Le Courbat : la souffrance des grands blessés des forces de l’ordre

Le Courbat, vous n’en avez probablement jamais entendu parler et pourtant !

Il abrite des policiers, des gendarmes, des militaires et même des civils travaillant pour la sécurité.

Le Courbat est situé en Touraine et il accueille environ 60 patients chaque mois.

Dans le milieu des forces de l’ordre, quand on se rend dans ce centre de santé mentale et physique, on appelle cela « Partir faire un stage de voile ».

Ces membres des forces de l’ordre sont tous des victimes de ce qu’on nomme communément « un burn-out » et plus simplement un « stress post-traumatique ».

Ce sont des hommes totalement « lessivés » par les missions qui leur sont confiées, des hommes qui n’en peuvent plus de « serrer les dents », qui n’en peuvent plus de se sentir stigmatisés, montrés du doigt, surveillés, accusés.

Ils viennent donc tenter de se reconstruire, de soigner leur dépression, leurs troubles psychiques, et cela à l’aide de thérapies et d’activité physique afin d’essayer de remonter la pente.

Pour tous ces patients, qui viennent des forces de l’ordre assurant notre sécurité, le physique est très important et cela explique la présence d’un médecin du sport, d’un éducateur physique, d’un ostéopathe.

L’emploi de médicaments est limité au minimum.

Ils viennent au Courbat soit par choix volontaire, soit imposé par leur hiérarchie, soit sur la demande d’une épouse, d’un proche, parce qu’il s’agit souvent d’une solution de dernière chance avant le drame.

Les séjours oscillent entre un et deux mois.

Des témoignages sont recueillis :

La politique du chiffre est une pression permanente.

On fait dire ce qu’on veut aux chiffres.

On est obligé quelquefois de modifier les procédures pour faire baisser les statistiques : par exemple un vol dans une voiture est maquillé en dégradation de véhicule.

J’ai vu une collègue se faire agresser violemment et j’ai eu peur de la défendre en tirant.

Un dealer m’a tiré dessus et je n’ai pas osé sortir mon arme de service pour ne pas être accusé.

Un éducateur physique explique : « L’esprit va bien si le corps va bien ». Il pousse ses patients à réaliser des efforts de plus en plus difficiles, il les amène à la revalorisation de soi. Certains patients très sportifs arrivent ici incapables du moindre effort. Il faut leur faire retrouver l’estime de soi. »

A 16 h 30, tous se regroupent devant le drapeau français et répondent « Présent » à l’appel de leur nom. Répondre « Présent » est un symbole.

La moyenne d’âge des patients est de 40 ans, c’est trop tard. A cet âge ils ont déjà beaucoup « morflé ».

Celui-ci a été durant 20 ans affecté au 93, chef de la Brigade anti-criminalité : « J’ai été confronté à des horreurs, des viols, des agressions sexuelles, c’était très dur. J’ai eu la médaille du courage lorsque j’ai sorti des ouvriers d’un restaurant en flammes à Bondy, mais mon choix le plus courageux a été de venir au Courbat.

Depuis début 2018, 22 policiers et 20 gendarmes ont mis fin à leurs jours.

Peut-être n’ont-ils pas eu ce même courage !

Espagne – Sur les réseaux sociaux, des associations marocaines expliquent comment pénétrer en Espagne en traversant la frontière de Melilla, tout en évitant la muraille de barbelés, et cela tout simplement en passant par les égouts et les conduites d’eau souterraines, sans aucune difficulté.

La vidéo a été diffusée en claire sur « YouTube » et indique aux migrants illégaux qu’ils seront bien accueillis par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez et qu’ils bénéficieront de nombreuses aides sociales et financières.

578 migrants illégaux ont débarqué en cette fin de semaine sur plusieurs points de la côte andalouse.

15 embarcations de fortune par le détroit de Gibraltar, 4 par la mer d’Alboran et une, avec 12 migrants à bord, directement sur la plage de la localité de Nerja (une perle de l’Andalousie avec son balcon sur la mer) au milieu des estivants et des touristes.

Ils sont actuellement recherchés dans toute la région.

La population des provinces andalouses réclame plus de sécurité, surtout contre les Marocains, devant la multiplication des agressions, vols et viols.

Deux Marocains, âgés de 19 et 20 ans, ont été arrêtés dans la localité de La Aljorra, près de Murcie, la capitale provinciale, pour quatre vols avec effractions dans différentes résidences de la région.

Ils pénétraient à l’intérieur des appartements en se hissant jusqu’aux toits puis en brisant portes et fenêtres.

Ils revendaient leur butin dans des vide-greniers de toute la région.

C’est ainsi qu’ils ont pu être appréhendés.

La Guardia Civil a surveillé les vide-greniers afin de détecter les objets volés et c’est à Carthagène qu’ils sont tombés sur les voleurs.

Les objets ont été saisis et rendus à leurs propriétaires.

Présentés à la justice, les deux Marocains sont soupçonnés de nombreux autres vols par escalade dans toute cette zone.

Allemagne – Un migrant illégal, âgé de 23 ans, d’origine somalienne a poignardé un jeune allemand dans la localité de Löherstrabe, pour lui voler la cigarette électronique qu’il fumait.

« Donne-moi ta cigarette, elle est à moi, Allahu Akbar, je suis musulman et je tuerai tous les chrétiens ».

Le jeune Allemand a été poignardé au thorax et sur d’autres parties du corps, en tentant de s’échapper.

Déjà bien connu des services de police pour huit autres délits, notamment lors du carnaval de la localité de Dalherda, où il avait tenté de violer une jeune femme.

Il avait été détenu quelques temps en prison.

Sa demande d’asile a, bien entendu, été rejetée et il est en attente de son expulsion !

Manuel Gomez