Le « business » pourri des associations à migrants

Tout d’abord, il est bon de rappeler et préciser le cadre général.

Pour mettre en œuvre sa politique de « transition démographique » qui consiste à répartir dans les campagnes un nombre considérable de migrants, Macron n’attend même pas que le Parlement ait discuté ni voté le texte qui va l’encadrer.

Lui est le « sachant » omniscient, qui n’a besoin ni de l’opinion du peuple ni de celle du Parlement pour décider et mettre en œuvre sa politique.

Le débat qui se déroulera au printemps autour de cette future Loi ne sera donc qu’une vaste farce parlementaire dont le résultat est connu d’avance.

Ce faisant, il montre tout le mépris qu’il a pour le peuple ainsi que la représentation nationale et confirme que nous sommes passés dans un régime qui est une sorte de dictature « soft ».

L’État a décidé que l’accompagnement des migrants répartis sur tout le territoire serait confié à des associations.

Pour cette mission, les associations reçoivent des fonds publics. Des sommes considérables, qui proviennent des impôts que tous les citoyens payent. Les citoyens sont donc en droit de se demander à qui sont alloués ces subventions et comment elles sont utilisées.

Nous allons prendre l’exemple de deux associations de taille importantes : Equalis et Viltaïs.

Disons-le franchement, nous n’avons pas été déçus par ce que nous avons trouvé …

Commençons par Equalis.

Il s’agit d’une association dont le siège se trouve en Seine-et-Marne (77).

Elle emploie plus de 900 salariés répartis dans 70 établissements, surtout en Île-de-France.

Equalis se donne pour mission d’aider et d’accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, comme les sans-abri et les migrants en attente de régularisation.

Son budget est 83 millions d’euros par an, principalement des fonds publics, abondés presque entièrement par les ministères du Logement et de l’Intérieur.

Cette association s’est signalée ces dernières années par une gestion que certains ont jugée préoccupante.

Ainsi en juin 2020, le commissaire aux comptes a refusé de signer les comptes, du fait de ce qu’il a trouvé. Il a prévenu le parquet. Ce qui a déclenché une enquête des inspecteurs de la préfecture.

Au fait, qu’a-t-il trouvé, ce commissaire ?

L’association était dirigée jusque récemment par le dénommé Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet comme le montre la photo en haut de cet article). C’est donc certainement une personne respectable et méritante.

En fait, pas vraiment, et le moins qu’on puisse dire c’est que le préfet n’a pas eu le nez creux en lui remettant cette médaille honorifique.

En effet, ce personnage s’est fait connaître pour son train de vie totalement hors norme.

Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7. Valeur 90 000 €, louée en leasing pour 2 100 € mensuels, avec essence gratuite, le tout payé par l’association.

Par ailleurs il disposait d’un logement de fonction (pas un studio) payé aussi par l’association.

À cela il convient d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10 000 € par mois.

Et cerise sur le gâteau un salaire de 11 800 € nets par mois.

On n’oubliera pas d’indiquer que « l’association dit œuvrer à la création d’une société « plus juste » pour lutter contre les inégalités sociales grandissantes ».

Le moins qu’on puisse dire c’est que ce monsieur Anane a une conception surprenante de la « lutte contre les inégalités sociales ».

Ou plutôt, c’est visiblement un grand adepte de la maxime : « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Mais cela ne s’arrête pas là.

Il y a aussi 10 Directeurs-adjoints et 19 Directeurs. Leurs salaires vont jusqu’à 130 000 € brut par an, soit un peu plus de 8 000 € net par mois.

Ces braves disposent aussi d’une voiture de fonction, moins luxueuses certes, mais il peuvent quand même prendre un leasing dont le montant varie entre 750 et 900 € par mois… avec essence payée bien sûr.

Enfin ils disposent chacun d’une carte prépayée dont le plafond varie entre 2 000 € et 10 000 €.

À ce tableau déjà accablant viennent s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille avec apéritif sur un voilier (71 000 euros), « Journée partenaires » au théâtre du Trianon (123 000 euros), soirée à Malakoff (140 000 euros), etc.

On comprend pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé… et a refusé de signer.

Début 2022, Arthur Anane, après en avoir bien profité, est parti sous d’autres cieux face au tollé que sa situation a provoqué.

Mais l’association continue son action avec des situations toujours très avantageuses pour certains.

Quant aux ministères… ils continuent à financer cette association avec nos impôts.

Passons maintenant à l’association Viltaïs.

Historiquement, c’est une association qui a été créée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Son activité était concentrée dans cette région et son siège situé dans l’Allier (03).

Avec le projet de transition démographique, elle s’est mise sur les rangs des candidats à l’accompagnement des migrants… partout en France.

Pour savoir où aller, elle a fait une… étude de marché.

Et sa conclusion a été de se porter candidate pour agir à… Callac, en lien avec la préfecture des Côtes-d’Armor. En parallèle de l’action que menait la Fondation Merci et son projet Horizon, avec la municipalité de Callac.

Avec le coup de froid de la défaite de la municipalité qui a annoncé son abandon du projet Horizon le 11 janvier 2023, son rôle local est apparemment mis en veille.

La préfecture semble avoir sagement levé le pied après la mobilisation qu’a connue le village.

Mais Viltaïs agit ailleurs dans le département 22. Ainsi à Corlay, 5 familles immigrés (environ 40 personnes) sont arrivées dans ce petit village de 956 habitants qui n’ont été prévenus que 48 heures à l’avance par le maire à migrants local.

