L’Allahicité pour nous protéger de l’islamophobie

L’Allahïcité du voile partout en France, on l’aime tellement ! Surtout le 10 novembre, l’Allahïcité du voile contre l’islamophobie quand Marwan Muhammad, l’ex-dirigeant du CCIF, fait scander à la foule : “Allahu akbar !” Pour des Français, entendre ces manifestant crier “Allahu akbar !” indique que ces gens approuvent et acceptent que des attentats islamiques soient perpétrés en France ! Jacques Pezet, Libé : “Pourquoi le cri “Allahu akbar !” a-t-il été scandé le 10 novembre pendant la manifestation parisienne contre l’islamophobie ?

Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF, ment en disant avoir fait scander “Allahu akbar !” par la foule “pour qu’ils montrent qu’ils sont fiers d’être musulmans” et français. (???) “On crie “Allahu Akbar” car on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une expression de guerre !”

Pour faire crier des slogans aux manifestants, je leur dis : Salam aleykoum, [une formule de salutation en arabe qui signifie “que la paix soit sur vous“]. Il s’agit de messages de paix, comme d’autres expressions comme bismillah [au nom de Dieu] et je cite “Allahu Akbar”.

Quand je dis ça, la foule s’emballe et reprend “Allahu Akbar”. Cette formule arabe, également appelée le takbir, se traduit en français par “Dieu est le plus grand“. Cette formule a une valeur incantatoire puisqu’elle lance et rythme les prières, mais elle a aussi une utilisation populaire pour exprimer sa joie ou “se donner de la force” ! C’est aussi une expression du langage courant, quand il y a une bonne nouvelle ! TAKAYCROIRE !

Ce que Marwan Muhammad ne dit pas, c’est que la formule “Allahu akbar !” est souvent associée aux attaques terroristes ! Marwan Muhammad, ex-dirigeant du CCIF a fondé l’association “Les Musulmans”.

Marianne : Et Jacques Pezet, Checknews-Libé, de ne jamais remettre en question les affirmations du militant islamiste Marwan Muhammad, ni pointer ses accointances avec deux associations dans lesquelles il a officié avec Les Frères Musulmans ! Ben voyons ! À aucun moment il ne vient à l’idée des journalistes de Libé de vérifier l’information. Et jamais ils ne semblent envisager que l’un des initiateurs de cette marche, connu pour sa propension à voir l’islamophobie partout, peut manipuler les journalistes comme il a instrumentalisé cette marche. On évite de pointer l’indécence qui consiste à faire porter aux journalistes la responsabilité des  médias de salir ce cri “Allahu akbar !”, une de ces inversions accusatoires dont les islamistes ont le secret !

Il aurait été très simple d’interroger Marwan Muhammad qui a dit : “On en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre“, après avoir fait scander à la foule : “Allahu akbar !” Mais on ne lui demande même pas d’expliquer cette accusation ! On se laisse la possibilité d’écrire un magnifique article qui donne l’impression que la polémique ne vient pas de ce qu’il s’est passé, mais de la façon dont cela a été relayé. Ce site de Libé si prompt à dénoncer une polémique dès lors qu’elle a été initiée ou relayée par des personnalités apparentées ou proches du RN, et qui n’hésite pas en pareil cas à déterrer les tweets ou liens compromettants, n’a pas jugé bon d’appliquer ce traitement de bon journalisme à l’ancien dirigeant du CCIF. Sans faire beaucoup de recherches, il aurait pu rappeler le côté très procédurier de l’association, sa faculté à faire passer certains actes insignifiants pour des “agressions islamophobes”.

Ce site avait créé la polémique, le jour de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, par la publication d’un communiqué dénonçant la recrudescence des actes islamophobes et affirmant : “Le vrai danger réside du côté de ceux qui utilisent ces événements pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme“. Et en même temps, le site n’a pas manqué de rappeler que la vidéo a été partagée par les comptes de personnalités politiques du Rassemblement national qui dénoncent une “marche islamiste”. Preuve que les journalistes (de Checknews-Libé) n’ont pas totalement perdu leur sens inné (largement partagé par les staliniens) du deux poids, deux mesures ! (Marianne)

L’Humanité, 12 novembre 2019 : “Après une semaine de polémiques, ce rendez-vous controversé a été une réussite, par son ampleur et son “message rassembleur” (au cri de “Allahu akbar !”). De fait, en dépit de la semaine de polémiques qui l’a précédée, la marche pour dire “Stop à l’islamophobie” a réussi son pari.

Les organisateurs tablaient sur 10 000 personnes. Elles étaient au moins 13 500 – selon le comptage du cabinet Occurrence – à défiler dimanche dans les rues de la capitale pour dénoncer la stigmatisation des musulmans. C’était loin d’être gagné. Lancé le 1er novembre, quatre jours après l’attaque d’une mosquée à Bayonne et en plein débat autour du port du voile, l’appel à manifester a déchaîné les passions.

L’emploi du terme “islamophobie” ou l’identité de certains initiateurs, notamment comme le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), ont nourri les divisions au sein de la gauche, conduisant des organisations, dont SOS Racisme et le Parti socialiste, à se désolidariser (de la manipulation du CCIF). (Dans l’opposition,) la levée de boucliers fut virulente, y compris au sein du gouvernement. Le secrétaire d’État en charge de la jeunesse, Gabriel Attal, qualifiant ce rassemblement d’insupportable. Rien de moins.

