Le candidat de la semaine : Stanislas Czerwinski, tête de liste à Créhange

Riposte Laïque : Tu postules à la mairie de Créhange. Peux-tu te présenter à nos lecteurs, et nous faire connaître ton parcours professionnel et politique ?

Stanislaw Czerwinski : Bonjour à tous les lecteurs de Riposte Laïque. Je suis Français d’origine Polonaise, j’habite en France depuis 11 ans, dont 5 ans à Créhange,  J’ai 45 ans, marié, père de quatre enfants et je travaille dans la sécurité.

Profitant de cette occasion d’interview que Riposte Laïque m’a accordée  je voudrais remercier mon Pays de cœur, la France, les Français et surtout les Créhangeois qui m’ont accueilli.

Après les émeutes de 2005 qui se déroulaient sur notre territoire j’ai compris que je n’avais pas le droit d’observer la tragédie de notre pays, où des hordes sauvages détruisent les biens des autres. A l’époque, le discours de Nicolas Sarkozy m’avait donné envie de m’engager dans la politique. J’ai vraiment cru en lui, et j’ai adhéré à l’UMP en croyant  qu’il allait changer cette situation. Malheureusement pour moi et pour la France trois ans plus tard nous avons découvert que ce n’était pas lui qui allait nous libérer de ses racailles.

J’ai cherché à me retrouver chez Philippe De Villiers après  avoir lu son livre ” Les Mosquées de Roissy” mais j’ai vite découvert que ce n’est pas lui non plus.  J’ai commencé à m’intéresser au Front National de plus près, en 2010 j’ai adhéré à ce mouvement, quelques semaines plus tard j’ai rencontré Marine Le Pen à Nancy, j’ai discuté avec elle concernant l’islamisation de notre pays, c’est le seul leader politique en France qui a osé  parler de ce sujet. Je ne crois pas en elle comme au messie, mais elle est la seule sur la scène politique française à appuyer là où ça fait mal.

Riposte Laïque : Peux-tu nous parler de la ville où tu postules, Créhange ? Quelles sont les particularités de cette commune ?

Stanislaw Czerwinski : La ville de Créhange se trouve en Moselle, celle-ci est composée d’un village  situé au pied d’une colline, une cité minière, construite dans les années 30 due à l’arrivée de la  population, travaillant dans les exploitations de charbon de Faulquemont, le centre-ville a été construit plus tard, à la fermeture des mines, dans les années 70, entre le village et la cité. C’est aujourd’hui le centre-ville de CREHANGE. Il y a aussi un lotissement qui se situe avant l’entrée du centre-ville. Je suis vraiment heureux de pouvoir habiter au village, cet endroit me rappelle ma jeunesse en Pologne, nous avons des fermes avec des vaches, des moutons, des chevaux, la forêt, c’est un endroit vraiment magnifique. Un jour mes enfants ont été agressés par une bande de racailles armées, non européennes,  nous avons porté plainte qui n’a abouti à rien. Cela me bouleverse et me donne envie de me battre contre cette injustice.

Riposte Laïque : Que reproches-tu à la municipalité sortante ? Que proposes-tu à la population ?

Stanislaw Czerwinski : Dans notre commune plus d’un tiers de la population vote Front National et malgré tout, le maire ne veut rien entendre de notre part, cette sorte de mépris envers nos électeurs  m’a poussé à conduire notre propre liste. Depuis 4 ans je suis responsable du FN pour le canton de Faulquemont et il est de mon devoir de faire entendre notre voix. Si nos électeurs nous accordent leur confiance, nous allons instaurer plus de démocratie,  nous allons consulter la population par un referendum sur les sujets  de haute importance, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Moi maire, jamais il n’y aura lieu à une construction de mosquée dans notre commune, encore moins tant qu’il demeurera des chrétiens persécutés en terre d’islam.

Riposte Laïque : As-tu déjà des retours de la population, quant à ta candidature ?

Stanislaw Czerwinski : Oui, Après la distribution de mon premier tract “APPEL AUX PATRIOTES !” J’ai reçu plusieurs réponses positives de gens qui voulaient rejoindre notre liste d’union. Certaines m’ont beaucoup touché et  me donnent une image de leurs attentes.  Aujourd’hui il nous manque encore cinq personnes sur 27 pour boucler notre liste. Je suis un combattant qui ne lâche rien et j’espère créer une surprise face à ceux qui ne voulaient pas entendre parler de nous.

Vive La France! Vive la démocratie à Créhange.

Propos recueillis par Pierre Cassen