L’Afrique et le fric, les deux passions de Macron

Macronescu aime l’Afrique. Et encore plus les Africains. On le savait. On en a confirmation. Depuis que ses sponsors du Nouvel Ordre mondial l’ont nommé gérant de leurs intérêts au Francistan, il s’est rendu dix-huit fois sur le continent noir en voyages officiels. Auxquels il faut ajouter visites privées et discrets détours, tout prétexte est bon pour retrouver ces gens qui le fascinent.

En Afrique on l’acclame, c’est bon pour sa réclame

Dakar, Nouakchott, Bamako, Abidjan, Accra, Ouagadougou, Gao, Niamey, Abuja, Yaoundé, Bissau, Pretoria ont déjà eu l’honneur de sa visite. Une ou plusieurs fois. Il ne peut pas s’empêcher d’y retourner. Les youyous de la foule en liesse, payée pour danser le funk, le dopent. C’est trop bon de se sentir aimé. Quand, en France, la moindre de ses sorties suscite injures, lazzi et quolibets.

Même les patrons ne supportent plus ses foucades

Ce parasite qui n’a jamais bossé de sa vie, sinon comme majordome de la Finance internationale, ce président décérébré qui s’en remet à des consultants étrangers payés à prix d’or pour décider de sa politique, ose reprocher aux entreprises françaises de négliger l’Afrique. Des propos qui passent mal au sein du Medef et du Conseil des investisseurs à l’étranger. Lesquels se plaignent des peaux de bananes que l’État et ses fonctionnaires multiplient à leur encontre.

On savait le paltoquet adepte du french bashing, accusant les autres des erreurs et des fautes minables qu’il commet, mais là ça dépasse les bornes. Y compris celle de Matignon qui n’a pas moufté quand il a demandé aux sinistres de sa cour de se remuer les fesses pour aider les investissements en Afrique. Comprendre : continuer à remplir le tonneau des Danaïdes. Sans même une goutte de reconnaissance en échange. À l’exception des papouilles réservées à son auguste personne.

Partie gratuite, c’est reparti pour un tour !

Maintenant, c’est le Gabon, l’Angola et les deux Congos que couvrira son nouveau raid marsien. Avant de partir, il a claironné qu’il comptait établir de nouvelles relations avec l’Afrique. Il le répète depuis bientôt six ans qu’on le subit. Et le résultat n’est pas fameux. La France a été écartée de la Centrafrique et du Tchad, et foutue dehors du Mali et du Burkina Faso. Ailleurs, on nous tolère encore, au prix de quelques milliards de dettes effacées.

Certes, il ne manque pas d’Africains en France qui ne demandent qu’à être potes du despote, moyennant finances. Mais celui-ci n’apprécie vraiment les mélanodermes que dans un contexte d’authenticité. Les effluves de la brousse, les fragrances des souks, les rots acides des zébus assoiffés, les guerriers fleurant bon la graisse de chameau dont ils s’enduisent, le glapissement des chacals, les claquements de dents des crocodiles et le barrissement des éléphants… Il ne peut pas trouver ça même dans le 9.3 ! Sous son air de mauviette à maman Bribri, bat le cœur d’un redoutable aventurier. Un explorateur intrépide.

Et puis tant qu’à être généreux avec ce qui ne lui appartient pas, le bwana francarabien a décidé de « rendre à l’Afrique ses œuvres d’art » qui trônent dans nos musées. Sur la qualité artistique de ces statuettes de facture grossière, et ces masques primitifs emplumés, tout dépend du goût de chacun.

Par contre, les snobinards friqués leur attribuent une valeur immense parfois supérieure aux chefs-d’œuvre de la Grèce antique et du Quattrocento. Ainsi, le paltoquet va appauvrir un peu plus notre pays en « rendant » des objets qui n’ont pas été volés, mais achetés ou échangés en leur temps à l’issue de tractations compliquées. Encore un zéro pointé en histoire de France !

Maman Bribri lui a donné la permission de faire la teuf avec ses copains

Preuve qu’il est maintenant un grand garçon, maman Bribri ne l’accompagne plus tout le temps dans ses équipées africaines. Et donc surveille moins ses fréquentations douteuses. Les mauvaises langues susurrent que c’est à cause des chaleurs. Pas les siennes, mais celles du climat qui a anticipé depuis 10.000 ans le réchauffement climatique.

L’épaisse couche de fards, qui donne un teint de jeune fille à cette octogénaire fripée, fond au soleil implacable de la brousse. Irrattrapable même avec Photoshop. La couguar est un félin sud-américain. Mal adapté à l’Afrique.

