L’arme nucléaire pour Zelenski… c’est cadeau !

L’article ci-dessous est en partie extrait du blog de notre ami Boris Karpov, ce dernier ayant eu la gentillesse de m’autoriser à utiliser ses écrits.

Vous pouvez néanmoins retrouver son article initial sur son blog :

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Désormais la France n’est plus que le 51e État des USA et son servile vassal. La preuve en a été donnée lorsque les responsables ukrainiens ont été reçus à l’Assemblée nationale et à l’Élysée.

Macron nous a habitué à détruire ce qu’est la France, à détruire ses intérêts primordiaux, et désormais il nous oblige à intégrer contre notre gré un groupe atlantiste agressif et destructeur qui va à l’encontre de nos intérêts nationaux.

De jour en jour, ce conflit qui ne nous concerne pas nous entraîne toujours plus loin dans la soumission à Washington. Il est loin le temps où le Général De Gaulle déclarait que l’OTAN ne correspondait plus aux intérêts de la France. Déjà en 1958, ce dernier écrivait dans un mémorandum adressé aux Américains et aux Anglais « L’OTAN ne correspond plus aux nécessités de notre défense ».

Aujourd’hui, loin de l’esprit de liberté qui nous animait alors, nos élites trahissent leur peuple, mais c’est nous qui allons en payer le prix et, croyez-moi, la facture risque d’être très lourde ! Car la furie militariste de l’Otan, largement prouvée depuis 30 ans, a pris désormais des proportions extrêmement dangereuses pour la France et surtout pour les Français, n’en déplaise à nos députés qui ont lâchement accepté de recevoir le président de la Rada ukrainienne pour que ce dernier puisse leur servir sa propagande sur un plateau.

Où était le Conseil de l’Europe, parfaitement au courant des événements du Donbass, lorsque les forces ukrainiennes durant 9 ans ont bombardé les civils, alors que Porochenko s’enorgueillissait de ce que les civils du Donbass vivent dans les caves ?

Où sont le bon sens et l’honnêteté quand on en arrive à reconnaître la Russie, pays ami et loyal de la France, comme pays terroriste ?

La France n’est qu’un pion des USA qui mène une guerre à mort en Ukraine, assassinant des milliers de personnes, militaires comme civils, par l’intermédiaire d’autres pions qui font partie du « machin ».

Il y a quelques mois seulement l’Occident se vantait de n’envoyer « que des armes défensives » à l’Ukraine.

Puis la France a montré l’exemple en livrant des canons Caesar, immédiatement utilisés par les Ukrainiens pour bombarder les civils de Donetsk et autres régions frontalières de Russie.

Mais ça ne suffisait pas à Zelensky qui a alors réclamé des chars.
Immédiatement la France a montré l’exemple en annonçant livrer des véhicules blindés AMX-10 à l’Ukraine, et a déclenché alors un effet « boule de neige ». Au sein de l’OTAN c’était à qui annoncerait la plus grosse livraison de chars de combat. Au final, plus de 300 chars vont être livrés. Mystérieusement, on a vu arriver les premiers convois de chars sur des trains en Pologne, alors même que la décision n’était pas officielle. En réalité cela fait plusieurs mois que tout était déjà décidé.

Une source dans l’armée française nous dit, sous condition d’anonymat « En mai dernier [2022 donc – B.Karpov] l’État-Major nous a indiqué que des véhicules blindés AMX-10 allaient être envoyés en Ukraine et une centaine de militaires ukrainiens sont arrivés pour formation ». Il était donc clair depuis mai 2022 que la France livrerait des blindés !

Quant aux chars Leclerc, ils sont en Roumanie depuis novembre dernier où leurs servants s’entraînent activement et conjointement avec les Néerlandais, Roumains et Polonais afin de développer une interopérabilité essentielle dans le cadre d’une montée en puissance du Battlegroup local. Transporté par voie ferroviaire depuis la France, l’escadron – a priori – de 12 chars Leclerc est arrivé le 16 novembre en gare de Voila en Roumanie. Déchargés des wagons puis mis sur porte-engins blindés lors de leur arrivée en gare, ils ont été acheminés jusqu’au camp français de Cincu, à quelques kilomètres de là. L’escadron blindé a démontré sur le terrain d’entraînement ses capacités de mobilité et de puissance de feu lors d’un enchaînement réaliste et intensif de manœuvres défensives visant à contenir puis repousser des éléments ennemis fictifs dotés de moyens blindés et mécanisés. Fictif l’ennemi ? Ou présumé russe ?

