L'affaire Griveaux est salutaire pour la France


L’affaire Griveaux est salutaire.
Salutaire pour le pays, salutaire pour la démocratie.
Salutaire pour la vie publique et la vie politique.
Salutaire surtout pour le citoyen.
Salutaire car elle a permis de savoir à qui on a affaire et de prendre la mesure de l’écart,  du gouffre, de l’abysse qui existe entre les professions de foi des récipiendaires à une charge publique et leur nature profonde révélée.
Les réactions des politiciens et des journalistes à leur solde montrent qu’ils ont peur de la vérité.
Tous les Français ont pu assister en direct, goguenards comme au théâtre de boulevard, à cette agitation médiatico-politique.
Un vrai réflexe de caste.
Comme si tous les journalistes et politiciens indignés sentaient que leur tour viendrait.
Qu’ils ont tous quelque chose à se reprocher.
Qu’ils ont peur qu’une quelconque vérité les touchant puisse faire basculer leur tranquillité si elle venait à être diffusée sur les réseaux sociaux.
C’est le portable de Benjamin qui aurait été piraté puisque la vidéo devait s’effacer chez la destinataire au bout d’une minute.
C’est donc tous les portables qui peuvent être piratés. Donc le mien !
C’est jouissif de voir cette caste de journalistes et politiciens tétanisés.
Alors les suppositions vont bon train.
Vu les moyens mis en œuvre par Piotr, il n’a pas pu agir seul.
Pour certains, c’est un coup des Russes.
Oui mais voilà, Piotr est un opposant virulent à Poutine, il n’a pas pu aider ce dernier dans ses desseins. Ou alors il a été manipulé par Vladimir.
C’est possible, quand on sait jouer aux échecs, on sait comment avancer ses pions sans que la stratégie finale soit apparente.
Enfin tout de même, quel intérêt pour Vladimir Poutine de mettre échec et mat une élection pour la mairie de Paris ?
Ou alors c’est un message subliminal adressé à Emmanuel : «  tu vois mon petit Emmanuel en marche, t’es pas encore assez sûr sur tes cannes ».
Mais là, on tombe inévitablement dans le complotisme.
En cherchant la main de l’étranger, curieusement, nos politiciens et journalopes qui ne marchent plus droit tombent dans le complotisme, tout ce qu’ils reprochent avec véhémence aux patriotes qui font état du Grand Remplacement.
Vous les croyez capables, ces pisse-copies et pseudo-politiciens, de tomber dans les travers qu’ils reprochent aux autres ??
Moi oui, avec eux, tout est possible.
On pourrait imaginer une autre hypothèse.
Celle d’une maffia installée dans le pays qui voudrait peser sur le débat national.
Moi je dis : qui viserait plutôt un détournement massif de fonds publics à son profit.
Il faudrait alors penser l’affaire Griveaux comme un coup de semonce adressé à l’ensemble des politiciens de la majorité et à leurs propagandistes journaleux.
Manière de leur dire qu’il va falloir passer à la caisse s’ils ne veulent pas que leur intimité soit dévoilée partout, dans le monde entier, sur le net.
Ce serait une maffia venue s’installer dans le pays dans le cadre de l’invasion migratoire organisée par les différents gouvernements depuis Giscard d’Estaing.
Donc aussi par ceux qui font l’objet du chantage, situation encore plus jouissive pour le spectateur qui regarde les politiciens et leurs obligés, dont les journalistes de la propagande, se comporter comme des nuisibles face au glyphosate, s’agiter dans tous les sens, cherchant comment se protéger.
Ce serait alors toute la bande de nos déplorables mis à l’amende par ceux-là mêmes qu’ils ont fait venir dans le pays.
C’est ce qui s’appelle s’en mordre les doigts.
Ou autre chose.
Toujours est-il qu’on ne peut qu’inviter copieusement tous les citoyens à continuer à nous abreuver des vérités qui concernent nos politiciens.
Pour une fois ils se mettraient au service de la démocratie et de notre pays.
Je proposerais même une Légion d’honneur.
Rappelez-vous.
Il y a ces divers mouvements « me too ».
Les libérations de la parole sur les harcèlements sexuels.
Dans le cinéma.
Dans le milieu littéraire.
Vingt ou trente ans après les faits.
On vit la période de libération des paroles et de transparence obligée.
On ne voit pas pourquoi le phénomène-mouvement citoyen « me too » ne toucherait pas tout le monde politique et médiatique, toujours prompt à donner des leçons de morale.
Il s’agirait même de méta-moralité pour ceux qui viennent traiter les citoyens de populistes, de nazis, de peste brune et j’en passe.
Je prends le pari que la plupart des citoyens qui se sentent salis par les injonctions de ces politiciens et journalistes aimeraient que se développe un mouvement national « me too » identique les concernant tous.
Ils aimeraient que tous ceux qui savent, mais se sont tus depuis 20 ou 30 ans, libèrent enfin leur parole et leurs vidéos.
« me too » mon maire, mon député, mon sénateur, mon ministre, « me too » tel journaliste de propagande du pouvoir macronien… etc.
Je ne parle pas bien entendu ici de frasques sexuelles.
Je parle de choses autrement plus sérieuses pour un électeur.
De sommes perçues en échange de facilités, d’amitiés douteuses avec des radicaux musulmans, de collusions avec des agents de puissances étrangères. De tout ce qui engage la souveraineté nationale, la sécurité ou la probité, qui peut présenter un risque pour le pays ou met en cause la loyauté de l’élu.
Ce serait un grand bienfait pour la démocratie d’avoir des centaines de milliers de lanceurs d’alerte libérant leur savoir.
Le citoyen doit tout savoir avant de mettre le bulletin dans l’urne.
C’est l’essence de la démocratie naturelle, pouvoir faire son choix en toute connaissance de cause.
Après, une fois que l’on sait, il n’y aura plus qu’à choisir sur les programmes.
Un retour sain au débat politique dès lors que les attaques sur les personnes sont évacuées puisque tout le monde sait.
Cela élimine tout risque de chantage.
Cela élimine les risques de décisions politiques non comprises dont l’objet réel est d’obéir au dit chantage, mais dont l’électeur est totalement ignorant.
Et quoi, c’est bien le Code civil qui nous le dit dans la théorie des contrats.
Le consentement, pour être valide, doit être libre et éclairé, non ????
Or une élection est bien un acte formant contrat entre les électeurs et leurs élus.
Il est donc totalement légitime que l’électeur soit parfaitement éclairé sur celui ou celle pour lequel il contracte.
Jean d’Acre