« Si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée sous quinze jours ni maisons, ni subsistance, ni armes, ni habitants … »
(Général Louis-Marie Turreau de Lignières au Comité de salut public).
Plus les jours passent et plus je me dis que la France ressemble de plus en plus à Cuba, à l’ex-URSS ou à la Corée du Nord : le débat d’idées y est interdit. Hier, j’ai écrit un article sur les guerres de Vendée et le film « Vaincre ou mourir ». Un film descendu en flamme par la presse de gauche. Les moins féroces (ou les plus honnêtes ?) critiquaient « un film à petit budget, réalisé avec les figurants du Puy-du-Fou ». Et que penser de la charge de Christine Tasin sur « Résistance Républicaine » ? Un article au vitriol, d’une vulgarité argotique qui sied mal à une dame (de surcroît agrégée de lettres, sauf erreur ?) et d’une virulence que ne renieraient pas Sandrine Rousseau et Clémentine Autain.
Au final, Madame Tasin nous dit qu’elle n’ira pas « voir cette merde ». Dont acte !
J’admire sa capacité à assassiner un film qu’elle n’a pas vu, bien que cela ne traduise pas une grande rigueur morale et/ou une grande honnêteté intellectuelle. Je n’en dirais pas plus.
Moi, « Vaincre ou mourir » m’a ému, comme j’ai été ému, il y a quelques années, par un autre film à budget restreint, le « Diên Biên Phu » de Pierre Schoendoerffer (1).
Mon article m’a valu une volée de bois vert de la part des défenseurs inconditionnels de la Révolution. Pour Michelet, elle était un tout et il est interdit de penser, encore moins d’écrire, qu’elle a été criminelle et funeste pour la France. Et bien, je m’arroge ce droit !
Un quidam m’a fait remarquer que toutes les guerres sont meurtrières et que les Vendéens avaient autant de sang sur les mains que les « Bleus ». Un autre m’a dit que j’adhérais « bêtement aux thèses nauséabondes des frères de Villiers ». Un troisième, enfin, me déclare que je réveille « des haines franco-françaises alors que les idéaux de la Révolution ont inspiré le monde entier ».
Je me fais un devoir de répondre à la mauvaise foi de ces allégations fallacieuses.
La France des « intellectuels », celle qui pense, qui parle fort et occupe les plateaux-télé pour nous inculquer la bien-pensance, avait découvert, puis honoré, puis adulé Alexandre Soljenitsyne au début des années 1970, quand, avec la parution de son livre « Une journée d’Ivan Denissovitch » (2), il faisait découvrir au monde libre l’univers concentrationnaire soviétique sous Staline. Pourtant, depuis les témoignages de dissidents soviétiques comme Dimitri Panine, on savait ce qu’était le Goulag, mais des acteurs, des écrivains, des philosophes (comme Jean-Paul Sartre), préféraient nier son existence pour « ne pas affoler Billancourt ». Puis ces mêmes intellectuels ont dénigré et rejeté en bloc l’œuvre de Soljenitsyne quand ce dernier a défendu l’âme russe, la foi chrétienne et la nation.
Le coup de grâce a été donné quand il a comparé la révolution d’octobre 1917 à la Révolution française. Puis, qu’il a accepté, en septembre 1993, à la demande de Philippe de Villiers, de se rendre en pèlerinage aux Lucs-en-Boulogne, en Vendée, là où les « Bleus » massacrèrent 500 personnes dont 110 enfants. Sur place il prononça un long discours… qui ne fut pas relayé par les médias.
Le grand écrivain ne semblait pas conquis par notre Révolution quand il déclarait :
« Longtemps, on a refusé d’entendre ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, que l’on brûlait vifs : les paysans pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite, mais que cette Révolution opprima jusqu’à la dernière extrémité… Ces paysans se révoltèrent contre la Révolution… Les hommes ont fini par se convaincre de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société ; qu’elles ruinent le cours naturel de la vie ; qu’elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires ; qu’aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupule; que dans son propre pays, elle est cause de morts innombrables, d’une paupérisation étendue et d’une dégradation durable de la population… Puisque Lénine a ordonné aux Bolcheviques : « Il nous faut des Vendée », Soljenitsyne est venu vous dire : « Il nous faut des Vendéens. Et qui se souviennent »… »
Non, notre Révolution ne sert pas de référence morale au monde entier ; des tas de gens la trouvent barbare. Pour moi, elle a tué « le Trône et l’Autel » au profit de l’athéisme maçonnique.
