Nous sommes le 6 février…
Le 6 février 1626, c’est une date importante pour les duellistes, privés de faire joujou avec leurs épées à la suite d’un édit royal qui considère désormais cette occupation comme un crime de lèse-majesté. Richelieu jubile. Mais trois mousquetaires s’en moquent, qui s’en allaient corriger un importun les ayant défiés chacun leur tour. Lequel importun se battra finalement à leurs côtés contre les gardes du Cardinal et finira par devenir leur indéfectible ami jusqu’à ce que, plus tard, bien plus tard, une balle de mousquet ait raison de lui au siège de la ville maudite de Maastricht – au moins pour ceux qui, comme moi, n’aiment pas l’Union européenne. Les aventures d’Athos, Porthos, Aramis et de d’Artagnan sont d’ailleurs fort bien racontées par « l’historien de l’imaginaire » Alexandre Dumas père, à travers trois romans que tout Français se doit de lire : Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne.
Le 6 février 1794, c’est la troisième bataille de Legé (44) au cours de laquelle les Vendéens reprennent brièvement la ville aux armées révolutionnaires. Mais le pire est en marche – ou le meilleur, pour les mange-merde de Libération ! – car les colonnes infernales sont déjà en route pour pratiquer l’extermination systématique des rebelles vendéens, hommes, femmes et enfants confondus, plus la destruction de toute chose. Ces colonnes obéissent aux ordres du général Turreau, qui les tient lui-même de la Convention nationale, et dont voici un extrait des instructions qu’il donne alors : « Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées. […] Tous les villages, bois, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Pour faciliter cette opération, on fera précéder chaque colonne de quarante ou cinquante pionniers ou travailleurs qui feront les abattis nécessaires dans les bois ou forêts pour préparer l’incendie. » En réalité, le massacre sera généralisé et perpétré sans aucun discernement, à la manière, plus tard, des nazis.
Je rappelle que le nom de Turreau figure sur l’Arc-de-Triomphe, à Paris, tout comme celui du général Amey qui, entre autres amusements, faisait brûler des femmes dans des fours, à la différence du révolutionnaire Carrier qui, après les avoir violées, les noyait ! Imaginez que Pétain – sauveur du Chemin des Dames, en 1917, qui, en même temps qu’il adopta une stratégie plus efficace que son incapable de prédécesseur, le général Nivelle, ménagea la vie de ses hommes – ait son nom gravé sur le même Arc-de-Triomphe. Mais les oies gauchistes hurleraient encore plus fort que celles du Capitole !
Pour l’anecdote et remplir ma copie, le 6 février 1911, Ronald Reagan naissait et, un an plus tard, c’était au tour d’Eva Braun.
Le 6 février 1934, puisqu’il faut bien en parler, la République serait bel et bien tombée si, par aventure, le colonel de La Rocque avait envoyé ses Croix-de-Feu – association d’anciens combattants de 1914-1918 – prêter main-forte au reste des insurgés d’un soir, durement réprimés au passage. Le sort de la France en eût été changé. Sauf que ledit colonel était un légaliste et refusait de fomenter un coup d’État. Ce même colonel qui, après avoir été résistant et déporté, fut, de retour en France, honteusement interné par les résistants de la dernière heure pour l’empêcher de participer au Conseil national de la Résistance. Déjà, le Front populaire l’avait désigné comme bouc émissaire en 1936. Le gauchisme triomphant trouvait là une de ses premières victimes idéologiques, dont la liste n’a cessé de s’allonger depuis…
Enfin, le 6 février 2023 s’ouvre le procès d’une Maghrébine, Essia Boularès, qui n’a rien trouvé de mieux que d’incendier un immeuble de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris, ayant coûté la vie à dix personnes, sans parler des quelque 90 blessés. L’incendiaire, qui navigue entre psychopathie et déséquilibre mental, a déclaré depuis qu’elle voulait juste embêter un de ses voisins avec qui elle s’était disputée. Un peu comme l’assassin de Samuel Paty qui, s’il vivait encore, déclarerait : « Je voulais lui faire une blague d’Halloween ! »
« Absit reverentia vero », ou, plus simplement, ne craignons pas de dire la vérité…
Charles Demassieux
Oui, c’est émouvant, c’est l’anniversaire d’Éva Braun …
La conséquence directe du 6 février 1934 fut la victoire du Front populaire de juin 36… un double loupé en quelque sorte !
Oui, il faut dire la vérité : la gauche française a tout fait pour la catastrophe de mai-juin 40 arrive, et elle ne supporte pas de voir que les plus actifs opposants à Hitler étaient bien souvent à droite !
Ne craignons pas de dire la vérité! Bien dit, cela demande parfois du courage mais c’est essentiel. Merci de ce rappel, Charles Demassieux.