La violence injustifiée a une origine : le mépris présidentiel
Je le dis avec force et sans aucune ambiguïté, le passage à tabac du petit-neveu de Brigitte Macron, Jean Baptiste Trogneux, par un groupe d’individus excités, est un acte intolérable et hautement condamnable.
Pourquoi ?
Parce que ceux qui profitent du nombre pour user de la force illégitime tribale et aveugle pour agresser et faire mal à un individu isolé, sont des lâches détestables dont la dimension humaine apparaît pour le moins discutable.
Je le dis solennellement rien ne peut justifier l’action infecte de ces trublions pusillanimes dont la haine absolue dénature le combat qu’ils prétendent mener et je condamne leurs méthodes. Comme ceux qui, dans un démarche de folie collective d’ordre religieux, ont été encore plus loin en assassinant Samuel Paty, comme aussi d’autres fous qui ont tué partout en France.
Cet acte se dessine par ailleurs comme une atteinte de plus à la démocratie qui est une entreprise dont tous les hommes et les femmes politiques de cette époque se revendiquent.
Fin de l’histoire, il est à souhaiter que de telles ignominies ne se reproduisent jamais et espérons que la France saura punir tous ces gens comme ils le méritent.
Cela étant posé, je le dis avec la plus ferme et la plus délibérée de mes convictions, il en va ici comme dans tous les conflits, individuels ou collectifs, locaux ou universels, politiques ou juridiques, derrière les apparences aussi évidentes soient-elles, les raisons qui poussent à de tels excès sont parfois infaillibles rendant le conflit inévitable.
Derrière la victime de cette agression inadmissible, que voit-on en filigrane ? L’ombre d’Emmanuel Macron bien sûr ! Celui qui occupe l’éminente position de premier des Français, le Président de la République depuis 6 ans.
Or, cet homme, malgré l’ampleur des manifestations exprimant le rejet indéniable de sa personne et de sa politique, refuse de se soumettre à la volonté du peuple de France. Il entend même lui imposer la sienne. Cet homme, en dépit de ses récentes dénégations télévisuelles, méprise les Français et réfute la France, son histoire, sa culture et son identité. Il n’hésite même pas à l’humilier partout lors de ses déplacements dans le monde, en Algérie ou au Congo pour ne citer que ces exemples.
Pour cette entreprise de destruction tous les moyens lui sont bons.
Par son mépris, moult fois répété, à l’égard des ouvriers, des jeunes des «Gaulois», des clopeurs, (peu sont épargnés) il a porté la colère des citoyens à un paroxysme tel que même les tenants de l’Ancien Régime n’en ont connu.
Les mensonges éhontés que ce Méprisant de la République a essaimés depuis 6 ans feraient un recueil inépuisable de citations diaboliques à l’usage des apprentis dictateurs.
Si la violence que nous subissons aujourd’hui dépasse de loin tout ce que la France a connu en dehors des guerres, le mérite en revient à Emmanuel Macron qui pense que les citoyens sont à son service alors que bien sûr c’est lui qui devrait être au service du peuple de France.
Quand on sème le vent, il ne faut pas s’étonner de recueillir la tempête.
Quand on se comporte comme la mouche du coche il ne faut pas être surpris par le coup de pied de la mule.
Il serait temps que ce quinquennat se finisse avant que le chaos ne le submerge.
Jean-Jacques Fifre