Le 8 mai 1945, la France se libère de la « barbarie nazie »

« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »                 (Michel de Montaigne)

Aujourd’hui, 8 mai, notre pays  fête « sa victoire contre la barbarie nazie », selon l’« élément de langage » imposé par la doxa officielle. Le 8 mai 1945, c’était la revanche de juin 1940. Il fallait oublier la débâcle et la mémorable raclée infligée par les Boches, l’armistice honteux, l’occupation et la collaboration. Lors de son procès, l’actrice Arletty, avec sa gouaille habituelle, avait répondu au juge qui lui reprochait sa « collaboration horizontale » avec des Allemands : « En 40, fallait pas les laisser rentrer ! » et elle avait ajouté « mon cœur est français mais mon cul est international ».

Or, lors des liesses de la libération, on pouvait se demander en effet comment les Allemands avaient pu rentrer si facilement chez nous, tuer environ 100 000 de nos soldats et en faire prisonniers presque 2 millions. Il fallait donc réécrire l’histoire à notre sauce, celle des vainqueurs.  

Et depuis, on essaie de faire gober au bon peuple que la France s’est libérée toute seule ; De Gaulle chassant le Teuton à coups de croix-de-Lorraine, aidé par les maquisards gaullistes et les FTP (1) communistes. Et on vous traite de « négationniste » ou de « facho » si vous tentez de rétablir la vérité ou de nuancer cette histoire enjolivée, embellie, voire carrément romancée.

Il est normal que l’on fête notre libération, le 8 mai 1945, à condition qu’on le fasse avec un minimum d’honnêteté intellectuelle, plutôt que d’entretenir un mythe mensonger.

L’Allemagne a été battue par… 360 divisions soviétiques, et sur notre sol, par 90 divisions américaines, 20 divisions britanniques et… l’Armée d’Afrique.

Rappelons, pour mémoire, que lors du débarquement en Provence d’août 1944, le général Giraud mobilisa 27 classes de Français d’Algérie.  Du jamais vu, même lors de la Grande Guerre!

176 500 furent réellement incorporés. Ils se sont remarquablement battus et leurs pertes au feu attestent de leur courage. Notons, au risque de déplaire, que l’effort demandé aux Musulmans d’Afrique du Nord fut moindre: sur 14 730 000 habitants  de l’Algérie, 233 000 furent mobilisés soit 1,58 % de la population. L’effort consenti par les Musulmans d’Afrique du Nord  (Algérie, Tunisie ET Maroc) fut donc 10 fois moins important que celui demandé aux « Pieds noirs ». À partir du 15 août 1944, ce sont environ 260 000 combattants de « l’Armée B » du général de Lattre de Tassigny, qui ont débarqué. 10 % à peine étaient originaires de la métropole (les « Français Libres » de De Gaulle), 90 % venaient d’Afrique du Nord dont une écrasante majorité pour les départements d’Algérie. (48 %, soit quasiment la moitié, étaient des «Pieds noirs» d’Algérie).

Pour relativiser les choses, il faut se souvenir que le 6 juin 1944, les « Français libres » qui débarquèrent ce jour-là étaient… 177 : les « bérets verts » du commando Kieffer.

La 2ème DB du général Leclerc – celle qui est entrée dans l’histoire – n’a débarqué qu’en août 1944, presque deux mois plus tard, sur le sol de France, et ce n’était jamais qu’UNE division.

Chaque fois que j’aborde cette page d’histoire, il se trouve toujours quelqu’un pour me dire que j’oublie « le poids considérable de la Résistance ». Non, je n’oublie rien et j’ai un profond respect pour les vrais résistants. Ceux qui n’ont pas attendu les deux débarquements pour voler au secours de la victoire ; pas les salopards qui punissaient les femmes ayant couché avec l’occupant à coup de tondeuse (2).  Mais la Résistance, d’après l’historien Basil H. Liddell Hart, a représenté l’équivalent de deux divisions ; deux… sur les 500 venues à bout de l’Allemagne. Il faut se souvenir aussi que lors de la libération, l’Armée a réussi à incorporer – péniblement – moins de 100 000 résistants alors que sur les trois départements d’Algérie, le général Giraud avait mobilisé presque  300 000 hommes.

