La vie détruite de Fatima E. et de ses sœurs stigmatisées

“Aujourd’hui, toute critique de l’islam est un blasphème.” – Ivan Rioufol, Le Figaro, novembre.
Les actes antichrétiens sont essentiellement du vandalisme des églises. Les actes antisémites des attaques violentes contre des Juifs ou des profanations de cimetières juifs. Les actes antimusulmans ne sont que de malheureux graffitis ou dépôts de charcuterie à l’entrée de mosquées. Jamais un Musulman n’a été agressé physiquement.

Le 12 octobre 2019, une réunion du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté se tient à Dijon. Une femme affublée d’un long rideau noir y accompagne des élèves. Le chef du groupe du Rassemblement national au Conseil régional, Julien Odoul, se lève et déclare que la présence d’une femme portant un voile islamique dans un bâtiment public est incompatible avec les valeurs de la République : “Nous sommes dans un bâtiment public. Madame (car Monsieur Odoul est poli. Rien à voir avec la “bête immonde” et le “bâtard sioniste” de frère Chaambi, cependant lui applaudi par la foule !) a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue (concession plus qu’aimable), mais pas ici. Au nom de nos principe républicains, c’est la laïcité.

C’est la loi du République, pas de signes ostentatoires. ” le tout d’une voix posée. Il n’a été ni menaçant ni violent. Ses paroles ont immédiatement suscité l’hostilité des autres participants. Le rejeton de la femme en noir, s’est précipité dans ses bras (scène préméditée, combinée, probablement rémunérée). Elle a quitté la pièce ostensiblement, accompagnée par les autres enfants.

L’événement a été immédiatement et largement évoqué dans les médias partout en France. Odoul décrit comme provocateur et “raciste islamophobe” méprisable. Les dirigeants des autres partis politiques français ont sommé Marine Le Pen d’exclure Odoul de son parti. Elle a répondu qu’Odoul avait été “maladroit”. Ne l’a pas exclu.

Une pétition intitulée “Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des Musulmans ?”, a été publiée dans le journal Le Monde, et la France s’y trouve accusée de « stigmatiser les musulmans, pauvres “victimes de racisme”, de “ségrégation” et d'”ostracisme”. Le texte dénonce la décision de certaines administrations publiques de “surveiller les signes de radicalisation parmi leurs employés musulmans”, sans mentionner le tout récent attentat terroriste de la Préfecture de police, au cours duquel quatre policiers ont été assassinés par un de leurs collègues converti à l’islam. La pétition ne mentionne pas que c’est cet attentat qui a incité les administrations à mettre en place des mesures préventives. La pétition a été signée par 90 écrivains, acteurs et professeurs d’université musulmans, et non musulmans. Depuis lors, plus de 230.000 personnes l’ont signée. Quelques jours plus tard, une autre pétition, signée par une centaine de musulmans, a été publiée dans Marianne. “Le voile est sexiste et obscurantiste”. Il concernait seulement le voile islamique : “Le port du voile est le signe ostentatoire d’une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c’est stigmatiser leur présence dans l’espace public”.

Depuis lors, les débats sur le voile islamique en France se poursuivent sans interruption.
L’apparition du voile islamique en France est relativement récente. Ce colmatage provocateur rapidement devenu bien davantage qu’un signe religieux. La plupart le considèrent comme bannière de l’islam radical et symbole d’une tentative manifeste de transformer en profondeur la société française.
Les tentatives à grande échelle d’introduire l’armure en question dans les écoles et les lycées ont commencé en 1989. Peu de temps après, les organisations musulmanes qui avaient exigé que les fillettes aient le droit de porter leur torchon à l’école ont également ordonné une modification des programmes d’histoire, aux fins que la civilisation musulmane soit présentée d’une manière plus “positive”.

Quelques années plus tard, des enseignants ont commencé à signaler au ministère de l’Éducation nationale qu’il était désormais impossible de parler de la shoah en classe sans être violemment provoqué par les élèves musulmans. Le Ministère de l’éducation nationale a modifié les programmes d’histoire. Aujourd’hui, la civilisation musulmane est décrite dans les manuels comme ayant beaucoup apporté au monde et à l’Europe. Toute référence aux massacres commis par des musulmans en est exclue.

