Le Dr Maurice Berger et la violence gratuite : non à la culture de l’excuse !

Je viens de terminer le passionnant livre du docteur Maurice Berger « Sur la violence gratuite en France », (éditions l’Artilleur), qui permet enfin de sortir de l’idéologie bien-pensante de l’excuse, et permet de comprendre la pourriture qu’il y a dans la tête des mineurs hyperviolents.

https://livre.fnac.com/a13755750/Maurice-Berger-Sur-la-violence-gratuite-en-France

Pour vous, je vais en faire un résumé, mais rien ne vaut la lecture de cet ouvrage très éclairant. J’espère que l’auteur me pardonnera pour les reprises in extenso de son ouvrage. Comme le docteur le précise lui-même, comprendre ne signifie en aucun cas excuser et je ne veux moi non plus rien excuser.

IL EXPLIQUE QUE TOUS LES MINEURS DONT ILS PARLENT SONT EN IMMENSE MAJORITÉ ISSUS DE FAMILLES MAGHRÉBINES OU AFRICAINES ET ÉGALEMENT DES BALKANS (partie musulmane : Kosovo, Albanie) ou gens du voyage. 

LES ENFANTS DE FAMILLES FRANÇAISES OU EUROPÉENNES NE REPRÉSENTENT QUE 15 % À 20 % DES CAS. 

C’est donc d’abord et avant tout un problème culturel et même religieux (qu’il dit ne pas avoir étudié, car ce n’est pas sa partie, mais les lecteurs de RL commencent à connaître…) – 80 % des problèmes viennent donc d’une différence et d’un choc de culture : la civilisation contre la barbarie.

Tout d’abord, il parle des adolescents, et non des enfants et en conséquence, les dégâts qu’ils causent par leurs violences, et les moyens d’y remédier sont très différents car les enfants durs acceptent de dépendre psychologiquement d’un adulte, mais pas les adolescents.

En matière de violence des mineurs, tout se joue avant deux ans.

La plupart du temps, leur plus grand traumatisme ne vient pas des coups qu’ils ont eux-mêmes reçus, mais d’avoir été témoins d’une menace sur la personne qui s’occupe d’eux et notamment la violence conjugale qui menace l’intégrité physique et émotionnelle de la personne responsable d’un enfant et qui le sécurise, et le rassure, le plus souvent sa mère.

Les maltraitances des mères détériorent également leur capacité à consoler leurs enfants spectateurs et victimes de la brutalité des pères. Ces femmes doivent d’abord consacrer leur énergie à leur propre survie et n’ont même plus la disponibilité émotionnelle pour sourire à leurs enfants ou leur chanter une berceuse pour les apaiser.

À défaut d’avoir reçu cet apaisement, les enfants ne parviennent pas à développer leur pensée, puisqu’il n’y a pas de conséquences à leurs appels. Ils ont des retards de langage, et donc d’apprentissage (entre 6 mois 2 ans et demi/trois ans) et ne développent donc aucun système d’anticipation de leurs actes, et seront incapables de la moindre empathie pour leurs victimes.

À défaut de recevoir le miroir du parent qui les néglige au lieu de les apaiser, et défaut de sécurité affective et de stabilité :