D’autant que face à la demande de son copain Zelensky qui pleurnichait pour avoir des tanks lourds, l’Ukraine ayant perdu beaucoup de chars et ressemblant de plus en plus à une « foire à la ferraille », Emmanuel Macron a indiqué : « Pour ce qui est des Leclerc, j’ai demandé au ministre des Armées d’y travailler. Rien n’est exclu et cela s’apprécie en effet collectivement ». Traduction : « t’inquiète pas mon coco, tes chars sont en route » !

Tout ceci est d’autant plus inquiétant, que du 21 au 25 novembre 2022, des militaires américains, polonais, portugais, roumains et français ont été engagés dans l’exercice Black Scorpion. Un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) du Battle group de la mission AIGLE qui a mis à l’épreuve ses capacités opérationnelles aux côtés de ses alliés de l’OTAN.

Aux côtés des militaires Roumains, les Français se sont également entraînés à manier l’armement des VBCI, des véhicules de combat d’infanterie Piranha ainsi que les chars Leclerc, qui officiellement ont été déployés en Roumanie afin de contribuer au renforcement des capacités de la mission AIGLE. Une mission lancée sans préavis sous prétexte de réaction à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine. Mais aussi dans le cadre du Battle group qui est sensé contribuer avec ses alliés à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe. Mais dans la réalité, ils sont en train de constituer une capacité de combat majeur et on peut supposer qu’ils sont plutôt en attente d’intégrer les forces ukrainiennes afin de se confronter aux chars Russes. Tout cela n’étant qu’une hypocrisie absolue.

En effet, la Direction générale de l’armement (DGA) français a notifié le 1er juin 2021 à son fournisseur Nexter la commande de 50 chars Leclerc rénovés (XLR). Un premier char prototype ayant été déjà livré à la DGA fin 2022, 18 exemplaires de série seront livrés à l’ADT en 2023. D’autant que la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit une cible de 200 chars Leclerc rénovés en 2028. Les livraisons des 50 premiers s’échelonneront entre 2022 et 2024.

Cette rénovation vise en premier lieu à l’intégration du char Leclerc dans la bulle Scorpion via l’intégration du système d’information du combat SCORPION (SICS), de la radio CONTACT et de la vétronique commune aux véhicules de cette famille. Par ailleurs, sa protection et sa capacité d’agression ont été portées au plus haut niveau, via une protection renforcée contre les mines et les roquettes grâce à un surblindage du plancher et de ses flancs contre les engins explosifs ; l’ajout d’un tourelleau téléopéré de 7.62 mm pour le combat urbain, commandé depuis l’intérieur ; et au développement d’une nouvelle conduite de tir avec capacité à tirer des munitions à effet ou déclenchement programmable. À quoi bon autant de chars remis à neufs si ce n’est pour s’en servir ?

Dans le même temps, alors qu’il pleurnichait pour avoir des chars, Zelensky réclamait des missiles à longue portée pour, sans qu’il ne l’avoue, frapper la Russie en profondeur. L’OTAN a d’abord refusé, puis a commencé discrètement à livrer des missiles de portée de plus en plus grande. Et aujourd’hui les États-Unis déclarent livrer des missiles de portée de 150 km.
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Il ne fait aucun doute que les prochaines livraisons comprendront des missiles de portée de 300 à 400 km, mettant ainsi Moscou à portée de tir. C’est d’ailleurs en prévision de ceci que des unités de défense aérienne ont été déployées dans plusieurs quartiers de la ville.

Mais ça ne suffisait pas à Zelensky qui désormais, tel un gamin capricieux, réclame des avions de chasse.