Je voudrais également dire un mot sur la terminologie « barbarie nazie » que l’on retrouve sur presque toutes les plaques du souvenir, les mémoriaux, monuments-aux-morts et nécropoles.

En Charente-Maritime, j’ai trouvé une plaque, hommage à un garçon de 19 ans, « victime de la barbarie nazie » dont je tairai le nom par respect pour sa mémoire.  Après enquête, il s’avère qu’en 1943, ce jeune homme avait pas mal picolé, un soir d’hiver, avec quelques amis.

Vers 23 heures, après le couvre-feu, zigzaguant sur sa bicyclette en compagnie d’un copain de beuverie, il a été hélé par un feldwebel  qui patrouillait avec une escouade pour veiller au respect du couvre-feu. Au lieu d’obtempérer, les deux cyclistes ont tenté de s’enfuir.

Le Boche a sorti son pistolet et tiré deux coups dans leur direction. L’une des balles a atteint  le jeune homme dans le bas du dos. Il est mort à l’hôpital le lendemain. C’est tragique, mais il s’agit d’une bavure. La victime n’avait aucune accointance avec la Résistance. Où est la « barbarie nazie » dans cette affaire ?  Où est la « barbarie nazie » dans les nombreux combats menés par des unités régulières de la Wehrmacht ? Je pense, entre autres, aux batailles menées par Guderian ou Rommel.

Je comprends qu’on condamne sévèrement la Shoah, les camps de concentration, etc. et qu’on qualifie ces horreurs de « crimes contre l’humanité » mais je rappelle que le Nazisme est mort à Nuremberg,  lors d’un très long procès (du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946). Mais j’attends qu’on fasse un procès de Nuremberg du Communisme, pour condamner les 150 millions de morts imputables à Staline, Mao-Zedong, Pol Pot et quelques autres salopards moins connus.

Mais ce procès n’aura jamais lieu ; nous vivons dans le pays « des droits de l’homme et des libertés » dans lequel on peut encore se déclarer stalinien ou maoïste. En revanche si vous dîtes du bien du maréchal Pétain, vous vous faites agonir et traiter de « facho », ce qui est l’insulte suprême.

Mais revenons au 8 mai 1945 et à la victoire du « monde libre sur la barbarie nazie ».

L’Allemagne a perdu la guerre, le 3e Reich est mort, le temps de la réconciliation est venu, il est temps de tourner la page. Mais faisons-le avec un minimum de respect pour ceux qui se sont bien battus, nos pères et… ceux d’en face. Arrêtons cette réécriture de l’histoire, simpliste et binaire, qui consiste à opposer le camp des héros – le nôtre – au camp des salauds, c’est trop facile !

À titre personnel, j’ai une admiration totale pour les paras allemands de la bataille de Crète. Le 20 mai 1941, les Allemands  lançaient une attaque aéroportée en Crète, l’« opération Merkur ». Les paras allemands, aux ordres du général Kurt Student, sont largués sur Máleme, Héraklion et Réthymnon. Leur mission est de s’emparer de ces trois aérodromes pour permettre l’atterrissage de renforts aérotransportés par la Luftwaffe. Pendant 11 jours, la bataille fait rage ; 4 000 parachutistes allemands sont tués, 500 sont capturés. Les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Freyberg comptent 3 500 tués et 1 900 blessés. Environ 12 000 hommes sont faits prisonniers. Ce fut la dernière bataille de la campagne des Balkans (3). Une bataille où le courage et l’héroïsme étaient dans les deux camps. On peut en dire autant de nombreux combats entre 1939 et 1945.

