques en raison de l’identité de genreˮ et “provocation publique à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur identité de genreˮ. […] Cette plainte intervient après des propos tenus par Dora Moutot sur le plateau de l’émission Quelle époque sur France 2, le 15 octobre dernier. Elle avait qualifié la première femme trans maire de France, Marie Cau, présente ce soir-là, d’“homme transfémininˮ. La journaliste avait immédiatement fait l’objet d’injures sur Internet, en étant qualifiée de “transphobeˮ. »
Nos jeunes sont aussi en grand danger de drogue, vu que le marché est très fourni et diversifié, malgré les annonces de fermeté de Dar al-Malin. Là où il suffirait de s’enfoncer « l’État de droit » dans le fondement et buter tous les dealers dès qu’on les chope, du plus petit au plus grand. Ce serait très dissuasif, je pense. Idée de facho, je l’admets volontiers. Il est donc préférable de rester du côté du droit de tuer nos gamins avec de la cocaïne, du crack, du cannabis surdosé en THC (principale molécule active du cannabis) ou de l’héroïne, laquelle fait son grand retour !
Alors c’est bien gentil de parler de la santé mentale de la jeunesse, môssieur le ministre Braun, mais il serait peut-être temps de revenir au recettes d’autrefois en lui donnant un cadre sain, à cette jeunesse, pour la préserver des influences morbides dont elle est la proie favorite. On commencerait par la rendre fière de son pays en exaltant notre culture et notre histoire et non sa culpabilisation. Il serait ainsi judicieux de nettoyer les écuries d’Augias de l’enseignement wokisé à outrance. Surtout, on offrirait à cette jeunesse un autre horizon que les écrans abrutissants et la surconsommation, par des activités collectives et patriotiques. Encore des trucs de facho, je sais, mais qui faisaient jadis de la France le phare de l’Europe et du monde. Il est vrai qu’à présent on n’a plus besoin de phare mais d’éoliennes, ces machins qui brassent de l’air et vont dans le sens du vent en produisant l’énergie du vide. Ce qui donne le vertige et plonge notre jeunesse dans le néant…
« La jeunesse attire les démagogues comme le miel attire les mouches » (André Malraux).
Charles Demassieux