Dans un premier temps l’OTAN a déclaré que c’était hors de question. Puis il y a quelques jours Biden a déclaré étudier la question. Macron, en bon lécheur de bottes, n’a pas manqué de renchérir et a déclaré « ne pas exclure » la livraison d’avions à l’Ukraine.
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Or cela fait déjà plusieurs mois que des pilotes ukrainiens s’entraînent aux États-Unis sur des chasseurs F-16. Un avion qui n’est absolument pas adapté à la “chasse aux chars russes”. Mais  il est déjà parfaitement clair que, dès que Biden annoncera officiellement son accord, les premiers jets américains et pilotes ukrainiens arriveront très rapidement en Ukraine. En outre, des militaires Ukrainiens s’entraînent également depuis plusieurs mois en France sur différentes bases militaires aériennes. D’autant que des avions de communication de type Orion, qui appartiennent à l’Otan, ont été régulièrement vus dans le ciel français.

Dans une tentative ridicule de faire croire que les États-Unis n’incitent pas Zelensky à attaquer la Russie, l’ancien ambassadeur américain à Moscou, Mac Faul, bien connu semble-t-il si l’on en croit des sources russes pour distribuer des enveloppes de cash aux opposants au Kremlin, a proposé de faire signer l’engagement à Zelensky de ne pas utiliser les F16 pour attaquer la Russie. Qui ce clown pense-t-il berner ?

Étonnamment, les Anglais ne semblent pas très chaud pour envoyer des avions en Ukraine. Ainsi, Gerald Howarth, ancien sous-secrétaire britannique à la Défense, dans une interview à Sky News, a exhorté l’Occident à envisager d’envoyer des troupes en Ukraine. Dans le même temps, il a noté que les avions de chasse ne devraient pas être envoyés en Ukraine, car leur capture par la Russie pourrait constituer un danger pour l’Occident. Courageux sur le papier mais pas stupide !

Suite à cette escalade, les fournisseurs auraient pu juger que ça commençait à bien faire. Mais ça ne suffisait pas à Zelensky qui a alors réclamé des armes nucléaires, par l’intermédiaire de son ambassadeur, Oleksiy Makeev, à Berlin :
« Les garanties de sécurité sont ce que nous pensions avoir obtenu du mémorandum de Budapest en 1994. Mais malheureusement, ce n’étaient pas des garanties. La Russie a violé ce mémorandum, et nous n’avons pas reçu le plein soutien en matière de sécurité des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres puissances nucléaires. C’était un mauvais signal pour tous les pays du monde qui ont réalisé qu’en fait, seules les armes nucléaires pouvaient les sauver de l’attaque d’un tel agresseur. »

L’agresseur ? Ce ne serait pas plutôt les forces ukrainiennes qui s’étaient massées devant les frontières du Donbass en prévision d’une attaque surprise ? Décidément, la plus grande qualité des Ukrainiens est bien dans l’inversion de la vérité.
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Il ne fait déjà aucun doute dans les milieux militaires russes qu’après les dénégations initiales, l’Ukraine recevra des armes nucléaires de la part de l’OTAN, tout simplement car les Occidentaux ne s’en cachent plus maintenant, leur but est de détruire la Russie. La preuve… L’eurodéputée polonaise Anna Fotyga n’a pas hésité à déclarer : « La Russie est une menace et elle doit être détruite pour toujours ».
« La Russie doit cesser d’exister dans les frontières d’aujourd’hui, l’effondrement de “l’empire agressif” apportera des avantages indéniables aux États démocratiques d’Europe et d’Asie centrale”, estime le député.

« Il n’y a pas de choses telles que le gaz russe, le pétrole, l’aluminium, le charbon, l’uranium, les diamants, les céréales, le bois, l’or, etc. Toutes ces ressources appartiennent à des peuples individuels vivant sur ces territoires. »

Anna Fotyga est allée jusqu’à suggérer que les pays occidentaux réfléchissent au concept de création d’États « libres et indépendants » sur le territoire pro-russe, sur la base desquels seront les peuples autochtones, et l’Occident collectif devra contrôler le processus de démembrement de la Russie et de distribution de ses richesses nationales.