Ceux qui, comme moi, ont étudié ce conflit dantesque qui a fait 49 millions de morts, savent que la barbarie était assez bien répartie entre belligérants. Je vous épargnerai le récit de Tokyo ou Dresde, détruites par les bombes incendiaires anglo-américaines ; d’Hiroshima et Nagasaki rasées par  deux bombes atomiques ; et le nombre de civils  tués par ces bombardements à l’aveugle.

Je pourrais vous parler aussi des femmes-soldats soviétiques qui sciaient dans le sens de la longueur, à la scie circulaire, des prisonniers allemands vivants, en commençant par l’entrejambe.

La barbarie n’est hélas pas une exclusivité boche ! Dans un de mes livres (4) j’ai consacré un chapitre entier à la période funeste, appelée « l’épuration », où les FTP communistes réglaient leur compte aux collabos ou présumés tels. Entre autres, le comte Christian de Lorgeril, parent d’Honoré d’Estienne d’Orves, mais à qui on reprochait son château et ses idées monarchistes ; il est  arrêté le 22 août 1944 : « Complètement nu, le malheureux dut s’asseoir sur une baïonnette. Puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés. Les bourreaux lui transpercèrent le thorax et le dos avec une baïonnette rougie au feu. Le martyr fut ensuite plongé dans une baignoire pleine d’essence à laquelle les sadiques mirent le feu. Leur victime s’étant évanouie, ils le ranimèrent pour répandre ensuite sur ses plaies du pétrole enflammé… Il devait mourir 55 jours plus tard, dans les souffrances d’un damné… ». Ce récit atroce, d’un sadisme écœurant, est paru dans le quotidien  régional « L’Aube » en novembre 1950 (5). Son frère, Alain de Lorgeril, maire de Henon (Côtes-du-Nord), avait été assassiné par les communistes le 4 août. Le comte de Lorgeril  était chevalier de la Légion d’honneur, décoré en 14-18 des Croix de Guerre française et italienne. Il était catholique et monarchiste. Or, en 1944, un nom à particule et une foi catholique suffisaient à vous condamner à mort… les malheurs de la famille de Lorgeril ne s’arrêtèrent hélas pas là : les staliniens avaient tué le maire et l’officier, les enfants du comte seront torturés, et la comtesse, son épouse, sera assassinée à son tour le 12 décembre 1944. Et on ne qualifie pourtant pas  une telle cruauté, une telle injustice, une telle horreur, une telle ignominie de « barbarie communiste ».

Mais, puisque nous sommes le 8 mai, parlons d’un fait qui date précisément du 8 mai 1945.

Cette triste histoire  a été racontée par Christian de La Mazière, auteur du livre « Le rêveur casqué », dans son livre-testament « Le rêveur blessé » (6):

« En 1945, tout à la fin de la guerre, un petit lot de prisonniers était échu en partage à un échelon de la 2e DB. Ces prisonniers de guerre étaient des Français. Certes ils étaient revêtus d’un uniforme allemand… mais ils ne s’étaient pas battus contre l’Armée française, leur engagement étant exclusivement contre l’Est,  l’URSS, les rouges. Tirer sur des soldats français, l’idée ne serait venue à aucun. C’était tout simplement inconcevable, absurde. Ces jeunes gens étaient tous de bonne foi et courageux, comme le reconnut De Gaulle dans ses mémoires, mais ils étaient embarrassants ces rescapés de la « Charlemagne »(7). On les fusilla sans jugement, sans conseil de guerre, sans rien, comme on détruit des animaux nuisibles… ».

En fait, le général  Leclerc en personne a apostrophé le jeune lieutenant  qui commandait les survivants de cette unité: « Vous n’avez pas honte de vous battre sous l’uniforme allemand ? ». Et l’officier lui aurait répondu: « Vous vous battez bien sous l’uniforme américain … ».

En 1981, un numéro de « Paris-Match » a relaté les faits, sans que cela soulève la moindre polémique ou la moindre indignation: on ne touche pas à une icône de notre libération !

