La Terre pourrait-elle tourner sans l'astrolabe et sans l'islam des Lumières ?

Personne n’aura oublié les paroles historiques du Président Obama. Elles ont bouleversé la science historique. Elles ont stupéfait et laissés pantois beaucoup de gens.
C’est ainsi que nous apprendrons, de la bouche de l’oracle de la Maison blanche, que : « l’Amérique est une nation de chrétiens, de musulmans et de Juifs ».
Manifestement, pour Monsieur Obama, un athée ou un libre penseur, ça n’existe pas ou ne doit pas exister parmi le peuple américain. Alors, n’en parlons pas. On aura appris aussi du même : « que les musulmans avaient joué un rôle considérable dans la formation de la nouvelle nation ».
Obama n’est d’ailleurs pas seul à prétendre cela.
C’est ainsi que l’émission dominicale « islam » nous a montré, pour la deuxième ou troisième fois, un reportage sur les musulmans « américains ». On y « apprendra », qu’un certain « Louis Torrés, que les Juifs disent Juif et que les musulmans disent être musulman, était aux côtés de Colomb, et qu’il parlait l’arabe ».
Argument merveilleux, Louis Torrés parlait arabe*1, donc il était musulman. Il était aux côtés de Cristobal Colomb, donc l’islam a joué un rôle déterminant dans la découverte du nouveau continent, donc la nation américaine est une « nation de chrétiens, de musulmans et de Juifs »…
Reprenons ce type de syllogisme : Albert Einstein parlait allemand, il a longtemps vécu en Autriche, donc c’est le christianisme catholique de ce pays de langue allemande qui a joué un rôle décisif dans l’élaboration de la théorie de la relativité ainsi que dans de nombreux progrès ultérieurs de la physique théorique et de la physique des particules en particulier, ces progrès ayant été rendus possibles grâce aux équations d’Albert Einstein qui parlait l’allemand…
N’en jetez plus, la cour est pleine.
Dans la partie du monde conquise par le fracas des sabres du djihad, et où vivaient Louis Torrés et les Juifs de la péninsule ibérique, la langue arabe était devenue lingua franca. C’était une aire de domination linguistique de l’arabe. C’était à l’époque, par rapport à la langue arabe, comme il serait advenu de l’allemand si le troisième Reich avait effectivement duré 1000 ans. C’était comme le français devenu langue quotidienne pour des millions d’Africains de l’Afrique occidentale et équatoriale française (AOF/AEF), et comme l’anglais l’est encore dans le Commonwealth.
Forcément que le Juif sépharade Torrés parlait arabe, en plus de l’hébreu pour l’étude et en plus d’autres langues vernaculaires pour communiquer quotidiennement. C’est le contraire qui aurait été étonnant.
Pour revenir encore à la langue arabe, tous les Juifs d’Espagne parlaient arabe*1. Ceux d’Afrique du nord également, en Syrie et en Irak aussi.
C’est d’ailleurs au moyen de l’arabe lui-même, ainsi qu’au moyen d’une langue créole, le judéo-arabe, une langue juive mêlant l’hébreu et l’arabe et utilisant une graphie hébraïque, que tous les Juifs de l’aire islamique s’exprimaient.
Possédant aussi souvent le grec et d’autres langues d’Europe et d’Orient, les Juifs seront embauchés par les Califes et autres Sultans. Ils travailleront à traduire en arabe un nombre non négligeable d’ouvrages. Ils traduiront, en particulier, les philosophes grecs classiques. Maïmonide, Juif de la péninsule ibérique, obligé de fuir les persécutions djihadistes almohades, sera recruté par le chef musulman d’Egypte qui en fera son médecin personnel et ne lui tiendra pas rigueur d’avoir quitté l’islam dans lequel en Espagne on l’avait contraint d’entrer.
Mon père et mon grand-père s’exprimaient en allemand, avec la même aisance que je m’exprime en français. Ils s’exprimaient en allemand, comme tous les Juifs d’Allemagne et comme la majeure partie des Juifs de certaines régions de Pologne.
