Laurent Joffrin, l’idiot utile d’Eric Zemmour


Les partis politiques ont, depuis toujours, eu leur(s) idiot(s) utile(s), c’est-à-dire de ces supposés serviteurs zélés qui croyant porter au plus haut les couleurs de leur idéal, en font au contraire un objet de ridiculité absolue.

La légende veut que ce soit à Lénine que l’on doive cette expression. Lorsqu’il prit le pouvoir, en 1917, sa première préoccupation fut de glorifier l’image du nouveau régime aux yeux du monde et en premier lieu en occident. Pour cela, il organisa dès le début et pendant des décennies, des visites guidées, étroitement encadrées, pour des intellectuels occidentaux. Ceux-ci, aveugles bernés, firent et chantèrent les louanges du régime soviétique à leur retour dans leurs pays. Yves Montand appartint à cette clique d’imbéciles heureux qui constituèrent les idiots utiles du communisme avant bien sûr de déchanter, mais longtemps, longtemps après que le mal fût fait.

Aujourd’hui, rien n’a vraiment changé et il existe encore des idiots utiles. J’en ai repéré un qui, vraiment, constitue l’archétype de ces inutiles à leur propre « idéologie ». Son nom ? Laurent Mouchard, alias Laurent Joffrin, fils de Jean Pierre Mouchard, un éditeur proche de Jean Marie Le Pen, grand contributeur financier du Front National. Sans doute par nécessité de « tuer le Père », Laurent a adopté un positionnement politique à l’opposé de son géniteur. Il a même hésité à abandonner le patronyme familial puisqu’il se fit un temps appeler Laurent André. Bref, Mouchard, André ou Joffrin, il plongea dans le socialisme comme certain se vautre dans la luxure, avec une délectation et un déterminisme trop affectés pour être véritablement honnête.
Après quelques balbutiements tâtonnants dans un journalisme orienté mais masqué par un drapage de « service public » circonstanciel, notre beau parleur deviendra le porte-drapeau de la tendance gaucho progressiste, du moins au sein de Libération puis du Nouvel Obs. Durant de nombreuses années, il fera un va-et-vient régulier entre ces deux chapelles d’une même paroisse progressiste à l’outrance.

Entre ses débuts et son départ de ces deux organes, la dégringolade des tirages de l’un comme de l’autre fut abyssale. Attribuer la pérennité exclusive de cette petite mort lente de ces deux organes de presse, jadis omniprésents dans le paysage journalistique, serait sans doute excessif. Disons que notre Mouchard de service y aura fortement contribué.
Il tente désormais d’exister encore au travers d’une espèce de micro parti qu’il a créé en 2020 et dénommé « Les Engagé.e.s », transformé, sans doute grâce à une espèce d’éclair de lucidité fort inhabituel chez lui, en « Engageons-nous ». Le slogan demeure tellement flou. Le succès est modeste, disons-le sans aucune vergogne, et simplement par respect du réel dont lui fait souvent si peu de cas.

Car le réel importe peu pour ce bretteur confidentiel de salon privé. Il le balaie d’un revers lorsque sa manifestation le dérange. Ainsi, il ne s’inscrit pas en faux lorsque Christiane Taubira dit, sans la manifestation du moindre doute, que le COVID 19 n’a pas été le symptôme d’une pandémie. Il ne souhaite pas même ouvrir le débat. Que n’aurait-il dit si cette affirmation avait été faite par Eric Zemmour ?

Lorsqu’Eric Zemmour, justement, dénonce les méfaits de l’immigration sur la France, et alors même que 70% des Français disent en subir le préjudice, notre André Mouchard Joffrin, récuse sans argumenter ce que la simple observation du réel démontre sans erreur possible.

Lorsqu’Eric Zemmour accuse l’Islam (au travers de son bras séculier que serait l’islamisme) de vouloir conquérir la France, ce qu’aucun intellectuel musulman ne nie, notre « idiot utile » s’inscrit en faux.
Sa mauvaise fois est sans limite. Ce matin, face au témoignage très poignant de Monsieur Serge Carel, Vice Président d’une association de Harkis sur C’News, il est resté impavide et n’a pas eu le moindre mot de compassion pour ce vieux monsieur digne et d’origine algérienne, engagé aux côtés de la France, torturé abominablement par les assassins du FLN et finalement sauvé par son courage exceptionnel et un peu de chance.

Monsieur Carel a décrit l’atrocité inimaginable des souffrances imposées par les soldats sataniques du FLN mus par leur volonté inextinguible de vengeance effrénée.
Face à ce récit à vous glacer le sang, sa tentation de comparer l’attitude de la France qui, pour prévenir des attentats mortels, a fait usage de la torture afin d’arracher des informations à des terroristes, avec l’application d’un supplice inhumain par des tueurs assoiffés de sang et mus par la seule volonté de vengeance. En réponse à cet argumentaire sans faille, il a répondu par une grimace significative de sa désapprobation. Peut-être a-t-il été gêné par le fait que monsieur Carel soit malgré tout tellement assimilé au point d’avoir choisi un nouveau nom à consonance européenne ainsi qu’un prénom français et qu’il soit allé aussi loin que se convertir au catholicisme.
Aujourd’hui, la seule cause de Laurent Joffrin est l’attaque du candidat encore putatif Eric Zemmour. Il la défend bien mal hors toute argumentation intelligible et seulement guidé par son acrimonie vindicative.

Voilà pourquoi, dans le rude combat politique qui s’engage et de concert avec un Président sortant qui, sans aucun respect de la démocratie, sature chaque jour les ondes de radios et de télévisions ainsi que les unes de toutes les feuilles de chou à la solde du pouvoir Macronien, Laurent André Mouchard Joffrin est un idiot utile dont la présence ne peut que servir Eric Zemmour.

Rappelons-nous qu’Eric Zemmour, non encore officiellement candidat, a été chassé de l’antenne de C’News par le CSA pour un décompte de temps de parole alors que le Président sortant utilise, lui, outrancièrement tous les moyens de communications à son service et aux frais du contribuable. Il dépense sans compter, il décore sans arrêt, il demande pardon à tout le monde, il oublie de se fâcher quand il le faudrait (par exemple contre son ami BIDEN), il parle, il parle…Il fait campagne…et le tout sans aucun décompte ! Et là Laurent-André-Mouchard-Joffrin ne trouve rien à redire.
Cependant les Français voient, entendent et sans doute jugent-ils tout cela. En tous les cas, on peut le souhaiter.

Jean-Jacques FIFRE