  • Ils ne développent aucuns sens de la causalité et deviennent allergiques à tout imprévu
  • Ils ne développent aucune curiosité : ni sur les autres, ni sur eux-mêmes. Incapacité à réfléchir sur soi
  • Impossibilité de penser le monde autrement qu’ils l’imaginent, et peur d’être différents de leurs groupe
  • Ils n’ont que des réponses « pauvres » car ils ne connaissent pas le « plaisir de penser et de réfléchir ». Ils sont incapables de jouer avec les mots et sont incapables de penser tout court
  • Pour eux, penser, c’est retourner vers des images terrifiantes de peur, d’abandon et de solitude. Pour fuir ces souvenirs, ils ne vivent que dans l’immédiat, mais sont également incapables de se projeter dans le futur
  • PENSER C’EST RISQUER DE MESURER L’ÉTENDUE DU DÉSASTRE, C’EST VOIR APPARAÎTRE DES ÉMOTIONS TROP PÉNIBLES : LA LUCIDITÉ A UN PRIX
  • Du coup, pour cacher leur panique et leur honte, ils explosent dans la violence et l’agressivité. À l’école, dès lors qu’ils sont incapables d’écouter et de se tenir tranquilles, ils préfèrent « détruire le cours » et la classe pour se dégager de la situation d’échec et de la honte
  • Ils prennent tout au premier degré : pour eux, les mots égalent la chose. Ils n’ont aucun humour et pensent être l’objet de moqueries si on essaie de plaisanter avec eux. Ils ne plaisantent pas non plus entre eux, car toute plaisanterie est prise au sens littéral et « ça finit toujours en embrouille ». La seule chose qui est un jeu pour eux, c’est le risque, le jeu du « pas vu pas pris » qui devient addictif. Détruire, casser est ce qu’il y a de plus facile comme « distraction », et il est plus difficile et plus fatigant de construire
  • Détruire est le jeu de ceux qui n’ont aucune imagination et il consiste aussi à démolir la construction des autres dont on envie la capacité à créer. Ils n’ont pas acquis le « comme si », n’ont pas de capacité de rêverie, d’imaginaire. Leur seul jeu est fréquemment l’échange de coups, sorte d’érotisme musculaire
  • Le jeu est l’aliment de la croissance psychique et leurs parents ne jouent pas avec eux (car ce n’est pas non plus leur culture). Ils ne comprennent pas le mot « rêvasser ». Pour ces jeunes, penser est menaçant car leurs pensées n’étant pas clairement différentes de la réalité externe, c’est comme si elles pouvaient se réaliser. Ils ne peuvent donc pas laisser « flotter leur pensée » en rêvassant. Ne pas pouvoir faire semblant signifie ne pas pouvoir fantasmer, ne pas pouvoir construire de scénarios, ne pas pouvoir utiliser le dessin spontané, ni entrer dans un récit à deux où on construit une histoire, ce qui exclut toute psychothérapie classique
  • À force d’être incapables de penser, ils n’ont envie de rien, n’anticipent rien et racontent des journées totalement vides (ils tiennent les murs) : leur incapacité de penser leur ôte toute capacité à supporter la solitude : ils s’ennuient en permanence. Ce qui laisse beaucoup de place aux prédicateurs islamiques
  • À défaut de pouvoir penser à ce qu’ils ont fait, ils se pensent toujours « victimes d’une erreur judiciaire »…
  • À défaut d’avoir reçu l’attention normale que demande un bébé ou un enfant, ils sont incapables de reconnaître les émotions sur le visage de l’autre, et n’ont même pas le vocabulaire pour nommer leur corps (tempe, sourcils, paume des mains etc…) : en conséquence, ils ne développent aucune empathie pour leurs victimes. Au pire, s’ils décryptent un sentiment sur une autre personne, ils s’en méfient et lui attribuent une intention malveillante d’où « l’agression pour un regard »
  • Ils souffrent de troubles d’hyperactivité avec un corps qui bouge trop, car ils ont une rupture incessante de leur pensée. Ils ne sont jamais détendus car pour eux, « être assis, c’est rouiller », et ils ne supportent pas de rester dans cette position qui est pourtant indispensable à la socialisation par l’école et le travail. Ils développent une impulsivité car ils n’arrivent pas à « inhiber une action », ont « une aversion pour les délais, et veulent éviter l’expérience subjective du temps qui passe »
  • Ils sont incapables de garder une tension en eux. Ils sont insensibles à toute sanction et préfèrent une récompense immédiate, même faible, aux prix d’une action potentiellement dangereuse
  • Du fait de leurs culture d’origine où l’on se marie dans le bled, le village, il y a forcément eu de nombreux mariages consanguins et ils développent des vulnérabilités génétiques aggravées par des environnements parentaux violents, ce qui crée des bombes humaines. Du fait de l’obligation de rencontrer une partenaire dans la famille, avec un plus une séparation homme/femme, il y a eu des mariages consanguins sur plusieurs générations, ce qui a nécessairement affaibli le patrimoine génétique et in fine « l’intelligence ».