Est-ce que cela voulait dire que ces Juifs étaient des « allemands », ou qu’ils étaient des chrétiens germaniques des différentes écoles ? On leur faisait d’ailleurs fréquemment remarquer qu’ils seraient mieux « chez eux », « en Palestine », plutôt qu’à rester en Pologne où ils poursuivaient leur vie de nation hébraïque dispersée.
En outre, Torrés était et reste un patronyme typiquement juif, que l’on retrouve dans toute l’aire sépharade et même jusqu’en Pologne. Mais passons. Ce n’est pas le plus grave. Dans le délire appropriateur déclinant les arguties délirantes, que l’on retrouve chez Obama et chez les responsables du musée de l’islam aux Amériques, il y a des affirmations qui méritent le bonnet d’âne de l’anachronisme unie à l’idéologie réécrivant l’histoire à des fins politico-« religieuses ».
« Avant Colomb, les musulmans sont venus en Amérique (…) ils sont arrivés chez les amérindiens qui les ont accueillis », nous a-t-on encore raconté au cours de l’émission « islam »
Partis d’où, nos anonymes et audacieux navigateurs du monde arabo-musulman, venus dans les Amériques avant les conquistadors et même avant les vikings ?
Avec quel type de vaisseau ont-ils affrontés les furies de l’océan atlantique?
Quand ont eu lieu ces voyages précurseurs?
La directrice du musée de l’islam en Amérique, interrogée par l’émission du même nom, nous laissera sur ce point sur notre faim. Nous devrons nous contenter de ses affirmations.
En supposant que ce soit vrai, en supposant que des navigateurs arabes, disposant de felouques ou de galères guidées par l’astrolabe, « cette invention arabe, cette invention de l’islam », ont traversé l’atlantique puis accosté dans les futures Amériques pour s’y fondre parmi tel ou tel clan d’amérindien, en quoi cela serait-il une « contribution importante à la constitution de la nation américaine » ?
En quoi ces audacieux navigateurs, faisant par le sud ce que des vikings oubliés feront par le nord, auront-ils joué un rôle « considérable » dans la formation de l’identité de la nation américaine ? En quoi auront-ils contribué significativement à cette nation qui, -en se séparant de la Grande Bretagne-, va devenir l’Amérique, cette Amérique qui fera de la question de la mise en esclavage des noirs d’Afrique, -qui agitait les Européens depuis le 18ème siècle-, une question d’une telle importance qu’elle va déchirer le pays et dresser face contre face, les armes à la main, deux blocs humains.
On n’a pas oublié les conséquences de cette confrontation des deux Etats américains, même si le sieur Obama et les responsables du musée des musulmans et de l’islam dans les Amériques semblent être frappés d’Alzheimer au sujet de cet épisode essentiel de l’histoire de la nouvelle nation.
Deux Etats-Unis d’Amérique du nord, les fédérés et les confédérés, s’empoigneront, dans une sanglante guerre de quatre ans (1861-1865) qui coûtera la vie à des centaines de milliers de jeunes blancs ?
Les uns lutteront héroïquement pour conserver le système traditionnel sudiste, les autres, les nordistes, combattront non moins héroïquement, pour détruire l’économie esclavagiste négrière de plantation.
Chaque soldat blanc nordiste combattra le Sud, indépendamment de la sympathie qu’il avait ou n’avait pas pour le « nègre ». Ce dernier recevra ainsi une liberté,- un affranchissement des chaînes qui en faisaient la propriété personnelle d’un propriétaire blanc. Cette liberté était une liberté octroyée, une liberté qu’il lui faudra consolider par sa propre action.
La nation américaine, -en guerre contre elle-même pendant quatre ans, dont Obama et le musée de l’islam américain ne gardent visiblement aucun souvenir lorsqu’ils évoquent l’action contre les séquelles de l’esclavage négrier-, c’est aussi la formation du NAAACP (le mouvement pour l’avancement et le progrès des noirs afro-américain, une organisation fondée au tout début du 20ème siècle par un groupe de personnalités juives dont toute la démarche visait à trouver, et aider à se former, des militants et des leaders issus des Afro-américains eux-mêmes).