Pour comprendre la suite, il convient de citer l’ouvrage de Jean-François Revel intitulé Journal de l’année 2000 aux éditions du Seuil : “Le Trésor abandonne une créance de 13 millions de francs qu’ils avaient sur la société éditrice de l’Humanité. De quel droit et sur quelle base légale (le gouvernement Jospin) fait-il payer les dettes de ce journal en faillite par les contribuables qui, pour 99,99 % d’entre eux, ne lisent jamais et en abhorrent l’idéologie également en faillite ! Non seulement l’État français efface arbitrairement la dette de 13 millions de francs de l’Humanité au Trésor, mais il y ajoute tout aussi arbitrairement une aide publique de 15 millions de francs pour 2001. Le citoyen contribuable est ainsi contraint de payer pour la survie du journal qui depuis 80 ans est la citadelle du mensonge.” La suite du mensonge de l’Huma ne vous décevra pas :

“À l’évidence, dimanche soir, on ne pouvait que constater le décalage entre ce discours et l’ambiance du défilé parisien. Parti de la gare du Nord, le cortège a rejoint la place de la Nation “dans une atmosphère apaisée, fraternelle, souvent familiale“. Tout au long du parcours, les drapeaux français (et surtout étrangers) s’agitent et la Marseillaise (???) est entonnée à plusieurs reprises. Les “militants islamistes” ? S’ils sont là, ils se font plutôt discrets. Juché sur un camion, Marwan Muhammad, un des fondateurs du CCIF, lancera quelques “Allahou Akbar” (Dieu est grand), expliquant être “fier d’être musulman et citoyen français” (???) et en avoir “marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre“.

Durant la marche, on n’a entendu aucun slogan haineux à l’encontre de la République. “Solidarité avec les femmes voilées !” est repris dans les sonos, comme “Laïcité on t’aime, tu dois nous protéger”.

“On est là, on est là, même si Blanquer ne veut pas”. Sur la plupart des pancartes, aucun message véhément. “Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant !” et “Vivre ensemble, c’est urgent !” On est venus avec un message de tolérance, pour prôner le vivre ensemble, contre les discriminations. Il est urgent qu’on arrête de monter les Français les uns contre les autres. L’insupportable, c’est la stigmatisation que cette femme voilée raconte : “J’empêche pas les autres personnes de s’habiller comme elles veulent, pourquoi, moi je ne pourrais pas ? Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans un tel monde.”

Comme elle, de nombreux non-musulmans, militants associatifs, politiques ou simples citoyens, ont tenu à être présent pour lutter contre tous les racismes. Et beaucoup de figures de la gauche, pas si divisée, émergent du cortège. On croise Olivier Besancenot (NPA), Benoît Hamon, Guillaume Balas (Génération.s), Esther Benbassa et Sandra Regol (EELV)… Si certains, comme François Ruffin et Adrien Quatennens (LFI), s’étaient excusés, d’autres élus insoumis (Clémentine Autain, Danièle Obono, Éric Coquerel) sont présents au côté de Jean-Luc Mélenchon qui tweetera en fin de marche : “Les diviseurs et les haineux de la République en marche et du FN sont en échec” , le député des Bouches-du-Rhône, parlant d’une “journée magnifique” !

On ne peut pas avoir une haine contre les musulmans qui se développe et rester les bras ballants, explique Ian Brossat, porte-parole du PCF. Au contraire, laisser les musulmans seuls face à la multiplication de ces actes, c’est précisément comme ça qu’on provoquera des réflexes communautaires. Il est absolument nécessaire d’être là. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, ne pense pas autre chose : “On est antiraciste ou on ne l’est pas. On ne manifeste pas en fonction de l’acte raciste mais contre le racisme, point.”

Arrivé place de la Nation, le cortège va entendre les prises de parole. Alors que l’obscurité gagne, le dernier geste des manifestants a été d’entonner à pleine voix la Marseillaise. (???) (Laurent Mouloud)

Résumé du texte de la citadelle du mensonge : “Tout au long du parcours, les drapeaux français s’agitent et la Marseillaise est entonnée à plusieurs reprises Les manifestants ont entonné à pleine voix la Marseillaise dans une atmosphère apaisée, fraternelle, souvent familiale“. Ben voyons ! TAKAYCROIRE !

Comme le dit si bien Barbara Lefebvre : “C’est la stratégie des islamistes de se victimiser !”

Et comme chacun le sait, Macron a encore donné des millions pour les mensonges de l’Huma !

Thierry Michaud-Nérard

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3 Commentaires

  1. Pour moi le fait d’avoir fait huer Zineb qui sait ce que Islam veut dire, d’avoir insulté les victimes juives en portant une étoile jaune à 5 branches à côté du croissant islamique, classe ces gens dans le camp des collabos. Il n’y a pas à revenir la dessus. Benbassa et les élus qui ont défilé doivent démissionner et la fermer.

  2. Début d’une guerre ouverte qui commence par des provocations, afin de faire monter la pression. Il y a là, comme volontée calirement affichée !

  3. ne pas se soumettre mais lutter, voila a clé du problème , ne pas leur laisser la rue même s’ils ont les journaux les télés, les politiques collabos etc.
    les identitaires, la ligue du midi, le courage de cette jeune femme mériem abidi, de zineb et autres jeannette bougrab, font plus que force ni que rage
    médine au bataclan, l’hotel de magnanville démontrent que la pression est salutaire et efficace, continuons le combat (oui, le combat)

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