De plus, à force d’être stressés par cette insécurité, ils développent du cortisol en quantité excessive, une hormone qui pénètre dans leur cerveau et endommage notamment la zone de régulation des émotions, en particulier la colère, située dans l’hippocampe et l’amygdale cérébrale et tout ça se fait au cours des 24 premiers mois de la vie.

  • À défaut de supporter d’être seuls, car ils ne savent pas rêvasser et penser, ils ont un besoin inconditionnel du « clan » familial, ou du quartier, ou de la bande. C’est un lien inconditionnel. Être en exil de sa famille, du quartier ou du clan, est ce qu’il y a de pire. Mais c’est aussi ce qui rend libre. Or chacun le sait, la liberté, la vraie, ça fait peur. On ne sait pas quoi faire avec.

(NB : Pour les vaincre, il faudra donc les isoler et les sortir de leur environnement, car ils paniquent).

  • En principe, dans les familles normales, le groupe sert à s’appuyer pour prendre son autonomie, à penser par soi-même, et à quitter le foyer de ses parents pour construire un projet de vie personnel. On apprend à penser à l’autre même quand il n’est pas la, ce qui permet de garder le lien avec autrui et de supporter la distance physique.
  • Dans les société « claniques », c’est tout l’inverse : le groupe a plus d’importance que l’individu : le but n’est pas que l’enfant apprenne à penser par lui-même : c’est au contraire une similitude de pensée qui est recherchée. Le but n’est pas que l’enfant s’éloigne de la famille qui serait « amputée », comme un membre en moins. De plus, ne pas être capable de développer des pensées personnelles est une entrave à l’éloignement. De plus, à la similitude de pensée s’ajoute un besoin de proximité physique
  • Tahar Ben Jelloun avait écrit « le Maghreb, c’est la famille, le groupe, le clan »
  • Quand il faut penser comme le clan, on copie même celui qui a le QI le plus faible, et qui est le plus violent, car on doit penser comme lui pour ne pas le trahir lui et le clan
  • Dans l’esprit clanique, il n’y a pas de hiérarchie entre la pensée des parents de l’enfant, puisque seule la pensée de la famille et du clan comptent et prédominent
  • Du coup, le professeur, le Français, le policier, ce sont des ennemis car ce sont des clans opposés parmi d’autres qui veulent modifier leurs propres règles culturelles et gêner les trafics. Il est donc indispensable de ne pas s’assimiler. Si on quitte le groupe, le clan, on perd tout. L’autonomie est donc un prix très lourd à payer
  • De plus, le groupe, le clan, le patriarche sont incritiquables en paroles et même en pensée. Si on veut développer son esprit critique, on doit « dégager ». La règle « ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse » est inapplicable, puisque dans le clan, ce sont les codes d’appartenance qui sont transmis en priorité par rapport aux règles de vie en société, avec pas ou peu de conscience morale à l’égard des personnes extérieures au groupe
  • Ces enfants qui deviennent adolescent ont l’esprit littéralement habité par l’image d’un père violent et ils se transforment en cet homme : ils ne font plus la différence entre le présent et le passé, ce qui est une des caractéristiques d’un syndrome post-traumatique
  • La violence peut être physique, mais aussi psychique comme les humiliations, les mariages forcés, la polygamie et l’endogamie
  • Certains parents exercent également une « emprise de séduction » sur leurs enfants en les faisant complice de leurs activités illégales lucratives (deal, vol, etc.)
  • Ces mineurs n’ont aucune empathie pour leur victime avant, pendant et après leurs actes. Ils pensent qu’ils ont « un droit de frapper » (quels que soient les dégâts causés), avant toute sanction et calculent donc le nombre de cartouches qu’il leur reste)
  • La loi Taubira de 2007 a été une catastrophe et a accentué le problème.