En ayant entendu Obama, puis écouté la directrice du musée de l’islam, je me demandais : Quel sommet commun, l’angle de l’islam a-t-il, sur ce plan, avec la société américaine ?
Aucune société musulmane ne s’est jamais déchirée, et encore moins lancée dans une guerre civile, parce que certains musulmans voulaient garder leurs esclaves noirs, -leurs « zenj » ou « zanj »-, tandis que d’autres musulmans estimaient qu’on ne devait pas avoir d’esclave.
Pendant que mûrissait puis qu’éclatait la guerre de sécession, cette partie de la société arabo-musulmane basée à Zanzibar (la « terre des noirs »), sans scrupule aucun, sans débat interne, continuait allègrement de pratiquer un trafic de bétail humain qui, de 1840 à 1873, se traduira : pour cet archipel, à peine plus grand que la petite Martinique, -au moyen d’une vaste et cruelle chasse à l’homme noir, menée dans le bassin du fleuve Congo-, par l’arrivée d’un vaste cheptel humain arraché à ses villages.
Cette activité de chasse à l’homme, de chasse à l’esclave zanj, produira, en trente années, trois cent milles victimes privées de tous droits et de toute dignité. Ces hommes, ces femmes et ces enfants parviendront jusqu’à Zanzibar, poussées pendant des semaines, par de petits groupes de razzieurs, en s’étant déplacé à pieds vers leur lieu de malheur, attachés les uns aux autres par le cou, les mains liées…
Il convient de comparer ces chiffres du trafic négrier vers Zanzibar, pour trente ans de traque de l’homme noir du bassin du fleuve Congo, au chiffre du trafic négrier portugais dans le même secteur, pendant une période presque sept fois plus longue. En deux siècles, cet autre odieux trafic arrachera à l’Afrique congolaise deux cent mille de ses enfants. Il pourvoira en esclaves, Sao Tomé et les îles du Cap-Vert. On mesurera, à ces chiffres comparés, la terrible vitesse d’usure de la force de travail servile à Zanzibar et, par conséquent, on imaginera sans peine ce que devait être le quotidien de la condition de l’esclavage noir africain à Zanzibar, esclavage « éclairé » et « modéré » par la douce croyance mahométane.
On se demandera donc sur quel plan, -si l’on doit suivre le discours du Président Obama et les propos des responsables du Musée-, se trouve la contribution de l’islam aux fondements de la nation américaine.
L’émission islam nous a habitués à ces revendications. C’est ainsi qu’elle nous a aussi expliqué : que c’est grâce à l’astrolabe, une invention arabe, une invention « islamique », que Colomb, Cortès et tous les autres, ont pu affronter les flots tumultueux de l’océan atlantique. Sans l’islam donc, pas de voyages espagnols pour trouver les Indes en y allant vers l’ouest au lieu de l’est…
Dans la même veine, une autre émission télévisée nous montrera un « sociologue », je crois qu’il se fait ainsi appeler, un certain monsieur Geisser, directeur de « recherches » au CNRS de son état.
Confronté à un jeune homme appartenant aux Identitaires et se prononçant contre l’islamisation, notre « chercheur » -ne pouvant plus se contenir- lui jettera à la figure : « mais enfin, quand même, c’est l’islam qui nous a apporté la civilisation »…
Pour dire les choses autrement, ce Monsieur Geisser semble appartenir à ce courant du monde « intellectuel » de ce pays qui nous sert et nous ressert la légende de « l’islam des lumières » et celle de la cohabitation harmonieuse « des trois religions », dans l’Espagne conquises par le djihad initial.
Ah, l’islamomanie, qu’est-ce que cela ne fait pas dire, ni découvrir?
Si le monde est ce qu’il est, c’est grâce à l’astrolabe, c’est grâce à l’islam. C’est grâce à cette invention arabe, rendue possible à cause de l’islam, qu’un enthousiasme scientifique et philosophique frénétique a saisi les Européens des 17, 18, 19 et 20 ème siècle, et aussi ceux de ce siècle.