L’article montre une photo de Leclerc, son inséparable canne à la main, qui fait face à un petit groupe de Waffen SS français prisonniers. La légende dit : « … Avec chagrin mais sans pitié, Leclerc va les faire fusiller: ces 12 rescapés de la « Charlemagne » ont été capturés le 8 mai 1945 par la 2e DB. Le général Leclerc les accuse d’avoir revêtu l’uniforme allemand. Il s’entend répliquer que lui-même sert sous l’uniforme américain. Une insolence et un défi qui leur vaudra d’être fusillés… ».

Sur Internet, le récit de ce « crime de guerre » – car faire fusiller des prisonniers d’une armée régulière après leur capture est incontestablement un « crime de guerre » – n’a ému personne :

« Une douzaine de  soldats de la « Charlemagne », se rendent aux Américains qui les livrent le 6 mai à la 2e DB du général Leclerc, cantonnée à Bad Reichenhall. Les prisonniers sont interrogés par Leclerc en personne.  Le surlendemain, ils sont fusillés sans jugement et sans que les autorités du GPRF (8), informées de leur capture, aient été tenues au courant de cette décision. La responsabilité de Leclerc dans cette exécution sommaire a été évoquée, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude si la décision a été prise par le chef de la 2ème DB en personne… Les corps sont abandonnés sur place, sans sépulture, par les Français, et enterrés plus tard à la hâte par les Américains… ».

C’était le 8 mai 1945, jour de la reddition de l’Allemagne.

On n’a même pas jugé utile de les enterrer. Il faudra attendre… 1949  pour que – à la demande de la famille d’un des fusillés – leurs corps soient exhumés et placés dans une tombe commune au cimetière de Bad Reichenhall.

Les gens qui ont une sensibilité à géométrie variable – et Dieu sait s’ils sont nombreux ! – vont arguer que ces Français qui trouvaient  la « peste rouge » bien pire que la « peste brune » étaient des salopards ; qu’ils ont choisi leur camp – celui du mal – et que leur camp a perdu. « Vae victis ! ».

Mais je m’autorise, en ce 8 mai, à avoir une pensée pour les combattants  et les victimes de toutes les guerres (y compris les belligérants russes et ukrainiens actuels).

Et, sans la moindre volonté de provocation, j’ai aussi une pensée pour les anciens de la LVF ou de la « Charlemagne » tombés en Indochine, sous l’uniforme de la Légion étrangère en combattant le vietminh communiste, car risquer sa peau pour un idéal, quel qu’il soit, mérite le respect. Je le dis d’autant plus facilement que je n’ai jamais exposé la mienne sur un quelconque champ de bataille.

Mais qu’on le veuille ou non, la « barbarie » est inhérente à toutes les guerres et l’homme est un loup pour l’homme.  Comme l’écrivait Albert Spaggiari, l’homme du casse de Nice, lui-même ancien para d’indochine, « Faut pas rire avec les barbares » (9).

Éric de Verdelhan.

1)- FTP : Franc-Tireur-Partisan.

2)- Lire, au sujet de l’épuration « Mythes et Légendes du Maquis » ; éditions Muller ; 2019

3)- « La Crète, tombeau de paras allemands » de Jean Mabire ; Cité ; 1982

4)- « Mythes et Légendes du Maquis » publié aux Éditions Muller ; 2019

5)- Récit fait d’après les déclarations des tortionnaires

6)-: « Le rêveur blessé  »; Éditions de Fallois; 2003

7)-: Division de Waffen S.S. français qui succéda à la LVF, « Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme ». Il faut lire Jean Mabire ou Saint Loup (nom de plume de Marc Augier) pour connaître l’histoire, l’épopée de ces soldats oubliés qui se sont battus, et bien battus, contre les Soviétiques.

8)- Gouvernement Provisoire de la République Française

9)- « Faut pas rire avec les barbares » d’Albert Spaggiari ; Robert Laffont ; 1977

 

 

 

 

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33 Commentaires

  1. Et les canadiens on les oublie.??? Ils étaient quand même 14 000 lors du débarquement de Normandie.
    Je trouve que la guerre ne fait que des perdants, des 2 côtés.
    Au Québec, je ne sais pas pour le reste du Canada, la 2ème guerre est a des années-lumières de nos préoccupations et encore plus pour la jeune génération, je suis dans la vieille génération où un oncle était allé combattre. Donc un peu plus au courant.