Passons rapidement « aux thèses nauséabondes des frères de Villiers ». Je n’ai jamais caché ma sympathie, mon admiration et mon respect pour Philippe de Villiers, homme de convictions, créateur du Puy-du-Fou, de « Radio-Alouette », et du « Vendée globe », entre autres.
Philippe de Villiers est un remarquable historien. Je vous conseille la lecture de son dernier roman : « La valse de l’adieu » (3). En revanche, je ne suis pas séduit par son cadet. Le général Pierre de Villiers est devenu la coqueluche des plateaux-télé depuis la sortie de son livre « L’équilibre est un courage » (4). Quand il a quitté son poste de Chef d’état-major des Armées, il a commis un bouquin assez indigeste intitulé « Servir » (5). Ce livre aurait dû s’appeler « Servir la soupe » tant ce brave général y flagornait les hommes de pouvoir. L’année suivante il sortait un autre livre : « Qu’est-ce-qu’un chef ? » (6) qui enfilait les fadaises et les lieux communs propres à toutes les formations en management. Les bonnes pages étant inspirées par « Le rôle social de l’officier » d’Hubert Lyautey. Je n’ai lu que quelques extraits de son dernier opus et je n’ai absolument aucune envie de l’acheter.
Le général de Villiers est certainement un grand soldat mais il y a, entre Philippe de Villiers et son frère, la différence qui existe entre un homme de convictions et un homme de servitude (j’allais écrire « de servilité »). D’ailleurs les médias aux ordres ne s’y trompent pas : Pierre de Villiers est reçu par toutes les chaînes de radio ou de télé. Et, tel un curaillon de gauche, il nous explique comment intégrer les « jeunes » de banlieues par le sport. C’est un baratin lénifiant qu’on nous sert, en gros, depuis la nomination de « Nanard » Tapie comme ministre de la Ville.
Pour le général de Villiers, il faudrait un… Didier Deschamps pour redresser la France. Depuis que je l’ai entendu dire : « Moi j’écris moi-même mes livres », subodorant fielleusement que ce n’est pas le cas de son frère aîné, je le trouve même un peu « foireux », pour rester poli.
Venons-en au dernier point : la barbarie était dans les deux camps ; les Vendéens étant aussi cruels que les « Bleus ». Essayons – honnêtement – d’y voir clair ! Pour ce faire, j’invite mes lecteurs à se reporter aux livres cités dans mon article d’hier (les livres sur la Vendée ne manquent pas !).
Lorsque la révolte éclate, en mars 1793, des violences sont commises par quelques groupes d’insurgés ; le paysan vendéen n’est pas un tendre. Mais elles se raréfient à mesure que s’établit un semblant de discipline dans l’« Armée Catholique et Royale ».
À la suite des premières victoires, les Vendéens font de nombreux prisonniers. Certains sont utilisés comme boucliers humains, notamment à la bataille de Chemillé et de Saumur. Cette tactique était inefficace car les prisonniers réussissaient à s’échapper. Elle sera donc rapidement abandonnée.
Des chefs vendéens, dont Athanase Charette de La Contrie, proposent alors des échanges de prisonniers, mais cette proposition est systématiquement rejetée par les Républicains qui refusent toute négociation avec les « Brigands ». Les prisonniers sont alors internés, et leur traitement varie beaucoup selon les chefs. D’après Lucas de La Championnière, au printemps 1793, à Legé, ville aux mains de Charette, les exécutions sont rares tandis qu’au Port-Saint-Père, les rebelles commandés par La Cathelinière exécutent tous leurs prisonniers.