– Sans l’astrolabe, sans l’islam, point de Voltaire affutant sa critique. Evidemment, sans l’islam, il n’aurait pas écrit « Mahomet l’imposteur ».
– Pour sa critique de l’intolérance et du fanatisme religieux, Voltaire aurait peut-être dû chercher du côté de Savonarole et de celui des grands inquisiteurs, cela changeait tout, c’est sûr.
– Sans l’astrolabe, sans l’islam, jamais, bien évidemment, le même Voltaire n’aurait adjoint un laboratoire à son cabinet de travail. Il n’y aurait pas fait des expériences de physique et il n’aurait pas contribué à faire connaître Newton ainsi que sa découverte majeure (la gravité universelle)
– De son côté, malgré l’astrolabe « arabe », malgré « l’islam des lumières » de notre chercheur du CNRS, Newton, un raciste probablement, un ingrat surement, cherchait entre les lignes de la bible en hébreu. Il espérait y trouver un code, et avec lui, des clés vers un savoir plus approfondi. Ah, quel ingrat ce Newton ? Quel « xénophobe », quel méchant raciste que cet homme qui ne cherchait pas la connaissance dans le Coran mais dans la Bible en hébreu. C’était certainement un « extrémiste de droite » ? Le MRAP, SOS-« racisme », devraient le poursuivre à titre posthume et demander sa condamnation ainsi que son interdiction de publication.
– Sans l’astrolabe mahométan et sans « l’islam des lumières », qui « nous ont apporté la culture » -comme dirait notre sagace chercheur émargeant aux fonds publics (nos impôts) du CNRS- les astronomes français du 18ème siècle n’auraient pas déterminé la distance qui sépare la terre de la lune. Ils n’auraient pas non plus déterminé les formes exactes de la terre, aplatie aux pôles et renflée à l’équateur.
– Sans l’astrolabe arabe musulman, sans l’islam des lumières, l’allemand Herschell n’aurait pas découvert la planète Uranus ; les physiciens français du 18ème siècle n’auraient pas inventé le thermomètre à mercure ; l’américain Benjamin Franklin n’aurait pas prouvé l’identité entre l’étincelle électrique et la foudre, il n’aurait pas inventé le paratonnerre. Ouf, on l’a échappé belle. Heureusement, un arabe musulman inconnu avait inventé l’astrolabe, l’islam des lumières était là, il nous transmettra cet outil et son harmonie morale, grâce à cela le progrès scientifique et social sera rendu possible…
– Grâce à cela, le chimiste français Lavoisier pourra réaliser la synthèse de l’eau (l’électrolyse). Sans le merveilleux astrolabe mahométan, il n’aurait pas jeté les bases de la chimie moderne. Sans l’astrolabe, sans l’islam des lumières, nous ne disposerions pas d’une technique qui permettra, -dans un futur qu’il faut souhaiter pas trop éloigné-, à une économie rationnelle, de fabriquer l’eau comme on fabrique des savonnettes, pour ainsi mettre fin aux pénuries chroniques d’eau inconcevables sur une planète baignant dans l’hydrogène et l’oxygène.
– Sans l’astrolabe arabe mahométan, sans l’islam des lumières, le Suédois Linné et le Français Jussieu n’auraient pas renouvelé la botanique ; les frères Montgolfier n’auraient pas construits les premiers ballons dirigeables et Léon Gambetta n’aurait pu quitter Paris à bord d’un dirigeable pendant le siège prussien pour s’en aller organiser les armées de la troisième République ; plus tard, l’aéronautique française n’aurait pas connu l’essor que l’on sait et l’allemand Werner Von Braun n’aurait pu donner ses satellites et ses fusées à une Amérique qui enverra trois des siens poser le pied sur la lune.
– Sans l’astrolabe arabe, sans l’islam des lumières, l’anglais James Watt au début du 19ème, après Denis Papin à la fin du 17ème siècle, puis Cugnot au début du 19ème n’auraient pas trouvé comment domestiquer et utiliser l’énergie de la vapeur. Cugnot n’aurait pas conçu et construit l’ancêtre de la locomotive. On n’aurait pas connu les navires à vapeur raccourcissant les distances séparant les hommes ; l’anglais Watt n’aurait pas révolutionné l’industrie textile.