  2. Toutes les guerres sont moches et montrent à quel point l’être humain peut être sanguinaire. Je pense que dans les premières inventions humaines on retrouve sans peine de quoi trucider son voisin. Les atrocités ont lieu dans tous les camps. Après, il ne faut pas tout mélanger. Les Allemands et les Japonais ont été les maîtres en la matière. Mais j’aimerais un jour qu’on me dise comment et pourquoi Hitler ? Surtout comment. Alors que l’Allemagne était exsangue, à genoux. Les Américains ont joué un rôle là dedans. D’ailleurs Patton voulait poursuivre la lutte contre les rouges.

  3. Il serait intéressant de voir la source de l’information sur cette histoire de scie circulaire. Sinon vos chiffres sur la bataille de France sont faux : 55000 morts français, pas 100 000, et côté allemand 33 000. Autre chiffre faux, celui du bilan total de la guerre, qui est entre 60 et 80 millions de morts, pas 49,5. Bref, beaucoup d’approximations et d’inexactitudes.

  4. NON ! Ils sont toujours là mais déguisés en démocrates !

  5. Il n’aurait jamais fallu déclarer la guerre à l’Allemagne ! Jamais Hitler n’a voulu nous envahir et ils nous tenait en faible estime, ce en quoi il avait bien raison ! En Ukraine on recommence ces imbécilités avec des exactions identiques.

  6. l’armée japonaise a commis les pires crimes de guerre contre les civils et les prisonniers et ses crimes furent pire que ceux des allemands mais pour des raisons de politique les américains les ont minimisés pour avoir un allié face au bloc communiste

    • Si l’on se réfère à certains témoignages, même des nazis sur place mais pas que ont eu des hauts le cœur lors du massacre de Nankin. Les soldats japonais n’ont pas seulement tué mais aussi torturé, forcé des pères a violer leur propre fille et des fils leur propre mère. Ils étaient fanatisés à l’aide du zen même.

  7. pour sombrer d’un côté sous les ministres communistes et de l’autre sous les marchands du temple amerloque

  8. le génial Armistice a été reconnu par les autorités allemandes, lors de Nuremberg, comme ayant été un drame pour l’Allemagne. Et le Maréchal P. Pétain était reconnu par A. Hitler lui même comme étant son pire ennemi selon un collaborateur du Chancelier (Nuremberg). Il suffit de voir la photo de montoir pour s’en rendre compte.
    le narratif de la SGM devient scandaleuse

    • Je pense plutôt que c’était la France, et notre culture, qui était détestée et méprisée par Hitler…

      • Je pense que c’est notre attaque de la Sarre avec occupation d’une (petite) partie de son territoire , en septembre 39, qu’il n’a pas apprécié….mdr

        • une énigme cette histoire qui n’intéresse personne curieusement. Le vrai crime contre l’humanité est là, qui a saboté cette opération?

  9. Votre anticommunisme primaire vous pousse presque à réhabiliter l’armée nazie et ses soldats aux cerveaux infectés d’idéologie meurtrière et raciste. Osez donc rendre hommage à la Wermarcht et à son talent destructeur, au 3e Reich et à sa douce conception de la paix civile, et vous aurez atteint le bout de votre chemin. La haine ne vaut rien, elle déforme et tue plus que la connerie. Quoique. Voici un article décidément malheureux.

    • L’insulte ne fait pas avancer le débat. Jamais je n’ai “réhabilité” le nazisme. Mon père l’a combattu, comme il a combattu le communisme des Viets. Dites moi plutôt “courageux anonyme ” ce qui est faux dans mon article ?