Dans l’ « Armée du bocage », les généraux d’Elbée, Bonchamps, Lescure et La Rochejaquelein font preuve de clémence, (d’Elbée réussira à empêcher ses hommes de massacrer 400 prisonniers après la bataille de Chemillé). Lescure sauve plusieurs centaines de Républicains lors de la première bataille de Châtillon, tandis que Bonchamps, mortellement blessé à la bataille de Cholet, parvient, avant sa mort, à empêcher ses hommes de massacrer 5 000 prisonniers républicains qui sont ensuite relâchés. Lucas de La Championnière, qui est officier dans l’« Armée du marais », rend compte, en septembre, des différences avec la Grande Armée ou « Armée du bocage » :
« L’esprit des paysans qui composaient les détachements de la Grande Armée était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats. Les autres revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu’ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s’emparaient de leurs dépouilles. »
En Anjou et dans le Haut-Poitou, les habitants républicains sont soumis à une très étroite surveillance tandis que les soldats « bleus » sont maintenus en prison.
D’après des témoignages de Républicains, à Mortagne-sur-Sèvre les 2 000 prisonniers sont bien traités par la population, les gardiens et le général Sapinaud. Mais à Châtillon-sur-Sèvre, où sont enfermés 3 000 prisonniers, le gardien fait exécuter tous ceux qui cherchent à s’évader.
Après les victoires de mai 1793, les Vendéens font un nombre considérable de prisonniers mais ne sont pas en mesure de les garder. Une proposition du général Donnissan est alors adoptée par l’état-major vendéen : les prisonniers sont relâchés contre le serment de ne plus prendre les armes contre les Vendéens. Ils sont ensuite tondus afin de pouvoir être reconnus s’ils trahissent leur serment ; les tondus repris seront fusillés. Ainsi 3 000 prisonniers républicains sont relâchés après la bataille de Thouars, 3 250 après la bataille de Fontenay-le-Comte et 1 100 après la bataille de Saumur. 25 000 prisonniers auraient été tondus. La Convention refuse cependant de reconnaître la validité de ce serment, les soldats tondus sont renvoyés au combat une fois leurs cheveux repoussés.
Le 22 juin, la Convention décrète que tout homme qui prêtera ce serment sera : « déclaré lâche et déserteur de la liberté, comme tel privé du droit de citoyen pendant dix ans et mis en état d’arrestation. » À partir de l’été 1793, le conflit devient beaucoup plus brutal.
En septembre, l’Armée de Mayence est envoyée dans l’Ouest. Elle avait capitulé devant les Prussiens après le siège de Mayence puis remise en liberté contre le serment de ne plus combattre la première coalition. L’état-major de l’« Armée Catholique et Royale » les déclare traîtres à leur serment, puisqu’ils combattent les défenseurs de la monarchie, et proclame qu’il ne sera pas fait de prisonniers mayençais, mais ce ne sont que des mots. À Fougères, 800 prisonniers sont relâchés après avoir été tondus, ceux pris à Avranches sont également libérés. Henri de La Rochejaquelein libère 150 blessés républicains à Antrain.
Lorsque la deuxième guerre de Vendée éclate en 1795, Charette capture 300 Républicains lors de deux attaques surprises. Un échange de prisonniers est proposé aux Républicains mais il est refusé par ces derniers. En août, Charette ordonne l’exécution de tous les prisonniers en représailles des massacres de Quiberon. Six hommes seulement seront épargnés.
Le nombre des victimes d’exactions vendéennes n’est pas connu, 2 à 3 000 prisonniers sont tués lors des principaux massacres (Machecoul, Châtillon, Le Pallet, Bouin, la route de Cholet et Belleville). 2 à 3 000, donc, du côté vendéen, dix fois plus du côté des « Bleus ».
De plus, les Vendéens exécutaient des soldats (à quelques exceptions près), les Républicains décimaient des civils : hommes, femmes, enfants, vieillards… et parfois aussi, le bétail.
Emmanuel Macron, qui ne sait plus quoi inventer pour battre sa coulpe au nom du peuple français, a décrété que nous commémorerions tous les ans le génocide… rwandais, et que cette tuerie interethnique figurerait dorénavant dans les programmes scolaires. Préalablement il avait décrété arbitrairement que le 24 avril deviendrait la journée nationale de commémoration du génocide… arménien. On se demande en quoi ce génocide nous concerne ?