C’est aussi Viltaïs qui est aux manettes à Beyssenac, en Corrèze, où le projet consiste à installer un CADA avec au moins 40 immigrés, dans ce village de 347 habitants.

Ce n’est certainement pas le dernier endroit où nous entendrons parler de Viltaïs.

Au total, Viltaïs intervient dans une vingtaine de départements. Peut-être plus demain.

Mais revenons à cette association, car elle aussi a fait parler d’elle. Et pas qu’en bien.

Avant tout, il faut savoir que cette association recrute à tour de bras, pour agir dans tous les endroits où elle compte accompagner des migrants.

Fin 2021, cette association comptait 250 salariés. Chiffre qui augmente régulièrement en relation avec l’implication de l’association dans les actions de l’État pour la transition démographique.

Elle disposait en 2021 d’un budget de 18 millions d’euros, bien sûr principalement issus de fonds publics (toujours nos impôts).

La Cour régionale des Comptes a audité cette association et rendu un rapport en juin 2022.

Rapport qui contient un certain nombre de remarques légèrement « embarrassantes ».

Ainsi, la Cour relève un niveau d’endettement de plusieurs millions d’euros qui peut poser rapidement problème.

Au passage, on s’étonne d’ailleurs que cette association avec cet endettement puisse se lancer dans des opérations immobilières comme à Callac (22) et à Beyssenac (19) en contractant, à cette occasion, des prêts qui seraient refusés à un particulier dans la même situation.

Est-ce parce que ces achats concernent l’acquisition de biens immobiliers dans le cadre de la « transition démographique » que des passe-droits sont accordés à cette association pour obtenir des prêts ?

Par ailleurs, la Cour relève l’existence d’une accélération très importante des frais de missions qui ont triplé entre 2014 et 2019.

De plus, la Cour constate l’existence d’un dispositif d’avance des frais… dont les utilisateurs sont les principaux responsables de l’association.

La Cour dénonce le fait que ce dispositif ne soit pas plafonné s’agissant des dépenses. Enfin, la Cour souligne que ce système d’avance repose sur « une formalisation très insuffisante » ce qui l’amène à « devoir attirer l’attention de l’équipe de direction » sur le fait que « ce système est porteur de risques au plan comptable et financier, et de probité ».

En clair, la Direction dépense allègrement et le système d’avance de frais, peut aboutir à des problèmes de probité. Enfin, en ce qui concerne le parc de véhicules, la Cour relève que le parc de véhicules de l’association rapporté au nombre de personnes physique aboutit à « un ratio extrêmement élevé d’un véhicule pour 0,8 salarié ». Donc presque 1 voiture par salarié !

Quant aux types de véhicules, la Cour souligne que l’équipe de Direction bénéficie de SUV de marque BMW X1. Des véhicules de luxe.

S’agissant de la masse salariale elle est passée de 1 million d’euros (fin 2000) à 5,2 millions d’euros en 2020.

Quant aux salaires touchés par les membres de la Direction, il est assez difficile d’obtenir des chiffres précis. Reste que comme un chef de service gagne autour de 5000 euros par mois, on peut logiquement en déduire qu’un Directeur doit être payé entre 7 000 et 10 000 euros par mois… plutôt plus près de 10 000 que de 7 000 euros.

Bref, dans cette association aussi, qui s’occupe de « populations précaires » notamment immigrés, la vie semble assez belle.

Au final, que retenir de tout cela ?

Tout d’abord que l’État verse un « pognon de dingue » à tous les auxiliaires de sa politique de transition démographique, sans être très regardant sur les rentes de situation qui existent dans ces associations.

Tout cela étant payé par nos impôts.

D’autre part, les associations ont parfaitement compris que le secteur de l’immigration est fort lucratif et s’engage vigoureusement dans le créneau.

Il n’y a, dans leur adhésion à ces projets immigrationnistes, aucune adhésion idéologique.

C’est clairement pour faire du « fric » qu’elles s’impliquent. Les migrants, elles s’en moquent.

Le secteur de l’immigration est donc pour elles un « business »… un point c’est tout.

Enfin, on note dans ces deux associations que leur direction se « gave » et profite largement de la situation pour s’octroyer un train de vie somptuaire qui n’a pas l’air de poser problème aux pouvoirs publics trop contents de trouver dans ces associations des complices pour mettre en œuvre cette politique folle de Macron.

Du sommet de l’État jusqu’à ces associations, tout le monde se fiche de la France et de son devenir.

L’État amplifie son œuvre de destruction du pays par idéologie mondialiste.

Les associations font du « fric ».

On notera pour finir que les grands sentiments du type « on ne peut rester indifférent devant tous ces réfugiés », est un argument pour les naïfs.

La vérité est beaucoup plus sordide.

La chaîne de l’immigration commence par les passeurs qui rackettent les migrants, elle se poursuit par les ONG qui vivent des subventions (régions, départements, communes et particuliers) et se termine par les associations qui accompagnent le gouvernement, pour gagner de l’argent et permettre à leurs dirigeants de vivre grassement.

Les deux associations prises en exemple ne sont certainement pas seules à agir ainsi.

Gageons qu’avec l’arrivée de migrants dans nos campagnes, nous en découvrirons d’autres.

Peut-être pires encore …

Il est temps, plus que temps, de mettre un terme à tout cela.

Bernard GERMAIN