La table de l’exil russe de Macron est italienne

Cette longue table au bout de laquelle Poutine exila le petit télégraphiste de l’Otan a bien fait ricaner les réseaux sociaux… d’autant plus, quand l’on vit quelques jours plus tard Bolsonaro, le non-vacciné, assis très près de lui… Après Macron, ce fut le chancelier allemand Olaf Scholz, refusant comme lui de se soumettre à un test anti-Covid russe, qui y fut relégué…
Cette interminable table blanche, de six mètres, a fait le tour du monde. Ce meuble laqué de blanc, paré de feuilles d’or, a diverti des millions d’internautes, le détournant en table de ping-pong, piste de danse sur glace ou fresque de Léonard de Vinci…
Cette pièce unique fut livrée au Kremlin en 1995. Elle faisait partie « de la plus grosse commande qu’on n’a jamais eue », « une table de ce genre vaudrait aujourd’hui environ 100 000 euros » et le total de la commande serait équivalant à « plus de 20 millions d’euros ».
Dans son usine de Cantù près du lac de Côme, Renato Pologna aligne les preuves de ses assertions : une photo de la table dans un livre sur le Kremlin datant de 1999, un certificat encadré signé, le 22 novembre 1996, du Président russe de l’époque, Boris Eltsine, et surtout, les esquisses.