Le Ministère est resté sourd aux signaux des enseignants, plusieurs d’entre eux ont écrit un livre, « Les Territoires perdus de la République », publié en 2002, sous la direction de l’historien Georges Bensoussan. Le livre incitait le ministre de l’époque à demander à un universitaire, Jean-Pierre Obin, de lancer une enquête et de rédiger un rapport, qui a été rendu en septembre 2004. Le rapport soulignait la gravité de la situation ; les professeurs d’histoire ne peuvent parler de la shoah en présence d’élèves musulmans, mais pas non plus d’Israël ou des Croisades. Le rapport ajoutait que partout où des élèves juifs sont en contact avec des élèves musulmans, des affrontements se produisaient et qu’en cas d’incident grave, les responsables ne punissaient jamais les agresseurs mais conseillaient aux parents juifs d’inscrire leurs enfants ailleurs. Les grands médias ont immédiatement déclaré le rapport “islamophobe”. Il n’a eu AUCUN effet !

Pendant le même temps, dans les banlieues où les communautés musulmanes gagnent en importance les femmes non voilées sont insultées, agressées, parfois violées, soumises à des viols collectifs dans des caves. À Vitry, en octobre 2002, une jeune fille musulmane non voilée, Sohane Benziane, 17 ans, a été brûlée vive. À Marseille, une jeune femme musulmane non voilée, Ghofrane Haddaoui, 23 ans, lapidée. Les non musulmans refusant de se soumettre à la loi des gangs et des islamistes, sont partis, les quartiers en question sont devenus de véritables tord-boyaux où même les policiers armés n’osent pénétrer.

Pour beaucoup, le suaire islamique est devenu un signe d’oppression des femmes et associé à des zones de non droit (appelées zones « sensibles »). En 2006, il y en avait 751 dans le pays, et les non-musulmans en sont globalement exclus. A l’automne 2005, des émeutes y ont éclaté. Le gouvernement n’a pu maitriser la situation et a dû faire appel à des organisations musulmanes et à des imams pour que le calme revienne. Les zones de non droit sont devenues des zones autonomes musulmanes sur le territoire français.

La population musulmane prolifère et les organisations musulmanes ont pris plus d’importance encore, particulièrement l’UOIF, qui s’appelle désormais Musulmans de France. Des prédicateurs tels que Hassan Iquioussen ou Tariq Ramadan (mis en examen pour viols à répétition depuis 2018), ont déclaré dans les mosquées que le linceul en question est une “obligation islamique” découlant de la nécessité de pudeur pour les femmes. Empêcher les musulmanes de le porter dans les espaces publics serait “les forcer à rester chez elles”. Accusant donc quiconque s’opposait au voile de vouloir “exclure” les musulmanes de la société.

Aujourd’hui, l’islamisation de la France ne cesse de gagner du terrain. Les calfeutrées sont partout. Zineb El Razhoui affirme que toutes les femmes, y compris les non-musulmanes, sont menacées. Elle évoque l’explosion du nombre d’agressions sexuelles en France : 235 000 plaintes pour viol ou tentative de viol ont été déposées en 2018 – 62.000 de plus qu’en 2016. En 2005, 9.993 plaintes pour viol ou tentative de viol avaient été déposées, un chiffre considéré à l’époque comme alarmant. Elle a reçu des milliers de menaces de mort.

Dans son livre « Une France soumise », publié 15 ans après Les Territoires Perdus de la République, Georges Bensoussan a décrit ce qui arrive à toutes les Françaises : la peur de sortir seules s’installe, surtout le soir. Les séquestrées du crâne sont invitées à prendre la parole dans les débats télévisés, et affirment que le port de la chabraque est leur “choix” et que c’est aux Français de “s’adapter à l’islam”.