Je ne sais pas si Emmanuel Macron est fou, immature, irresponsable, ou machiavélique, je lui laisse le bénéfice du doute, mais il serait bon de rappeler à ce gamin narcissique, qu’il est AUSSI le président de la République française ? S’il veut vraiment commémorer des génocides, pourquoi ne pas commencer par ceux pour lesquels une contrition nationale serait ô combien légitime.
Par exemple, le « populicide » vendéen décrété par la Convention en 1793.
On pourrait, on devrait, apprendre aux petits Français que la Convention a fait assassiner quelques centaine de milliers de Vendéens : femmes, enfants, vieillards… On pourrait aussi leur parler des deux tanneries de peau humaine – dont celle des Ponts-de-Cé – qui permettaient aux généraux républicains (et à Saint-Just lui-même) de se pavaner fièrement avec des culottes en peau de Vendéens ; de cette graisse (de femme) fondue qui, d’après Carrier, était excellente pour les moyeux de charrettes (7) ; des « colonnes infernales » de Turreau de Lignières, etc.
Alexandre Soljenitsyne, victime du Goulag soviétique, a bien fait de venir en Vendée en 1993 pour rafraîchir nos mémoires car, si la France doit rougir de son passé, qu’elle le fasse à bon escient !
Éric de Verdelhan
1)- « Diên Biên Phu » film franco-vietnamien, réalisé par Pierre Schoendoerffer en 1992.
2)- « Une journée d’Ivan Denissovitch » (en russe : Один день Ивана Денисовича) est un roman d’Alexandre Soljenitsyne publié en URSS en décembre 1962 et en France en 1973.
3)- « La Valse de l’adieu », de Philippe de Villiers ; Plon ; 2022.
4)- « L’équilibre est un courage » de Pierre de Villiers ; Fayard ; 2020.
5)- « Servir » Fayard ; 2017.
6)- «Qu’est-ce-qu’un chef ? » Fayard ; 2018.
7)- Comme quoi les suppôts de l’oncle Adolf n’ont hélas rien inventé !
selon mme Tasin, la “republique” qui s etait imposee a la majorite etait attaquee, menacee, donc elle ne faisait que se defendre en massacrant les vendeens ; j ai entendu au lycee les memes aneries de la part d une prof marxiste qui defendait la dictature en urss “victime de l encerclement capitaliste’
Bel article. Les vendéens, comme les ardéchois, font partie de ces peuples que rien n’abat et qui restent généreux en dépit de tous les malheurs. Les haines franco-françaises sont bien sûr des exercices pour désoeuvrés ou opportunistes…Je me suis toujours méfié des bonapartistes et mon grand père, qui connaissait la Révolution comme sa poche, me disait que le 14 juillet était “la Fête de la canaille”.
Cette révolution a remplacé les aristos par des fonctionnaires arrogants et de plus en plus incompétents mais collectivistes et comme le mariage pour tous qui comme previsible a conduit a a la théorie du genre cela fait jouir lesmarxistes et autres trotskistes comme cette chère Ch.Tasin indécrottable gauchiste qui ne semble pas vouloir faire la relation entre ses idees de gauche et la situation de la France
Cette horreur de révolution a installé notre fameuse république et ses non moins fameuses valeurs , et l’ensemble est la cause de l’effondrement de la nation .
Avec internet aujourd’hui, chacun peut s’informer, chercher, creuser, recouper et … douter.
L’histoire de la naissance de la république n’est ni rose ni douce et ceux qui l’ont “inventée” n’étaient pas des anges.
L’histoire de la Vendée est une horreur et c’est un furoncle putride à la face de la république. Quand on voit l’acharnement des staliniens infects de la soit disant pensée laïque soir disant libre … contre une statue de la Vierge Marie à l’ile de Ré, on voit bien toute la fraternité dont ces citoyens républicains ont capables.
Nier l’histoire ne l’efface pas.