Ainsi, lors d’un voyage à Croco-Cokolo où la clim était en panne, Brichelle s’est liquéfiée, révélant sa vraie nature qui est un secret d’État comme chacun sait. Depuis, elle a pris l’Afrique en grippe. Et les pangolins n’y sont pour rien… Avec une conséquence culinaire inattendue : le maître queux de l’Élysée sert de la fricassée de dinde aux hôtes de marque depuis que Bribri, après s’être cassé la figure sur ses talons hauts en dansant la bamboula, refusa d’accompagner le gamin chez les Couba Damba et, excédée, s’écria : « L’Afrique assez ! »

Pour la fête de la zique, il répète un grand numéro de comique troupier

Juste avant de repartir en expédition vers les terres sauvages qu’il affectionne, le paltoquet a affirmé avoir posé les bases d’une autre voie dans les relations avec l’Afrique tout en reconnaissant : « Nous sommes au milieu du gué. » Des journaleux qui maîtrisent mal l’orthographe (honte à eux !) ont écrit « gay ». Allez savoir pourquoi ?

Notre grand stratège, qui a expliqué au Zygomyr comment conquérir Moscou en trois jours, a annoncé le 28 février, quasiment depuis la salle d’embarquement, une nouvelle réduction des effectifs militaires déployés chez nos « alliés » africains. Cette humiliante retraite est présentée comme un « ajustement indispensable ». Comme si la moitié des Blackos ne l’avaient pas déjà foutu dehors. Tout en accueillant les Russes avec empressement.

Aussi cruel que pétochard, le dictateur psychopathe qui fait éborgner, mutiler et tabasser ceux qui lui résistent dans l’hexagone, acte sa défaite en Afrique en avouant piteusement : « Je refuse la compétition imposée par ceux qui s’installent avec leurs armées et leurs mercenaires. » Mieux vaut pour lui. Un Wagner lui exploserait le museau en deux secondes.

Toujours dans le flou qui le caractérise, le tyran n’a pas communiqué de chiffres précis mais assuré que ce retrait de nos forces armées serait « visible ». Tout dépend de l’acuité visuelle ou des lunettes de chacun… La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Gabon, où la France déploie encore 1 700 militaires, devraient voir les effectifs diminuer des 2/3. Tandis que le commandement opérationnel passera sous l’autorité d’officiers indigènes. Pour Macronescu, c’est de la cogestion. Du moment qu’il le dit… La France paye, le dictateur local décide.

Enrichissez votre vocabulaire

En toute hypothèse, avec cet art de changer les mots sans modifier les choses, où les énarques excellent, le vocable « base française » désormais politiquement incorrect ne sera plus employé. Puisque ce serait le catalyseur du sentiment antifrançais dans nos anciennes colonies. Lesquelles nous colonisent à leur tour. Mais ceci est une autre histoire.

Pour faire passer la pilule, McKinsey & Co ont imposé au paltoquet d’utiliser désormais le mot de « désilhouettage ». Les anciennes bases militaires, ou ce qu’il en restera, deviendront des académies et des centres de formation et d’entraînement, reposant sur le concept du partenariat. « Elles doivent changer de physionomie, de logique et d’empreinte », a récité le freluquet. Il ignore que lorsqu’on roule les Noirs dans la farine, ça se remarque plus qu’avec les Blancs.

On n’aura pas la cruauté de faire remarquer à notre grand guerrier, qui n’a pas fait son service militaire, que le désilhouettage est un terme employé par les services secrets lorsqu’il s’agit de modifier l’apparence de leurs agents avant de les envelopper dans une couverture crédible.

En mission, on doit savoir changer de vêture et de visage, avoir un comportement ad hoc en fonction du milieu, utiliser un langage adapté à ses interlocuteurs et peaufiner les moindres détails pour faire corps avec le personnage qu’on prétend être. Pour ça, Brichelle sait y faire, et elle pourrait le conseiller utilement. Puisqu’il ne peut plus compter sur Vladimir, ex James Bond du KGB, pour l’affranchir depuis qu’ils sont fâchés à cause du Zygomyr.

Plus ça change et plus c’est la même chose

Mais là où Macronescu fait très fort, c’est quand il claironne que rien ne changera à Djibouti où la plus grande base française à l’étranger ne serait pas concernée. Car elle est indispensable aux projections de nos forces vers la zone indo-pacifique. Ceux qui savent se gaussent de ses prétentions démesurées.

Paltoquet doit ignorer qu’il y a une base chinoise implantée à Djibouti depuis plusieurs années, avec des effectifs au bas mot trois fois supérieurs aux nôtres. Une cinquantaine de bâtisses ocre, noyées dans le paysage, un aéroport et un port réservés, dont il est interdit de s’approcher… Mieux encore, le président de Djibouti Guelleh Omar, qui en pince pour les Chinois, a annoncé la construction prochaine d’une base spatiale sur son territoire.

On ne va pas faire les fines gueules. Si les navires de commerce peuvent enfin échapper aux pirates somaliens, et circuler à peu près normalement le long de la corne de l’Afrique et à travers le golfe d’Aden, c’est grâce aux Chinois qui coulent les racailles de mer sans sommation. Tandis que les Russes embarquent des commandos sur leurs bateaux, pour les protéger avec une réelle efficacité.

Les Français, humanistes comme chacun sait, non seulement ne bougent pas le petit doigt, mais trouvent aux flibustiers toutes les excuses possibles et imaginables lorsque, par mégarde, ils en capturent un ou deux. La misère, le racisme, air connu. Alors à quoi ça sert que Manu il se décarcasse ?

Christian Navis

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