L’abaya n’est absolument pas un problème pour l’Éducation nationale !

Il n’y a aucun problème d’abaya dans les établissements scolaires, leur tolérance est presque totale et les responsables qui voudraient s’y opposer ne sont absolument pas soutenus par l’Éducation nationale voire se font conspuer, menacer ou tabasser…

Sentant qu’une partie de l’opinion publique se raidissait un peu sur le sujet, Pap vient de faire une petite diversion en convoquant les préfets à une réunion sur ce thème. Comme si une circulaire n’eût pas suffi… et depuis fort longtemps,  à régler le problème, si l’on avait considéré que son port en fût un. La perfidie est, toute réflexion faite… de nous faire considérer ce vêtement tel un élément de mode comme un autre, générant un petit scandale tel le port du jeans généralisé en son temps…

Disserter sur le fait de savoir si une abaya est ou non un affichage religieux est totalement fallacieux. Il n’est qu’à observer les demoiselles portant abaya… elles sont musulmanes.

L’abaya n’est même plus un débat, c’est un fait acquis avec la collusion des politocards, dont la plupart sont connivents par pure démarche électorale voire aux fins d’activer le Grand Remplacement et le grand effacement de cette France  dont les 2600 mosquées ne se sont pas érigées en une nuit…

Le principe de laïcité n’est pas fragilisé, il est bafoué, nié, poubellé ! Et depuis des décennies…

Tombée à point nommé… une note récente des Renseignements Territoriaux dénonce les effets de la Modest fashion, mode vestimentaire visant à banaliser les principes fondamentaux de l’islam.

La Modest fashion est une tendance vestimentaire se réclamant de la pudeur, générant la création de nombreux commerces spécialisés dans la vente de ces tenues..  Signe du lien entre religiosité et mode islamique, ces boutiques proposent généralement, outre des habits spécifiques, des tapis de prière et des ouvrages religieux, etc.

C’est aussi par le biais des réseaux sociaux que des influenceuses participent au développement actif de ces codes vestimentaires. Il en est de trois catégories : les “sœurs”, prônant le port de tenues conformes au dogme ; les “influenceuses rigoristes”, associant discours religieux et commercial et les hijabistas, mannequins amateurs ou professionnels aux objectifs essentiellement mercantiles.

Ces jeunes femmes contribuent à la banalisation des normes islamiques fondamentalistes. C’est le cas du compte Instagram @emna.islm, suivi par 41 000 personnes et qui, entre deux tenues, rappelle à ses “followers” les règles vestimentaires à adopter pour ne pas aller en enfer, comme le « voile légiféré » (un voile bien large et non moulant dissimulant le visage) ou le jilbab, une tenue couvrant l’ensemble du corps.

Il y a même des lycéennes futées qui enseignent aux autres l’abaya taqîya ou comment la dissimuler des regards hostiles…

Cet entrisme islamiste dans la mode vestimentaire est évidemment relayé par de très nombreux lieux de culte…

Tout comme l’agroalimentaire s’est mis au halal pour de pures motivations mercantiles, de grandes marques de vêtements l’imitent. Elles proposent des collections spéciales à l’approche du ramadan, sortant des collections sous le nom de  Modest Wear ou à d’autres moments tel Dolce&Gabbana. Malgré la polémique suscitée en 2019 par le “hijab de running” de Décathlon, les marques de vêtements de sport ont aujourd’hui cédé aux demandes d’une clientèle prosélyte.

Il en est de la mode, du halal et d’autres traditions… L’islamisme et les Frères musulmans occupent le terrain que les Français, indifférents ou inconscients, et leurs élus stipendiés ont bien voulu leur donner ou leur vendre…

Quant au rappel « à la fermeté et au respect de la circulaire de 2004 » de Pap Ndiaye, c’est encore une pitrerie de la Macronie !

Daphné Rigobert