L’insoutenable manif contre “l’islamophobie” a rassemblé des centaines de colmatées. Elles brandissaient des panneaux : ” Française musulmane voilée, si je vous dérange, QUITTÉ mon pays” ou “Arrêtez de persécuter les Musulmans”. Un des organisateurs a prétendu à la télévision : “Les musulmans souffrent de la persécution croissante. Ils veulent nous interdire d’être musulmans. La France est notre pays. Ceux qui ne l’aiment pas doivent aller ailleurs.”

Selon Ivan Rioufol, chacun sait que le seul sectarisme en France aujourd’hui est le sectarisme islamique et que ces propos sont risibles. Et noté dans le Figaro : “Le mécanisme de l’intimidation est déclenché, toute critique de l’islam relève du blasphème”.
Macron n’est pas le seul à éviter d’utiliser le mot “Islam”. Tous les débats sur le sujet ont disparu des journaux et des chaînes de télévision. Pratiquement tous les journalistes français, lorsqu’ils parlent de zones de non droit, utilisent uniquement le terme officiel : “zones sensibles”.
Ils évoquent souvent des signes de “radicalisation” chez les jeunes des banlieues, sans préciser le type de “radicalisation”. Pour une attaque à l’arme blanche commise par un Musulman (quotidiennes en France), l’agresseur est décrit comme ayant commis un acte “inexplicable” ou comme souffrant d’un trouble mental. Bien que le converti à l’islam qui a assassiné quatre policiers à la Préfecture de Paris ait commis un acte terroriste, le Ministère de la Justice a affirmé qu’un examen approfondi des faits avait conduit les juges à conclure que ce qui s’était passé n’avait aucun motif terroriste.

Le 31 octobre, Castaner prétend que 33 policiers avaient été signalés à leurs supérieurs comme ayant été “radicalisés”. Ils n’ont pas été écartés de la police active.
Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de la police de Vigi, a lui affirmé que le nombre de policiers “radicalisés” en France est en réalité beaucoup plus important. Suspendu pour un an !

Dire que les Musulmans sont persécutés en France est faux et abusif. Un rapport officiel sur les chiffres des actes anti-religieux commis en France en 2018 relevait plus d’un millier d’actes antichrétiens, ce à quoi s’ajoutaient 541 actes antisémites pour 100 actes antimusulmans (aucun mort à déplorer). 3 cas particulièrement dramatiques :
https://ripostelaique.com/bergerac-cochon-sur-la-mosquee-le-maire-garrigue-porte-plainte.html
https://ripostelaique.com/de-la-dangerosite-des-lardons-ou-la-nuisance-des-magistrats-politises.html
https://ripostelaique.com/6-mois-de-prison-depose-lardons-devant-mosquee.html

Le nombre d’attaques contre les Juifs est alarmant, en revanche. Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), a déclaré à la télévision que presque toutes les agressions contre les juifs ont été commises par des musulmans.
Depuis 2012, les attentats terroristes commis par des islamistes en France ont coûté la vie à 263 personnes. Le 29 octobre, Claude Sinke, ancien combattant de 84 ans, a ouvert le feu sur la porte de la mosquée de Bayonne et blessé deux personnes. Ce fut l’unique attaque violente contre les musulmans en France.

Le seul journaliste qui, malgré les condamnations et les menaces, ose parler ouvertement de l’islam, est Éric Zemmour. Il n’a pas encore été réduit au silence. Ceux qui demandent son exclusion des médias ne sont pas parvenus à leurs fins- mais n’ont pas renoncé. Zemmour participe à un talk-show quotidien sur la chaîne de télévision C News. Plusieurs entreprises qui faisaient de la publicité sur C News ont tenté de boycotter la chaîne. La plupart des responsables politiques français ont déclaré qu’ils n’accepteraient aucune invitation de C News avant le licenciement de Zemmour. Un article signé par plusieurs journalistes de gauche a été publié sur le magazine web Mediapart pour exiger l’exclusion totale et permanente de Zemmour de tous les médias : “Il y a un moment où certaines voix dépassent les bornes et qu’il devient criminel de leur donner une telle audience. Le racisme, l’appel à la haine et à la violence contre les minorités sont des délits ! Zemmour a été condamné pour provocation à la haine. La haine !