« L’Occident collectif devra contrôler la distribution des richesses nationales de la Russie ! »

La voilà la véritable raison à la destruction de la Russie… s’approprier les 20 % de ressources minières mondiales.

C’est la seule et unique raison au soutien de ce conflit : voler les biens de la Russie millénaire en toute impunité ! Et pourquoi pas ne pas réduire les Russes en esclavage pour les faire travailler dans les mines à leur extraction pendant qu’ils y sont ? Ça ne vous rappelle rien ? Pour ceux d’entre vous qui sont amateurs d’Histoire, replongez-vous dans la manière dont les SS ont traîté les Russes durant la grande guerre patriotique. L’Histoire se répète. C’est à s’y méprendre !

Ils oublient simplement un petit détail… si l’Ukraine obtient des armes nucléaires, elle sera immédiatement rayée de la carte avec très vraisemblablement ses fournisseurs. TOUS ses fournisseurs !

Sur le terrain, l’OTAN se rend compte que le nombre d’Ukrainiens éliminés ne va pas permettre de continuer le combat bien longtemps, et l’Angleterre propose donc d’y envoyer des troupes. Troupes de l’OTAN bien sûr ! Polonais et Allemands ne se feront pas prier pour y aller, les Pays Baltes pourraient se révéler plus prudents malgré leurs grandes gueules car ils savent que quelques salves de missiles russes pourraient très rapidement les renvoyer 50 ans en arrière.

Une source en France nous dit sous condition d’anonymat : « L’État-Major nous prépare à l’envoi de troupes en Ukraine dans le cadre de l’OTAN. Nos forces qui se retirent d’Afrique seraient alors envoyées là-bas ». Amusant quand on sait que si les forces françaises se retirent d’Afrique, c’est en réalité qu’elles s’en font virer, remplacées par… les forces russes de Wagner ! Il y aura alors d’émouvantes retrouvailles en Ukraine…
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Tout ceci confirme parfaitement ce que nous avons dit et écrit à de très nombreuses reprises : ce conflit va s’étendre à une guerre mondiale où tous les pays belligérants seront directement frappés. Il y aurait pourtant une manière assez simple d’éviter cet embrasement : que les populations d’Europe, dont il serait très surprenant qu’elles soient prêtes à aller se battre en Ukraine contre les Russes, descendent dans la rue et renversent leurs gouvernements. Ou du moins qu’elles déclenchent des troubles suffisamment importants pour que les gouvernements européens aient autre chose à faire que d’attaquer la Russie.

Il serait par ailleurs amusant de voir Emmanuel Macron « mobiliser » les jeunes des cités des quartiers Nord de Marseille, du 93 ou de Dijon. Rappelons-nous simplement la guérilla urbaine, kalachnikov en mains, que ces derniers avaient mené plusieurs jours durant pour une simple histoire de drogue. Certains étant mieux armés que notre armée, il faut qu’il nous explique par quel miracle il réussira à les motiver d’aller se battre pour des Ukrainiens dont ils se contrefichent et de surcroît contre les forces russes tchétchènes. De là à ce que ces « jeunes Français de papiers » tournent casaques et appuient leurs compatriotes pro-russes, voilà un pari que je prendrais bien !

On peut également imaginer, en France en particulier, mais aussi en Allemagne, que des patriotes, pour sauver leur vie et mettre fin à l’escalade, décident de bloquer les usines et convois d’armes. Après tout, nous sommes bien capables de bloquer des raffineries des semaines durant, alors une usine…

Comme prévu, après les canons, les chars. Puis les avions. Puis les armes nucléaires. Tout est déjà prévu, tout comme le résultat final. À ce train-là, l’Europe et la France vont droit vers leur destruction totale. Vous avez envie de vous faire vitrifier pour Zelenski vous ? Non ? Alors il va falloir se bouger…

Faute de réaction forte, nous allons vers une explosion mondiale. Une explosion voulue par des forces financières qui voient dans une nouvelle guerre une opportunité de mettre en place un Nouvel Ordre Mondial auquel nous n’échapperons pas. À moins de les stopper net !

Valérie Bérenger – Boris Karpov