1

Le communisme de retour en France parmi une jeunesse déculturée

Surpris de constater que les jeunes Français seraient fascinés par le communisme, et chanteraient l’Internationale, ce chant révolutionnaire créé lors de la Commune de 1871 par Eugène Pottier.(Source)

Ces jeunes, disons-le, sont le résultat d’une Éducation nationale décérébrée qui n’enseigne plus rien, hormis les avantages et les inconvénients du sexe que mère nature leur a donné à la naissance.

Si celui-ci ne vous convient pas, ou plus, l’Éducation nationale se charge de vous enseigner comment faire pour en changer, en oubliant, bien sûr, l’irréversibilité de l’acte castrateur. L’Éducation n’enseigne même plus l’histoire de France, les humanités, encore moins la géographie ; alors les sciences physiques ou le corps humain en dehors des plaisirs sexuels, encore moins.

Nous laissons donc nos enfants et petits-enfants sans instruction de base. Ils ne savent pas lire, écrire ou compter en majorité en 6e. Ils sont dans un terreau éducatif malsain où, les adultes chargés de protéger l’enfance, l’innocence, et de cultiver leur esprit critique, les armer pour la réflexion, ont détruit l’avenir en les empêchant tout simplement de rêver et d’imaginer.

La fabrique des crétins

Cela donne de jeunes adultes incollables sur les sexualités diverses et variées, sur TikTok, mais incultes en histoire, au vocabulaire appauvri, à la syntaxe défaillante si j’en juge aux affiches qu’ils brandissent lors des manifestations. Mais ils sont, disent-ils, pour le communisme.

Sous Staline, ils auraient été déportés aux goulags – les droits de l’homme, des fumisteries impéralio-capitalistes disait-il.

Cette jeunesse gauchiste et ces syndicalistes du type de Martinez ignorent sans doute ce que disait Léon Trotski, “Interdisons les grèves qui s’assimilent à de la désertion, interdisons aux ouvriers de quitter leur poste de travail, subordonnons les syndicats au parti.”

Que dire de cet article paru dans la Pravda le 12 février 1920la meilleure place pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c’est le camp de concentration.

Comment les jeunes manifestants, lycéens, étudiants, se déclarant communistes pourraient-ils le savoir alors même que l’Éducation nationale fut laissée aux mains des communistes dès 1945 ?

Exit Robespierre, Saint-Just, le Comité de salut public, les noyés de Nantes et les milliers de guillotinés de 1792/93. Cette matrice du communisme que même Gracchus Babeuf, détestait. (Source)

Exit Lénine, qui était fasciné par cette Révolution française et ses horreurs, allant jusqu’à exécuter toute la famille du tsar, enfants compris, sans compter les milliers de pendaisons pour lesquelles il ordonnait que les pendus restent en place jusqu’à ce que le condamné se détache et tombe de lui-même, par son propre poids.

Tous ces jeunes ne le savent pas. La Révolution ne fait pas de cadeaux, y compris et surtout au plus innocent. 

Exit Staline, qui organisa la famine en Ukraine au début des années trente, l’Holodomor, (Source) et fit envoyer aux goulags, et à une mort cruelle, des milliers de Russes. En 1953, le PCF pleurait la mort du petit père des peuples !

Exit Pol Pot, grand admirateur, lui aussi, de la Révolution française qu’il étudia à Paris dans sa jeunesse. Plus de deux millions de morts au Cambodge.

Exit Mao, dont les morts peuvent se compter uniquement par millions.

Les jeunes Français, dans les manifestations d’aujourd’hui, arborant la photo de Che Guevara sur leur tee-shirt, ignorent qu’il fut un tortionnaire et fit fusiller des enfants.  Il assistait aux exécutions, en tant que directeur de la prison, assis sur une chaise avec son cigare pour mieux savourer l’instant.

Le communisme tue, et cette jeunesse l’applaudit.

Pire même, puisqu’ils encensent le socialisme sans se douter que c’est la matrice de toutes les dictatures du XXe siècle. De Lénine à Mao en passant par Trotski, Staline, Mussolini, Hitler et les incontournables copies en Afrique, en Amérique du Sud, aux Antilles comme Castro. L’histoire nous enseigne, son ignorance nous condamne à recommencer.

Il est vrai qu’en Occident, personne n’a fait le procès des crimes du communisme et de leurs auteurs comme ce fut fait pour le nazisme. Même la Pologne n’a pas réussi à ouvrir ce type de procès. Il est encore à faire, et il faudra bien le faire pour ouvrir les yeux à cette jeunesse lobotomisée, si l’on ne veut pas revivre les horreurs du communisme.

À ce niveau de mon propos, certains me diront que le capitalisme a, lui aussi, des crimes à son actif.  J’en suis bien conscient.

Les plus représentatifs du capitalisme sont les USA. Plus de 235 ans de guerres tous azimuts. Des interventions sur tous les continents du globe. D’abord en Amérique du Sud en appliquant la doctrine Monroe. Personne d’autre que les USA ne doit se mêler des pays sur lesquels les USA ont des visées. Au passage, rappelons que le Mexique a perdu plus de la moitié de son territoire face aux USA (Californie, Nouveau Mexique, Texas, etc.)

C’est cocasse quand on entend les USA d’aujourd’hui protester contre la Russie parce que celle-ci est intervenue pour protéger les russophones d’Ukraine.

Les USA ont colonisé culturellement l’Europe à partir de 1917, et plus fortement à partir de 1945. J’ai vécu cette évolution en regardant les noms des magasins s’américaniser, en voyant les vêtements des jeunes copiés sur les jeunes Américains, les casquettes NY, les Coca et Pepsi avec des frites, les MacDo aux odeurs d’huile de friture, et en écoutant les bobos utiliser le franglais, et se croire intelligents parce qu’américanisés sans le savoir, et se moquant des auteurs interprètes de la chanson française, etc.

La colonisation des USA des territoires des Indiens et des Mexicains.

L’encerclement de la Russie par les USA. Qui agresse qui ?

J’ai pu, en tant que syndicaliste, voir les méthodes de management changer, voir modifier la valeur de l’ouvrier qui n’est pas reconnu à sa juste valeur, et surtout, nier les capacités d’évolution dans l’entreprise. Un ouvrier n’a plus aucune chance de devenir directeur d’un grand service, patron de son entreprise.

Je vois la désindustrialisation de mon pays. De 30 %, la France est passée à 9 % et nous sommes désormais incapables de fabriquer, si ce n’est des masques, des mascottes pour les JO 2024, etc.

Le capitalisme, c’est la négation de l’humain par l’argent, le consumérisme, pour l’illusion d’un peu de liberté. Le socialisme, c’est sa destruction, l’esclavage.

Une citation résume le tout : la dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours !

Alors quoi ?

Gérard Brazon