Des organisations musulmanes, ont appelé à des manifestations devant C News et ont déclaré que les manifestations auraient lieu jusqu’à ce que Zemmour “disparaisse” des écrans. Le 2 novembre, l’un des organisateurs, Abdelaziz Chaambi, qui aurait été bien conseillé de se taire car fiché S pour ses liens avec des organisations islamiques violentes, a qualifié Zemmour de “bête immonde” et de “bâtard sioniste”. Chaambi a été chaleureusement applaudi par la foule !

C News ne s’est pas encore plié aux pressions mais a publié une déclaration selon laquelle les interventions de Zemmour seraient diffusés en différé après que des avocats aient soigneusement vérifié leur contenu. Ceux qui accusent Zemmour de racisme ou d’incitation à la haine et à la violence ne citent jamais de phrase raciste ou incitant à la haine, car il n’y en a pas. Zemmour a été condamné pour avoir déclaré que ” dans d’innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées” se joue une “lutte pour islamiser un territoire”. En France aujourd’hui, dire la vérité conduit à être condamné par les tribunaux. Il y a un an, il a affirmé qu’il se battait pour la “survie de la France”, mais craignait qu’il s’agisse d’une “bataille perdue”. La France n’est pas menacée par un risque de “partition”, mais par une “colonisation” inversée. On peut penser qu’il a raison.

Charles Gave : “Demain, le suicide démographique de l’Europe”, il explique que toutes les données indiquaient que, sauf bouleversement improbable, la France, avant la fin du 21e siècle, serait majoritairement musulmane. Il a ajouté que la minorité musulmane actuelle aura un tel poids que dans trente ans, d’ici 2050, la France serait soumise à l’islam. Les démographes qui étudient la question, tels que Michèle Tribalat, ont confirmé cette conclusion. Gave a immédiatement été dénoncé par la grande presse comme “islamophobe” et comme tenant un “raisonnement foireux”.

Les imams semblent pourtant confirmer le raisonnement de Gave, et le disent ouvertement. Le 12 mars, l’imam de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem a proféré : « En 2050, la France sera un pays islamique. Nous croyons que les Musulmans auront un pays qui apportera l’islam, son orientation, sa lumière, son message et sa miséricorde aux peuples de l’Occident par le djihad, pour l’amour d’Allah. »
La lutte contre les “infidèles” est en cours.

Un nombre croissant de citoyens français se sont convertis à l’islam. Selon Victor Loupan, commentateur à la radio chrétienne Notre Dame : Le nombre des conversions à l’islam radical, n’est pas divulgué. Il suffit de se promener dans les rues, pour être frappé par le nombre de personnes de type physique européen portant des signes vestimentaires islamistes”.
Une journaliste franco-libanaise, Maya Khadra, a déclaré qu’un de ses amis avait interviewé de jeunes Musulmans français dans la banlieue de Paris et leur avait demandé pourquoi ils acceptaient de l’argent donné par l’Etat français tout en disant qu’ils détestaient la France. Ils ont répondu : “Ce qu’ils nous paient, c’est la jizya [taxe de protection islamique]”.

Yassine Belattar, conseiller de Macron, a récemment balancé, après avoir démissionné le 17 octobre, “Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation. La France doit s’habituer au fait que nous restions. Ils ne réalisent pas ce que nous avons préparé : ce sont nos enfants”.
Dans une interview accordée à une branche de Musulmans de France, le Collectif contre l’islamophobie, Fatima E., mise en cause par Julien Odoul, a déclaré qu’on avait “détruit sa vie“ ; que son fils avait “des cauchemars” et qu’elle envisageait de porter plainte pour “incitation publique à la haine raciale”. Sa photo d’elle a été largement diffusée dans les journaux ; elle a reçu des milliers de messages de soutien. Se référant à ses propos, un avocat, Gilles-William Goldnadel, a parlé de “victimisation frénétique”. Il a ajouté que le fils de cette femme avait attiré la compassion de nombreux journalistes, mais que les enfants orphelins des quatre policiers assassinés par Mickaël Harpon n’intéressaient personne. Avez-vous peut être lu leur nom quelque part ?

Anne Schubert