Le 26 mars, Place d’Armes marchera dans Paris

Le 14 avril dernier, Place d’Armes publiait la désormais célèbre ‘’tribune des militaires’’ aussi appelée ‘’lettre des généraux’.

https://www.place-armes.fr

Ce document était une interpellation directe du Chef de l’État pour lui lancer une alerte et formuler une demande d’inflexion de la politique qu’il avait conduite jusqu’alors.

En guise de réponse, ce ne furent qu’injures, menaces, et poursuites à l’encontre des plus hauts gradés signataires de cette tribune.

Aujourd’hui le constat que dressait Place d’Armes à l’époque s’est encore aggravé.

À cela s’ajoute la guerre en Ukraine qui pose très sérieusement la question de l’indépendance de la France et de son non-alignement ; tout comme celle de sa préparation aux conflits de haute intensité. Or, si on en croît les alertes lancées par les chefs de l’État-Major, aujourd’hui, nous ne serions pas en mesure de faire face. Telle est la triste réalité.

Enfin se pose la question fondamentale de l’avenir du pays et de son choix entre la mondialisation et la souveraineté nationale. Cette question devrait être au centre du débat. Or, il semble bien que tout soit fait pour l’escamoter. Si tel devait être le cas, si ce débat n’était pas assumé, le pays resterait sur une fracture irréductible et sur des tensions tectoniques irréconciliables qui le fragiliseraient encore.

Dans ce contexte, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, Place d’Armes va s’inviter de manière très visible et symbolique dans le débat public. Aux côtés d’un collectif d’associations d’anciens militaires et de patriotes proches de l’armée, elle saisira directement les candidats, les élites nationales et le peuple de France.

À l’appel de Jean-Pierre FABRE-BERNADAC son président et à l’appel des généraux, le 26 mars Place d’Armes marchera dans Paris.

 

À Titre personnel je soutiens l’initiative de Place d’Armes.

À quelques semaines du premier tour des élections, la portée symbolique d’une telle apparition sur la scène politique devrait saisir aussi bien les candidats que l’ensemble de classe politique et les élites ; en espérant que cette fois-ci tout le monde entende bien la mise en garde et que ce soit un premier pas vers le ressaisissement.

Je ne suis pas habilité à m’exprimer au nom de Place d’Armes et ma parole n’engage pas cette organisation. Toutefois il me semble que nos élites doivent comprendre de toute urgence qu’il existe une continuité directe entre le peuple de France et son armée.
C’est une de ses raisons maintes fois exprimée ; Place d’Armes entend incarner le lien entre le peuple de France et son armée, derniers recours face au chaos.

C’est pour aussi affirmer ce lien qu’elle marchera le 26 mars dans Paris.

Dans un contexte de convergence et d’aggravation de toutes les crises et alors que le débat politique est écrasé par l’utilisation politicienne que fait le Chef de l’État de la guerre en Ukraine, il me semble que le futur Président de la République et les futurs membres de la représentation nationale doivent mesurer la fragilité du pays et donc celle de leur pouvoir.

Enfin, ils doivent entrevoir que face à l’abus de pouvoir, le légalisme a ses limites et que les catégories sociales en révolte pourraient bien finir par s’en affranchir ; particulièrement si le débat de fond sur la souveraineté du pays était escamoté et si les conséquences des décision irresponsables prises dans la gestion de la crise du Covid et de la guerre en Ukraine venaient encore aggraver la paupérisation des classes moyennes.

Le 26 mars, je marcherai aux côtés de Place D’armes et des généraux.

J’invite tous les lecteurs de Riposte Laïque qui le pourront à se joindre au cortège.

Et pourquoi pas pour ceux qui le peuvent, à faire d’une pierre deux coups, puisque le lendemain se tiendra le grand Meeting d’Éric ZEMMOUR au Trocadéro.

Personnellement, je serai présent aux deux événements.

Soyons nombreux à nous faire entendre.

Rendez-vous le 26 mars à Paris.

Martin MOISAN