PS : au sujet du film j’ajoute que pour une fois que nous n’avons pas des bourrages de crâne de la gauche dans une fiction, de “pousse-au-crime” vers “l’intégration” des peuplades venues d’Outre-Méditerranée, tous les patriotes auraient dû être d’accord pour l’encenser et non pour le démolir ! Les arguments de la gauche suffisent à cela. Mais il semblerait que toute vérité ne soit pas bonne à accepter. Et si je peux m’indigner contre les crimes de la féodalité, je suis outrée par les crimes de la Révolution qui dépassent en cruauté tout ce qu’on peut imaginer à l’égard du peuple et des paysans qu’elle prétendait justement défendre ! Je suis d’accord avec vous.
Si les Français de souche sont si rares c’est bien faute aux révolutions et aux génocides, dont celle de 1789 fut la plus prolixe ! Vous évoquez l’article de Mme Tasin. Ne voulant pas me fâcher avec elle j’ai retenu mon propos. Néanmoins, elle voudra bien reconnaître ses contradictions car c’est sur son site qu’elle rendit hommage au patriotisme d’un tout jeune Vendéen. A propos, dommage qu’elle se mette les royalistes à dos car ils comptent parmi les plus vaillants défenseurs de la France et de ses valeurs !
Oui, elle m’a déçue.
Un article qui me donne encore plus envie d’aller voir ce film, et tant pis si cela constipe les rageux.
D’ailleurs on entends toujours presque toujours “république” et rarement “France”
venant de la bouche des laïcards de gauche et de droite (par-contre défiler avec les sectateurs de mahomet, la leur laïcité ils l’oublient!)Pour ce qui est des gauchistes ayant viré de bord je m’en suis toujours méfié: Rouge un jour Rouge toujours
Ca n’est pas sérieux comme propos. Les causes sont différentes. En outre le “goulag” préexistait à la Révolution de 1917 ils fonctionnaient déjà sous les tsars. Quant à la monarchie française elle préférait les galères ou la déportation
Aaaaah génial Degorde
On voit là la lumière du génie et de la “déesse raison” dont se targuait ce givré de Robespierre prétendant incarner “la vertu” .
Bref , une franche rigolade . Donc le “goulag” aurait préexisté à la “sainte” et “glorieuse” vérolution de 1917 fille assumée de celle de 1789 en France ? A la bonne heure ! M’enfin faut voir ! Et même si on pouvait , en tirant fortement sur les cheveux , admettre une équivalence entre l’ancien et le nouveau régime , on devrait dire tout ça pour ça !? Quel gachis !
Mais non “l’argument” est très faible , nullissime , non fondée en FAITS ni argumenté , complètement anachronique car “les tsars” doivent être distingués , différenciés , et resitués dans le cours d’une histoire mouvementée . Pour faire court , pas sur du tout que l’on ai connu sous les Tsars l’équivalent de l’Holodomor
Superbe 2ème article Merci Eric au plaisir de lire la suite
Le labo de la fisdeputerie. Même pas besoin de lire l’article. Ça pue le troskisme..
Excellent article.
Comme je l’ai déjà écrit, les valeurs de la République, auxquelles on ne cesse de se référer, sont: le génocide (Vendée), les camps d’extermination (pontons de Rochefort, noyades de Nantes) et l’intolérance, en particulier religieuse.
L’intolérance religieuse n’existait pas sous la monarchie ? Par exemple la révocation de l’Edit de Nantes et la répression contre les protestants dans les Cévennes qui fit de milliers de morts ?
En 2012/13 sortait le film réalisé par Dean Wright : Cristéros” qui, à sa sortie connut le même dénigrement que “Vaincre ou mourir”.
Ce qui m’a incité à aller le voir en bande d’amis. Pour ma part, j’ai prévu de voir ce film de Nicolas de Villiers lundi avec ma femme et des amis.
N’en déplaise à ses détracteurs (trices).
A la Vendée et au goulag vous auriez pu ajouter les camps du régime “national-socialiste” .
