La diplomatie française est claire comme du jus de chique. Que ce soit en Iran, en Ukraine ou en Syrie, la France a tout faux. Sans parler de la Libye, où les Occidentaux ont perdu le contrôle de la situation en renversant Kadhafi.
En Iran, la surenchère exercée par Fabius pour durcir l’accord sur le nucléaire fut contre productive. C’est la position modérée des Etats Unis qui l’a emporté. Il n’y a plus qu’à espérer que les Iraniens passeront l’éponge sans rancune et ouvriront leur marché aux groupes français. Avec 6 millions de chômeurs et une balance commerciale déficitaire de 70 mds, la France ferait mieux de faire profil bas au lieu de jouer les meneurs sans en avoir les moyens.
Sur le dossier ukrainien c’est pire. Les sanctions contre Moscou, domaine où la France a fait là aussi une consternante surenchère, nous ont fait perdre le juteux contrat des deux Mistral et ont ruiné un peu plus nos agriculteurs, les privant du vaste marché russe. Beau bilan ! D’autant plus que quelques mois plus tard nous avons dû composer avec Moscou pour tenter de régler le conflit syrien.
On a beau brailler depuis des années que la solution en Syrie ne peut être que politique et non militaire, on a beau brailler qu’aucune négociation ne peut avoir lieu avec Bachar el-Assad, c’est néanmoins Moscou qui mène le bal. Quand un dirigeant vient discuter avec ses chasseurs Sukhoi 24 et ses hélicoptères de combat Mi 24 dans ses bagages, on n’a d’autre option que de l’écouter. C’est le B-A-BA de la diplomatie.
Si Poutine soutient Assad contre la coalition internationale menée par les Etats Unis, ce n’est pas un hasard.
Primo, il sait très bien qu’au Moyen Orient seul un pouvoir fort peut endiguer la menace islamiste. Les printemps arabes, dans lesquels les naïfs occidentaux ont vu souffler un illusoire vent démocratique, se sont tous soldés par des échecs cuisants. Partout les islamistes ont raflé la mise et semé le chaos. Et si l’Egypte a pu éviter le naufrage comme en Libye, c’est uniquement grâce à Sissi qui a frappé fort et chassé les Frères musulmans du pouvoir.
Secundo, Poutine sait par expérience que le terrorisme islamiste doit être écrasé militairement comme ce fut le cas en Tchétchénie. Pas question donc, de laisser Daech venir contaminer les républiques du Caucase et les 20 millions de musulmans qui vivent en Russie. Le monde musulman, il le connaît mille fois mieux qu’Obama, Merkel, ou Hollande.
Tertio, en s’imposant dans le dossier syrien, Poutine rend aux Occidentaux la monnaie de leur pièce. Il n’a jamais oublié l’humiliation subie par la Russie, quand l’Occident a imposé aux Serbes, alliés de Moscou, l’indépendance du Kosovo, berceau historique de la Serbie. A l’époque, les Américains ont appliqué le droit du plus fort, croyant la Russie affaiblie à jamais. Ce fut une faute magistrale. Crimée, Ukraine et Syrie ne sont donc que le légitime retour du boomerang kosovar….
En six mois les chasseurs de Poutine ont obtenu davantage de résultats contre les islamistes que la coalition occidentale. Partout l’armée d’Assad reprend du terrain et Daech recule. Les rebelles soi-disant “modérés” soutenus par l’Occident ne pèsent plus grand chose. La plupart sont passés avec armes et bagages dans les rangs d’Al Qaida ou de Daech. Les Occidentaux se sont appuyés sur une branche pourrie, une armée fantôme qui n’a aucune chance de peser dans les négociations futures.
En se trompant d’adversaire, la France s’est mise hors jeu. Nous n’avons pas compris que pour combattre Daech, il fallait suivre Poutine et laisser Assad au pouvoir. Il serait temps d’admettre qu’Assad n’a jamais été l’ennemi de l’Occident. Dans tout conflit, les bombes pèsent davantage que nos droits de l’homme et nos conceptions humanistes. Que peuvent bien signifier les droits de l’homme pour un barbare de l’EI, qui décapite ses ennemis au sabre, pratique l’esclavage sexuel et fait l’apologie du terrorisme anti occidental ? Le Moyen Orient n’a pas encore connu son Siècle des Lumières.
Nous coopérons avec la Turquie qui massacre les Kurdes, alors que ces derniers sont les seuls combattants à faire reculer l’EI, notre ennemi commun. Nous copinons avec l’Arabie sunnite, modèle de vertu comme chacun sait. Mais nous caressons aussi l’Iran chiite dans le sens du poil, alors que ce pays soutient Assad avec les Russes. C’est le grand écart permanent. Nous avons perdu toute crédibilité en soutenant tout et son contraire.