      • Oui, nous avons aussi des gens comme vous, l’auteur – “si nous perdions, nous boirions de la bière bavaroise” Je pense que vous préféreriez opter pour des abat-jour. Les deux grands-pères ont combattu avec moi dans cette guerre – je veux vous entendre avec intérêt qui ils ont “coupé avec une scie circulaire”
        Et j’ajouterai – je ne me souviens pas du communisme, j’étais trop jeune quand la Russie a changé son système. Et avant votre article dégoûtant, j’avais une attitude neutre envers le communisme – maintenant, peut-être, je vais commencer à avoir une attitude positive))

      • Les français à la base n’étaient pas là pour combattre le communisme. Ils ne traitaient pas à égalité les indochinois. Je peux vous en parler. Mon père est un eurasien, enfant de troupe, d’une famille du Nord qui s’est déplacée dans le Sud au moment de la partition du Vietnam. Le communisme c’était la merde certes mais le racisme c’était une plaie constante qui divisait même les familles. Les colonisations qui fonctionnent sont surtout celles où les colonisés sont finalement traités comme des égaux et pas comme des laquais. Et cela est sans doute facilité par la proximité culturelle, voire raciale : les romains chez les gaulois, les francs chez les gallo romains, les arabes chez les maghrébins, …

    • Au contraire ! Il n’y a ni haine, ni réhabilitation des nazis dans ce texte. Mais une condamnation de la cruauté, d’où qu’elle vienne. Les guerres font des morts. Mais la cruauté est évitable. Et il y a des cruels partout. Et Eric de Verdelhan a le mérite de dénoncer cette cruauté que beaucoup oublient, quand ça les arrange.

      • C est vrai, lorsque nous avons ravagé le Palatinat en massacrant une trentaine de villages nous l avons fait sans aucune haine…

    • Encore un traumatisé par les HLPSDNH. Moi, on m’en a bassiné pendant toute mon adolescence, mais les ficelles étaient un peu trop grosses pour que ça marche. Pour certains esprits épais, tout raisonnement nuancé est hors de portée et condamnable. C’est noir, ou c’est blanc. On est avec moi, ou on est contre moi. Le communisme, qui a inventé les camps de concentrations (pardon, les goulags) tuait et persécutait depuis 1917. Il a fait plus de 100 millions de mort, au bas mot, et il tue toujours aujourd’hui. Allez voir en Chine et en Corée du Nord… “Je suis anti-communiste primaire, secondaire et tertiaire” disait Jean-Marie Le Pen dans les années 80. Le général Patton, très américain et remonté contre les Allemands pendant la guerre, déclara que l’Armée allemande avait été la plus efficace pendant le conflit, en particulier pendant le dernière pendant la dernière partie où elle menait un guerre défensive.

      • Les camps de concentration sont une invention des Anglais, lors de la guerre des Boers, c est ce que j ai appris en Histoire à la Fac dans les années 80…

  10. Eh oui c’est ainsi!. Aujourd’hui c’est le juif qui fait la guerre pendant que l’allemand, copain comme cochon avec le Russe, fait des affaires. Ceci met Adolf dans une grande fureur

  11. 2EME GUERRE MONDIALE ET GÉNOCIDE DES ARYENS : toute la 2eme guerre mondiale est une hécatombe pour les peuples européens et le plus grand génocide des aryens que l’histoire n’ait jamais connu dans de telles proportions …Les responsables de cette guerre sont les gouvernements cosmopolites français et anglais sous la tutelle et le forcing du lobby immigré qui ont voulu imposer le traité humiliant de Versailles à l’Allemagne vaincue et affamée ( comme ils font avec la Russie de Poutine) , qui ont déclaré leur hostilité et ensuite la guerre à l’Allemagne pour châtier Hitler et son gouvernement anti-immigrationniste .. alors les enfers se sont déclenchés sur ce continent et sur les peuples aryens européens , les dindons de la Farce immigrée et qui continuent à croupir sous l’Immigration orientale et sous sa dictature

    • vous oubliez la première guerre mondiale, révolution bolchevique qui a permis aux yankees d’entrer en guerre un mois après, une coïncidence? 🙂

      • Je crois surtout que les ricains ont vite compris que si le chaos révolutionnaire s’installait partout en Europe, ils pouvaient dire adieu à leurs bonnes affaires…

        Pour la haute finance, que des millions de gens meurent, c’est pas grave, mais on ne peut plus faire du profit, là ça ne va plus !