Il y a une filiation physique et “spirituelle” , génétique , mécanique entre ces différents visages du totalitarisme moderne à un niveau industriel et donc pire que les précédents des siècles passés , aggravé par une haine pathologique autodestructrice de soi
Bonjour, je partage totalement votre premier article sur le populicide vendéen et celui-ci dessus; Pour ce qui est de Mme TASIN dont beaucoup font l’éloge , son attitude n’a rien d’étonnante pour moi puisque voulant il y a quelques années dénoncées sur son site Robespierre, la terreur et le massacre des vendéens, j’en ai été banni ; Donc quand cette personne défend le droit à la liberté d’expression et l’a dit bafouée par ses opposants, elle agit exactement comme eux et en est fière. Mais tout est dit lorsque l’on sait qu’elle a été formatée à la pensée marxiste léniniste. Je soutiens Poutine et la Russie à fond et je déteste toutes les gauches (la mauvaise droite y compris)
Adhesion totale chère madame perso je vais plus loin : un athée ne possède pas d’intelligence réelle cette fausse intelligence est compensée par de la culture, de l’érudition et des automatismes acquis lors de multiples prises de paroles en public. Une personne véritablement intelligente ne peut qu’être croyante ou agnostique …
La mémoire du génocide vendéen est bien présente dans les 4 départements concernés (Loire-Atlantique, Vendée, Maine et Loire et Deux-Sèvres). Une association dont je m’honore de faire partie entretien cette mémoire depuis près de cent ans en érigeant des monuments, des plaques mémorielles, éditant des livres et des messes pour les âmes de nos aïeux.
Garder la mémoire à été une nécessité face à l’entreprise de mémoricide organisée par la république.
L’association “Souvenir Vendéen” accueille toutes personnes le souhaitant.
Nous avons une page Facebook.
Merci à Riposte Laïque de faire passer cette publicité.
Utrique Fidelis
André, concernant le Donbass, en tant que descendant des rescapés vendéens de 93, je suis entièrement en accord avec vous.
L’histoire de la résistance vendéenne pourrait être assimilée et comparée à celle du Donbass qui dure depuis 2014. Deux guerres fratricides qui ont fait des milliers de morts sans aucune intervention extérieure. Je m’étonne que cette comparaison vous ait échappée ?
Vous avez raison.
Bravo pour cette leçon d’histoire ! Quant à Mme Tasin, je ne la lirai plus………
réponse à Rems : il y a longtemps que je ne la lis plus. Soyons sérieux…
Rems : je ferai de meme , j’ai été choqué par les propos vulgaires et les réponses à certains commentateurs qu’elle a carrémment envoyé promener . Aussi, dans un autre article , quelques jours avant, sur les rois de France , on a dit des choses injustes , on a trainé Saint Louis dans la boue et affirmé que nos rois ont été des esclavagistes et des bons à rien. Cela dénote un manque de connaissances de la belle histoire de France en oubliant que ce sont les rois de France qui ont crée le Regnum Francorum et ont préservé celle qui est devenue la religion chrétienne. Hélas! , pas assez de place ici pour dire plus mais l’héritage que les rois de France nous ont laissé est considérable car ils ont géré le pays en “bons pères de famille ” alors que certains, en ce moment sutrout, le bradent et le bafouent.
exact ! Les mêmes qui conspuent la religion catholique et la chrétienté ouvrent grand les portes à l’islam.
Qui peut croire au hasard ?
Idem
Je ne goûte guère àu langage châtié, mais pour le reste, je doit avouer être en osmose avec l’article de Mme Tassin sur Resistance Républicaine. Rien à ajouter tout est dit.
C’est votre droit. Personnellement je m’interdit de démolir un film que je n’ai pas vu ou un livre que je n’ai pas lu: c’est une question d’honnêteté intellectuelle.
Eric, en général moi aussi, mais connaissant l’origine et la genèse du film, il me semble pas nécessaire de le voir pour affirmer que son but n’est pas le simple divertissement, mais bien de véhiculer certaines idées légitimistes.
et alors quand bien meme ou est le probleme ?
Ici ou sur MINURNE je n’ai qu’une chose à dire : Merci Eric pour ce travail que vous faites.
