L’Arc méditerranéen sera musulman ou ne sera pas !

Si l’on en croit la parole officielle, l’islam est soluble dans la démocratie. D’où l’idée d’une cohabitation possible entre l’islam et la République, sur fond d’Arc méditerranéen. Il faut avouer qu’une telle perspective est on ne peut plus séduisante. Dommage que les faits la contredisent !

Or, ces faits ne sont pas disparates : qu’il s’agisse d’émeutes ou de revendications, ils obéissent à une même logique inscrite dans le qualitatif et le quantitatif.

Le qualitatif, c’est le Coran ; le quantitatif, c’est le nombre de ceux qui veulent l’application du Coran. Il suffit donc de lire le Coran pour découvrir la véritable nature de l’islam, et en particulier sa dimension antidémocratique, Dieu seul détenant le pouvoir.

Le quantitatif, ce sont les musulmans. Si le qualitatif ne change pas (et c’est bien parce qu’il ne change pas qu’il ne peut se fondre dans la démocratie), le quantitatif, en revanche, ne cesse de changer par l’importance croissante qu’il revêt au quotidien. Peu nombreux, les musulmans accepteraient la démocratie, quitte à la mettre au rang des fatalités ! Mais s’ils ont l’avantage du nombre, la démocratie devient un obstacle – que la Parole d’Allah balaie aussitôt.

Voilà pourquoi nos « quartiers » vivent en dehors des lois de la République, les musulmans y étant largement majoritaires. C’est d’ailleurs en raison de cette dimension quantitative que la République reconnaît aujourd’hui l’existence d’une communauté musulmane française.

Or, si cette communauté est importante, c’est parce qu’elle l’est devenue. Et elle ne l’est devenue que par la volonté de la France, qui a cru réussir le « vivre-ensemble » en favorisant le mode de vie des  musulmans. D’où l’acceptation du voile, la construction des mosquées, le développement des écoles coraniques, l’instauration du « regroupement familial », la multiplication des « accommodements raisonnables », la mise en place de la « discrimination positive »…

Il reste que ce détournement de sens national finit par agiter les cabinets ministériels eux-mêmes, au point que nos dirigeants optent désormais pour un rappel des lois de la République, notamment par des cours de civisme et un enseignement censé ne pas se départir de la laïcité.

Hélas,  aucune de ces mesures n’est capable d’aborder le fond du problème, car ce fond est ontologique : l’âme musulmane n’est musulmane que par le Coran. Autrement dit, la boucle est bouclée. S’il arrive donc que l’Arc méditerranéen fonctionne, ses flèches seront coraniques !

Maurice Vidal

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