        • c’est au contraire dans le “chaos” que l’on fait le plus d’affaires, voir zaharov et la PGM, et les yankees avec la construction des usines de véhicules qui conduisirent les Russes en camps de concentrations, qui servirent à gazer les russes, qui permirent de voler les ukrainiens et les conduire à la famine, et maintenant l ‘ukraine avec blackrock

  12. Ouf ! Heureusement que les gentils ont gagné la guerre. On parlerait allemand et on serait tous malheureux sinon, au lieu d’être libres et heureux et de parler SMS. Si ça se trouve, ces barbares nous auraient enfermés chez nous, humiliés en nous faisant nous signer une auto-autorisation de sortie, obligés à nous vacciner avec des produits expérimentaux à la Mengele, les Françaises coucheraient avec les occupants et leur feraient d’horribles métis fritz et il y aurait plus de 200 viols par jour par des Unbermenschen, 120 attaques au Solingen quotidiennes et ces monstres violeraient des octogénaires, au lieu de payer nos retraites, nous raffleraient toutes nos industries et prétendraient avoir inventé les chiffres arabes et la médecine. Ah non alors ! et on n’aurait même pas d’élections truquées puisqu’on serait en dictature. Sans parler de la sexualité bizarre du Fureur. Ouf, nous sommes libres !

    • “”On parlerait allemand “”, hihi, alors il vaut mieux parler Anglais, la langue des Angles et des Saxons ??? (tribus de Germains), mais pour quelques années encore, on parle Français, langue des Francs, (tribus de Germains)…arch, la réalité est impitoyable…

      • En réalité, c’est un américain simpliste qu’on bredouille. De l’anglais d’aéroport, certainement pas le “Queen’s English”. De plus, la moitié du vocabulaire de l’anglais moderne vient du français suite à la conquête par Guillaume le Conquérant, viking de seconde génération. Le français, c’est une des formes dégénérées (délicieusement) du latin. Mais les Francs à qui nous devons notre nom étaient bien des germaniques en effet. C’est ce que nous sommes nous les cousins européens (et descendants dans le monde) : des latins, des celtes, des slaves, des germains, le tout sur un substrat originel dit alpin. Rien d’autre.

      • A nuancer. L’essentiel de notre lexique est d’origine latine. Les francs ont germanisé cette base sans que la racine des mots soit perdue, si bien que notre orthographe présente des particularités par rapport à d’autres langues romanes. Les mots d’origine francique qui subsistent au dictionnaire sont marginaux comme ceux d’origine gauloise. Le français n’est donc pas une langue germanique.

  13. et a quand la France va se liberer de la “barbarie islam” et “barbarie UE” ?? ca vient ou quoi,c’est deviens long !!

  14. Pourquoi met-on en avant la Shoah quand on parle de génocide alors qu’elle n’est pas le premier du XXème siècle ? Comment Netanyahu l’a commémorée tout en dédouanant les allemands de l’idée de la solution finale pour la foutre sur le dos de al-Husseini ? Connaissez-vous Yakov Rabkin ? C’est un juif orthodoxe. Il a écrit un livre intéressant et documenté : « Comprendre l’état d’Israël ». Pour lui, le sionisme est ennemi du judaïsme traditionnel. Il est issu de l’athéisme de juifs de l’est combiné au messianisme anglican. Il s’inspire du nationalisme européen, y compris allemand. Israël serait ainsi le fer de lance de l’impérialisme anglo-saxon au Moyen-Orient, le dernier essai de colonialisme qui virera inévitablement au fiasco. Ce n’est pas la barbarie nazie ni la Shoah qui sont à questionner mais le rabâchage qui a permis la construction d’un tabou quasi absolu ayant certainement une fonction comme tout tabou.

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