En conséquence, penser en termes de racisme, de ghettoïsation, de ségrégation sociale, de stigmatisation, de racisme, d’islamophobie, soit tout ce que l’on nous sert depuis 40 ans, est totalement faux.

Bref quelques conclusions :

  • Voilà à quels types de bêtes sauvages sont exposés les Français et les enfants français. C’est inadmissible et impensable de continuer longtemps comme ça.
  • Le problème est immense, ET CE N’EST PAS À LA FRANCE NI AUX FRANÇAIS DE RÉGLER LES PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES DES DÉLINQUANTS D’ORIGINE ÉTRANGERE ET DES CULTURES ÉTRANGÈRES. Il faut uniquement se concentrer sur ceux de source française et tous les autres, car la France n’a ni les moyens humains, ni les moyens financiers de les traiter tous (le prix d’une journée en centre spécialisé est de 600 € par mineur). L’expulsion s’impose comme mesure de survie du pays
  • Vu que les parents sont également responsables, cela signifie qu’il va falloir organiser un « droit au regroupement familial à l’envers » : chaque mineur violent sera déchu de sa nationalité et toute sa famille, son clan également. Ils seront tous expulsés, car il n’y a rien de bon à en tirer. Dans leurs pays d’origine, ils feront ce qu’ils veulent (et ils verront bien si ça se passe aussi bien qu’en France…)
  • Ces pourritures et leurs familles sont tout sauf intelligents, méthodiques et organisés face à des situations complexes ou déroutantes, et peuvent rapidement paniquer : c’est pour ça que face à des gens « plus intelligents qu’eux », qui ont un plus grand esprit d’analyse et qui sont déterminés, ils seront vaincus. Il faudra que l’armée et la police soient soutenues (en guetteurs, en para-sécuritaire) par une garde nationale de citoyens encadrés, motivés pour défendre leurs enfants, leur familles et leurs pays, et qui en ont marre de ces vermines pour régler le problème en grande quantité. Ce sera une question de tactique et de stratégie pour les vaincre, mais également une question de courage politique.

Albert Nollet

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5 Commentaires

  1. sauf que je ne vois pas les pays du magreb accepter de recevoir sur leur sol leurs enfants degeneres, concretement, vous croyez que les autres familles, les clans vont laisser la police expulser de force vers leurs pays ces familles de delinquants? et quelle compagnie aerienne va l’accepter? je vois d’ici les islamogauchistes faire un cordon solidaire autour des aeroports pour empecher les exclusions, et l’avion, il atterrit ou? on ne stoppe pas un avion comme une voiture!! regardons les choses en face, nous sommes piégés, fichus, la seule chose à faire, a mon avis, c’est des vraies prisons, symbole de privation de liberté, pas de portable, pas de tele, obligation de connaitre un minimum la langue et nos lois, ça, c’est deja plus realiste. et reste en prison celui qui ne veut pas apprendr

  2. Je l’ai entendu sur Sud Radio: ça fait mal! Mal aux cons qui disent “bienvenue aux migrants”. L’expérience, les statistiques parlent, et il ne suffira pas de rétorquer: “nous n’avons pas les mêmes statistiques”, ou ” c’est faux” (j’ai entendu pécresse dire ” c’est faux” pour toute réponse).

  3. courage politique !
    et surtout vote pour virer les bobos du pouvoir

  4. On est absolument d’accord. Je l’ai déjà dit. Il ne faut pas plus de moyens, que nous n’avons pas comme le réclament les lobotomisés de droite (plus de justice, de police) et de gauche (plus d’école, de soins, de loisirs) mais moins d’étrangers violents. Je considère également qu’il faut expulser toute la famille (le clan) des délinquants multirécidivistes et des criminels et ensuite aviser en fonction de ce qui va se passer. En revanche, ça n’a rien d’une particularité arabe ou noire. Les logiques claniques se retrouvent chez les corses, les italiens, … bref dans toutes les cultures où la famille finit par devenir aliénante avec des figures parentales tyranniques (père mais aussi mère). Et quand elles sont associées au crime, elles donnent des logiques mafieuses monstrueuses.

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