On comprend mieux la protection dont semblent jouir ici certains islamo-nationalo-lepénistes néo-paiens prosélytes et sclérosés penchant dangereusement vers la mélenchonie quand on les voit ressortir de leurs terriers sporadiquement toujours sur les mêmes thèmes . Suivez mon regard
Le lapin sort de son terrier quand les carottes sont appétissantes Monsieur Peripathos qui voit des Lepenistes et des islamophiles partout.
La laicité idéologique à la française, prosélyte avec ses fanatiques , pseudo-religion de substitution la “nature” ayant horreur du vide , est islamophile explicitement ou implicitement . Soit par idéologie , un même fort tropisme pour le totalitarisme ( prétendument “théo”cratique dans le cas de l’islam et prétendument “démo”cratique dans le cas de la république française ) , soit par tactique pour achever la destruction d’une civilisation profondément enracinée et inscrite dans la pierre si ce n’est dans les esprits .
On a bien vu les fantasmes égyptiens d’un Bonaparte risible se prenant pour Alexandre le grand ( celui ci n’était pas un idéologue et avait eu pour précepteur …., excusez du peu , Aristote )
il a fallu 70 ans pour que le goulag soit dénoncé, il a fallu 200 ans pour que le génocide des vendéens (et autres petites gens) le soit, l’histoire s’accélère donc
Soljenitsyne nous a dit : “vous entrez d’où nous sortons.” C’était en 1993…
Le goulag dénoncé ? Pas tant que ça !
Quant au génocide vendéen , non seulement il n’est pas dénoncé mais il est nié explicitement ou esquivé avec une mauvaise humeur ou un agacement évident !
Il fallait voir la tronche encore plus maussade que d’habitude et les aboiements de L.Joffrin face à une Charlotte d’Ornellas très pertinente et affutée
Bonsoir Monsieur de Verdelhan, habitant les terres angevines de ces batailles vendéennes, la mémoire est toujours bien ancrée dans les têtes et dans la Terre et nul besoin d’en rajouter à vos deux excellents articles, un mot, un seul suffit : MERCI ! Belle soirée à vous.
A noter que le (Général Louis-Marie Turreau de Lignières au Comité de salut public) est sur l’Arc de Triomphe de Paris !.
Merci Monsieur Verdelhan pour cet article ainsi que le précédent. Étant Angevin et ma femme Vendéenne, nous sommes tous les deux très intéressés par cette période peu glorieuse de la Révolution de 1789.
Comme vous j’ai été choqué par l’article incendiaire de Christine Tasin.
Christine Tasin… celle qui, dans sa jeunesse, défilait avec son badge “touche pas à mon pote”. Le temps est passé mais pas la mémoire reste et qu’attendre d’autre de ces convertis qui changent d’opinions selon les saisons. Comme le disait E. Faure, ministre de TOUS les gouvernements de la IVe à la Ve, à propos des girouettes : “Ce n’est pas la girouette qui tourne, mais le vent”, et il savait de quoi il parlait le bougre, une belle carrière !
Oui le côté girouette est resté : première déception lorsque Christine Tasin a expliqué qu’elle ne renouvelait pas son adhésion à Reconquête car Eric Zemmour était partisan de la retraite à 64 ans, quelle tolérance et quel amour réel de la France : le travail de Philippot est très bien mais je ne l’entends pas dénoncer comme Eric le premier fléau mondial : l’islam donc quitter Reconquête pour un point de divergence c’est pitoyable et plutôt révélateur
J’ai commencé à avoir des doutes depuis la fameuse idée de voter NUPES aux Législatives. On voit le résultat. Et encore si Christine Tasin avait assumé s’être trompé avec ce plan farfelu. Résultat: les patriotes sont divisés pour un Oui ou pour un Non. Et Éric Zemmour désigné comme le coupable. La dérive de RR m’inquiète car finalement ça décrédibilise les batailles menées par les patriotes. Cette intolérance m’a écœurée au point que je ne souhaite plus écrire. Mais qu’elle fasse attention, un jour ou l’autre, ça va se retourner contre elle. Il y a eu trop de girouettes durant la crise Covid!