Le chantage à la violence, stratégie des soldats de l'islam contre nos Assises

Abdelaziz Chaambi est le président de la CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie), qui est une officine islamique et politique destinée à faire passer pour « raciste » toute personne qui critique l’islam ou qui s’oppose à l’islamisation de la France.
Dans ses diatribes publiques, il s’en prend particulièrement à ceux qu’il traite de « laïcards », qu’ils soient de gauche ou de droite. Mais ses critiques les plus violentes sont à l’encontre des laïques de gauche, car il ne supporte pas ce qu’il considère comme une « trahison » de l’alliance islamogauchiste.
Par conséquent, ce militant de l’islam politique se devait de réagir aux condamnations des prières publiques illégales par Marine Le Pen et aux « Assises internationales sur l’islamisation de nos pays ». Ce qu’il fait sur le site de Zamman France, fer de lance du lobby turc en France.
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId=4669
Discours classique d’un soldat de l’islamisme. Remarquons quelques points particuliers.
Abdelaziz Chaambi dit :
« Le Front National et ses partenaires politiques comme le MNR et le parti de De Villiers, n’ont eu de cesse, depuis des années, de saisir les tribunaux administratifs pour annuler des dizaines de projets de mosquées et ils se plaignent ensuite des conséquences de leur politique. »
C’est une obsession dans les discours d’Abdelaziz Chaambi : ce serait par « islamophobie » que les tribunaux administratifs annulent des délibérations municipales ou des permis de construire. Cela est totalement faux. Dans ces procès (intentés non seulement par le FN, le MNR et le MPF mais aussi par des associations d’athées ou de laïques), les tribunaux ne font qu’appliquer la loi. Des délibérations municipales sont annulées au motif du financement illégal d’un culte, et des permis de construire sont annulés pour vice de forme ou de procédure.
Abdelaziz Chaambi montre ainsi que pour lui, l’islam et les musulmans devraient avoir des privilèges illégaux et passer au-delà des lois républicaines. Et par dessus le marché, il ose jouer les victimes en faisant passer ceux qui veulent tout simplement que la loi soit la même pour tous pour des « racistes ».

Cette attitude peut paraître schizophrénique, mais il n’en est rien. Cela s’appelle la takia, et on retrouve la même méthode chez des islamistes comme Tariq Ramadan : aux musulmans, ils disent qu’ils ont le droit de bafouer les lois de la République au nom de la charia, et auprès des non-musulmans ils se font passer pour des opprimés.
Un autre passage de l’interview d’Abdelaziz Chaambi montre sa duplicité et sa fourberie. C’est à propos de notre rassemblement trans-courant de samedi. Abdelaziz Chaambi appelle à un rassemblement contre les Assises. C’est son droit, mais il ajoute un aveu remarquable :
« Un rassemblement contre la tenue de ces assises pourrait permettre cette annulation par la préfecture, pour cause de troubles à l’ordre public. »
Nous y voilà ! Toute la stratégie des islamistes est dans cette phrase, qui constitue un chantage abject à la violence. En effet, Abdelaziz Chaambi avoue que c’est l’organisation de contre-manifestation qui créera un risque de trouble à l’ordre public et non les assises elles-mêmes (ce qui est déjà reconnaître que les personnes violentes sont plutôt de son bord !), et qu’il compte justement sur ces risques de violence de la part des siens pour obliger la préfecture à interdire les Assises.
C’est exactement le même chantage qu’exercent ceux qui exigent de la part de maires le financement public et illégal de mosquées en « priant » ostensiblement devant les hôtels de ville (et on constate alors bien que ces pseudo-prières n’ont rien de spirituelles mais sont des actes politiques), ou carrément en séquestrant des élus.
Et c’est aussi le même chantage qui est exercé par l’occupation hebdomadaire de rues de la Goutte d’Or à Paris ou ailleurs en France. Dans ce cas, l’aveu vient de la part du maire du 18ème arrondissement lui-même, qui déclarait récemment qu’il n’a pas demandé au préfet d’interdire ces occupations illégales de la voie publique uniquement à cause du « risque d’échauffourées » que cela provoquerait.
Argument surréaliste ! Dans ce cas, il faudrait que les forces de police et de justice n’arrêtent ni ne jugent les délinquants de peur que ceux-ci réagissent violemment ou provoquent des émeutes ! (Ce que l’on constate d’ailleurs de plus en plus lors des arrestations ou des procès, et curieusement en particulier quand les délinquants sont de la même origine ou de la même religion qu’Abdelaziz Chaambi !)
Abdelaziz Chaambi est un maître-chanteur, mais il aurait tort de se gêner du moment que des Daniel Vaillant et autres élus de tout bord se couchent devant les menaces des islamistes ! Et c’est donc le cas du maire du 18ème et du maire de Paris, qui n’ont trouvé comme réponse aux délinquants « prieurs » de la Goutte d’Or que de faire financer illégalement un projet de mosquée gigantesque pour 22 millions d’euros.
C’est le cas de Bertrand Delanoë (encore lui !) qui reprend à son compte le chantage d’Abdelaziz Chaambi quand il a demandé l’interdiction de l’apéro saucisson-pinard du 18 juin 2010, en évoquant les « risques de débordements »… à cause des prieurs publics du vendredi ou du match de football Angleterre-Algérie qui tombait le même jour. Là encore, quel double aveu ! Non seulement Bertrand Delanoë se couche devant les menaces de violence, mais il dit bien que celles-ci risquent de provenir de la part des musulmans ou des Algériens et non des Identitaires et de Riposte Laïque.
Et dire que des tribunaux ont condamné des Français ou s’apprêtent à juger des gens comme Eric Zemmour pour avoir fait un lien entre délinquance et immigration ! Mais c’est Abdelaziz Chaambi, Daniel Vaillant et Bertrand Delanoë que le Mrap ou la Licra devraient accuser de « racisme » pour tous ces aveux où ils « stigmatisent » la communauté musulmane comme fauteuse d’« échauffourées » et de « débordements » !
Roger Heurtebise

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