En définitive, les Etats-Unis s’impliquent à reculons, l’Europe n’a pas d’armée et la France est déjà à court de munitions. Comment dans ces conditions, pourrions nous peser sur les négociations ? Moscou a toutes les cartes en mains.
Cette guerre sera gagnée par Poutine. Quand Assad aura éliminé ses opposants, écrasés sous les bombes russes, quand les courageux combattants kurdes auront terminé leur jonction entre l’Irak, la Syrie et la Turquie, formant un grand Kurdistan cauchemar d’Ankara, alors Poutine lancera ses Sukhoi sur les troupes de l’Etat islamique. Il est déterminé, les Occidentaux sont divisés.
Dans l’Orient compliqué il faut avoir un objectif clair. On ne construit pas une coalition d’une cinquantaine de pays aux intérêts divergents. Poutine défend son allié et ses propres intérêts. Nous, nous nous battons soi-disant pour les droits de l’homme et contre le terrorisme, tout en ménageant Al-Nosra, la branche syrienne d’Al Qaïda, organisation terroriste islamiste qui a ensanglanté la planète. Comprenne qui pourra.
Mais ce contre modèle de réalpolitik, caractérisé par une arrogance déconcertante des Occidentaux envers Poutine, aura certainement un prix : le retour de la guerre froide. Un monumental bond en arrière.
Il est temps de comprendre que notre ennemi est l’islamisme, pas la Russie.
Jacques Guillemain
La troisième guerre mondiale est commencée et tout porte à croire, comme on le constate depuis 1945, que celle-ci se fera sur tous les bords de l’islam, contre l’islam, contre la dictature que cette idéologie impose au monde depuis 1400 ans. Comme il a fallu lutter contre le nazisme et le communisme. Tant que cette “croyance” était circonscrite à des pays sous-développés, après tout, c’était leur choix et ils n’avaient à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Depuis qu’il cherche à imposer par le terrorisme et la démographie son modèle à l’occident et l’Asie, c’est une autre situation. La guerre est inévitable. C’est triste mais c’est ainsi, car on ne peut réformer l’islam, ni de l’intérieur ni de l’extérieur. Il veut soumettre la Terre entière.
La seule solution est de l’écraser par les bombes. Beaucoup de musulmans “culturels” ou d’apostats sont en accord avec cette hypothèse. Une fois l’islam écrasé, ils pourront revenir dans leurs pays d’origines et y vivre heureux. L’islam est un cancer. C’est mieux de faire une guerre totale dès maintenant que de procrastiner vers une déflagration générale qui fera des centaines de millions de victimes. Si on avait tapé fort sur Hitler en 1938-39, 70 millions de vies auraient été épargnées. Après, il y a peut-être une cohorte de dirigeants qui militent pour une guerre ultérieure afin de réduire le risque que la démographie fait courir à leurs intérêts. Il y a partout des cyniques qui, sur la balance de comptoir, misent sur 100 millions de $ contre 100 millions de vies humaines. Le pétrole est la toile de fond de ce macabre marché.
Après l’attentat du Bataclan ayant fait 130 morts innocents, Holando le Terrible promis des larmes et du sang à l’EI mais ne fit que du cinéma spaghetti pour calmer le bon peuple en lançant quelques roquettes aériennes sur un nid de djihadistes.
Après la destruction d’un avion de combat russe et la mort d’un des pilotes, Poutine détruisit plusieurs centaines de camions turcs bourrés de pétrole dérobé en Syrie. On peut visionner le feu de joie sur Youtube.
On peut constater quel est celui qui est le plus motivé.
La photo est parfaite pour illustrer la trahison et l’incompétence de l’HERPES depuis 40 ans
Excellent article. Tout est dit.
Excellent article. C’est peut-être les russes qui sauveront la France de l’Islam.
Les idiots qui nous dirigent (droit dans le mur)avec principalement, comme motivations, des critère économiques n’ ont pas su voir que le marché Russe avait un potentiel autrement plus important que celui des monarchies du Golfe réunies. Normal, me direz vous, ce sont des technocrates issus de l’ ENA, de Science-po et d’ autres officines formatant des abrutis.
Très bon article Jacques, seule la dernière phrase est inexacte :
” il est temps de comprendre que notre ennemi, c’est l’ISLAM, pas la Russie. ”
Il est surtout temps de comprendre que les MONDIALISTES se servent de l’ISLAM comme d’un bras armé, pour faire le sale boulot de destruction de notre pays, de l’Europe, et, dès que possible, du reste du monde non-musulman…
car, quoi de mieux qu’un ABRUTI déjà esclave dans sa tête, pour pouvoir régner ?
Bonsoir,
Il faut aussi se dire que même les affreux disparaissent. Bon, le plus tôt, c’est le mieux car ça fait du bien au monde.
Daniel