L’armée espagnole mobilisée pour chasser 6 000 clandestins

Depuis une semaine l’Espagne est confrontée à une invasion massive de migrants illégaux, comme elle n’en a jamais encore connu au cours de la dernière décennie.

L’armée et des véhicules blindés ont été déployés le long des plages del Tarajal y Benzu, près de Ceuta, pour tenter de freiner ces intrusions : plus de 6 000 au cours de ce dernier week-end.

« Ils passent dorénavant par la mer, en nageant ou à pied (dans l’eau), sous la surveillance très passive des policiers marocains. Un mort noyé est déjà à déplorer ».

Des familles entières et plus de 1 500 (soi-disant) mineurs isolés qui posent un problème à cause des règlements internationaux qui les protègent.

Le ministre de l’Intérieur, Grande-Marlaska, négocie depuis 48 heures le retour vers le Maroc des « adultes ». 1 500 ont repris le chemin inverse mais la vague ne cesse d’augmenter.

Il s’agit pour une grande majorité de Marocains, Algériens et Sub-Sahariens, qui se dirigent à présent vers la ville de Melilla, dégarnie momentanément par les forces de l’ordre, qui se sont dirigées vers la ville de Ceuta.

À cela s’ajoutent les arrivées massives vers les Îles Canaries (2 200 migrants en une seule journée).

Ils sont près de 9 000 à espérer à leur tour un passage possible vers la péninsule ibérique et, surtout, les Canaries, qui ont reçu ces dernières 48 heures 2 188 migrants sur 58 « patéras » (embarcations légères) et 1 461 au cours de la seule journée de samedi 7 mai (32 000 depuis début 2021 soit plus du double que l’an passé) en provenance surtout de Mauritanie et du Sénégal.

Ils tentent par tous les moyens de rejoindre l’Espagne et la police nationale se trouve devant l’obligation de surveiller tous les transporteurs qui sont pris d’assaut.     .

La tension est forte entre le gouvernement espagnol et le royaume marocain car cette immigration illégale (surtout les mineurs) inquiète et devient une priorité pour le Président Pedro Sanchez, et c’est le sujet actuel des discussions avec le Président Emmanuel Macron car ces milliers de migrants clandestins, et cela nous concerne forcément, ne sont pas destinés à rester en Espagne.

Ils poursuivent leur chemin vers la destination France, où les aides sociales sont plus attirantes, et comme nos frontières du sud, vers l’Italie et l’Espagne, sont de véritables passoires, et qu’il n’y a plus de « Génération Identitaire » pour leur barrer le passage, ils viennent s’ajouter aux dizaines de milliers « en attente de résidence » puisque leur expulsion n’est ni à l’ordre du jour, ni envisageable.

Mélenchon en personne ne vient-il pas de déclarer « que la France sera « créolisée » à 50 % en l’an 2050 », reconnaissant ainsi implicitement que « Le Grand Remplacement » est d’ores et déjà programmé (et ce n’est pas nous qui le disons !) bien que, en ce qui le concerne, « ce soit une chance pour la France ».

Manuel Gomez