Ah, sans l’astrolabe mahométan, sans l’islam des lumières…
Il avait bien raison notre islamo-maniaque du CNRS de mettre ses pas dans ceux de ce brave Obama et dans ceux des audacieux découvreurs de vérités nouvelles de l’émission islam.
En effet, sans l’astrolabe, vous imaginez Schrödinger écrire ses fameuses équations ? Impossible, je vous dis, impossible !
Comment Bourbaki aurait-il pu faire, lui aussi, progresser les mathématiques ? Impossible ! Impossible ! Impossible !!!
Sans l’astrolabe, sans l’islam sans lequel un arabe anonyme n’aurait pu le concevoir et le construire, vous pouvez imaginer qu’Einstein ait eu l’idée de la relativité restreinte? Comment l’Abbé Lemaître et comment le physicien Juif d’URSS Frydman, auraient-ils pu, chacun de leur côté, formuler l’hypothèse de l’expansion de l’univers à partir d’un point hyper dense (une singularité, disent les physiciens, pour parler d’un point infiniment plus petit qu’une tête d’épingle qui renfermerait tout l’espace et toute l’énergie)?
Sans l’astrolabe et sans l’islam des lumières, comment le Juif viennois Freud aurait-il pu imaginer le rôle de l’inconscient, la fonction des rêves ? Comment le Juif Claude Levy-Strauss, comment l’Américain protestant Morgan auraient apporté ce qu’ils ont apporté l’un et l’autre à l’anthropologie comme science et à l’étude précise de populations dites primitives ? Impossible je vous dis, ils n’auraient pas pu.
Et Marx, comment aurait-il pu analyser les contradictions de l’accumulation du capital, comment aurait-il pu remettre la dialectique idéaliste sur ses pieds matérialistes, sans l’astrolabe et sans « l’islam des lumières » ?
Et les Chinois antiques, comment auraient-ils pu inventer le concept de Yin/Yan, sans l’islam des lumières, sans l’astrolabe qui viendraient plusieurs millénaires plus tard ? Hegel n’aurait jamais imaginé la dialectique de l’idée absolue. Theylard de Chardin, prêtre et paléontologiste n’aurait pas cherché à unir la conviction catholique profonde qui l’animait à ce que la science mettait à jour et confirmait l’évolution des espèces et l’histoire chaotique et dynamique de l’univers.
Sans l’astrolabe et sans l’islam des lumières, Gutenberg n’aurait pas inventé l’imprimerie, les Juifs qui avaient racheté la Galilée à prix d’or au sultan ottoman n’auraient pu en faire un centre mondial de la diffusion de la Kabbale…
Ils sont Fortiches, Obama et ses déclinaisons de l’émission islam et du CNRS…
Enfin nous apprenons à qui nous devons « la culture », notre culture en particulier, et les découvertes. Chapeau bas, faisons, nous aussi, comme ce Président américain, saluons le gardien de la Kaaba et réécrivons l’Histoire. Faisons nous aussi comme ce Monsieur Geisser, cessons de croire que nous devons à nous même ce que nous avons découverts et construits.
Pour parler plus clairement : à bas le libre arbitre ! À bas la liberté politique et le Droit procédant des décisions des humains organisés ! Vive la soumission ! Vive la charia ! Vive la dictature de la charia! Vive les potences et autres moyens délicats de mettre fins à la contestation de la part des apostats et autres impies !!!!
Alain Rubin
1) Au Maroc de la première partie du 20ème siècle, lorsque la scolarisation des campagnes restait faible, la masse berbère, majoritaire dans ce pays, continuait à résister à l’arabisation linguistique. Dans les campagnes, en dehors de l’élite sociale arabe, descendante des conquérants, seuls les Juifs possédaient la langue arabe, en plus du judéo-arabe et/ou du judéo-espagnol, ainsi que de l’hébreu pour les plus érudits.