Le Cercle Front syndical dans la rue, pour défendre le Code du Travail

Pour satisfaire les intérêts des multinationales et de l’Union européenne, le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’en finir avec le Code du Travail. En légiférant par ordonnance, c’est toute la protection et le droit social qui sont piétinés par cette Loi Travail Macron 2, largement rejetée par les Français.
Ainsi demain, sous prétexte de lutte contre le chômage, c’est encore moins de droit pour les salariés :

– les accords d’entreprises qui créeront une concurrence déloyale infernale au sein des branches professionnelles,

– la fin de la durée légale du travail et donc la fin des heures supplémentaires majorées,

– le « contrat de projet » qui va remplacer le CDI et qui est en fait un CDD sans les maigres avantages du CDD,

– la facilitation des licenciements sans justification,

– le plafonnement injuste des indemnités aux prud’hommes.

Le cercle Front syndical, avec le Front National, fidèles à leur engagement aux côtés des salariés, des classes populaires et moyennes, s’opposent avec la plus grande fermeté à cette loi écrite par l’Union européenne, tout comme nous nous sommes opposés en 2016 à la Loi Macron/El-Khomri.

C’est pourquoi nous appelons les salariés à participer aux manifestions et actions qui se dérouleront partout en France dès la rentrée de septembre.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoire et de conquêtes sociales et ouvrières pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par un gouvernement aux ordres de Bruxelles et des puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social et la protection des salariés.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Conseiller régional Île-de-France
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41

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11 Commentaires

  1. Votre diatribe est du vieux dogmatisme sovieto.marxiste.
    Le code du travail en France a détruit l’industrie.
    Je ne suis pas un adminrateur de Macron, mais ce quîl fait est nécessaire.

    • Oui, c’est vrai, la fin de l’esclavage fut aussi une mauvaise chose pour ceux qui en profitaient. Vous dîtes vraiment n’importe quoi, ce n’est surement le CDT qui a détruit l’industrie en France. Et puis, si un système ne marche que par l’exploitation pure et simple des hommes, c’est sans doute que ce système est mauvais.

  2. Ah ! Le brave Homme ! Il connait les 3.500 pages du Code !
    Il sait que 8 % des Français sont syndiqués… Dictature des minorités !
    Il sait que les chefs d’entreprises veulent être Maitres chez eux…
    Il ne veut pas de l’euro, du Code, etc…
    Resté du temps de la … Marine à voile ! (Pour le voile, on verra plus tard !).

  3. faut choisir entre chômage et lutte des classes car c’est la totalité du Cdt qui est à mettre à la poubelle avec les bolcheviques comme Filoche et à réécrire intelligemment, ce qui n’en prend pas le chemin avec l’internationale marxiste de macron et ses rapièçages

  4. “cette Loi Travail Macron 2, largement rejetée par les Français.”
    ah bon, il me semble que 2/3 des français ont élu macron qui avait dit qu’il la ferait voter! non?
    maintenant que les syndicalistes et autres insoumis qui ont voté macron assument leur gestes!
    quant aux autres, le 1/3 qui n’a pas voté macron, on est bien obligé de subir! et nous seuls sommes légitimes à raler! pas les autres!

    • Macron n’avait pas fait mystère des aménagements qu’il voulait apporter au code du travail. fallait pas voter pour lui.
      C’est comme les retraités qui rouspètent contre la hausse de la CSG et qui ont voté en majorité Macron alors qu’ils étaient au courant.
      Idem pour l’immigration : Il avait salué la politique migratoire de Merkel, donc le message était clair
      Mais peut-être que tout ce monde-là pensait que le bel éphèbe n’allait pas appliquer le peu de programme qu’il avait ?

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