Le FLN et l’ALN ont tué bien plus d’Algériens que les Français

Marche contre l’islamophobie, organisée par des islamistes qui se plaignent des « amalgames » possibles entre la majorité des musulmans de France et une minorité radicalisée et des terroristes, tous musulmans, responsables de plus de 300 morts ces dernières années.

Il n’y a pas qu’en Algérie que le FLN a assassiné des milliers de musulmans, la France, et Paris et sa périphérie en particulier, a été la scène de multiples exécutions.

De 1954 jusqu’à 1962, huit années de cauchemar et plusieurs milliers de morts : 902 pour la seule année 1958, dont la majorité à Paris.

Il me semble souhaitable que ceux qui ne l’ont pas vécu apprennent qu’à une époque, il y a quelques décennies, des attentats, des crimes de sang, des explosions, avaient produit les mêmes effets en France et que, tout comme actuellement, la communauté de religion musulmane non seulement ne s’étaient pas rassemblée pour s’élever contre cette minorité qui s’attaquait à la France métropolitaine mais, tout comme aujourd’hui, s’était rassemblée dans une marche (le 17 octobre 1961) pour s’élever également contre « l’islamophobie ».

Alors que des plaques, des commémorations, rendent hommage aux traîtres français, aux terroristes, aux porteurs de valise et à une soi-disant répression féroce qui a fait moins de cinq morts et quelques dizaines de blessés ce 17 octobre 1961, est totalement occultée la lutte fratricide que ce sont livrés, entre 1955 et 1962, le FLN et le MNA (Mouvement Nationaliste Algérien, dirigé par Messali Hadj), tous deux nés d’une scission et issus du Parti Communiste Algérien.

Un communiqué du FLN, en 1959, précise : « Les attaques effectuées en France sont une offensive dans le cadre d’un plan qui consiste à transporter la guerre en territoire français pour la libération de l’Algérie. »

En vérité, ces deux partis s’affrontent surtout pour s’approprier le magot que représentent les cotisations, un véritable racket imposé aux plus de 300.000 Nord-Africains qui, à l’époque, vivaient en France métropolitaine. Environ la moitié en région parisienne.

Plus de 400 millions de Francs collectés entre 1954 et 1962.

Jusqu’à 100 francs par mois pour les commerçants, 150 pour les hôteliers plus 5 francs pour les locataires et jusqu’à 1000 francs pour les proxénètes, et il y en avait de nombreux !

Les sanctions infligées à ceux qui refusaient de payer : ablation du nez ou d’une oreille, égorgement, strangulation ou noyade, aux récidivistes.

Des cadavres par centaines, enfouis dans des sacs et flottant au fil de l’eau, testicules coupés, gorges ouvertes, nez et oreilles sectionnés, yeux crevés et têtes écrasées à coups de barres de fer. (Ces corps, identifiés officiellement et comptabilisés à la morgue de Paris, en sont le témoignage, alors que l’on recherche toujours les centaines de musulmans, paraît-il, jetés dans la Seine le 17 octobre 1961 !).

Fin 1957, le FLN prend le dessus sur le MNA et s’attaque alors aux policiers français, qui deviennent « la cible ».

Pour le seul premier trimestre 1961, 11 policiers assassinés et une quarantaine grièvement blessés. Environ 80 au cours des dernières années.

Attaques de commissariats parisiens, des policiers criblés de balles, explosions à l’Assemblée Nationale, aux préfectures de Melun, de Saint-Etienne. Une centaine de déflagrations et de mitraillages, et même une bombe désamorcée à la tour Eiffel.

La France a peur, la France est en état de siège, un couve feu est instauré pour les musulmans à Paris (qui mobilise le FLN le 17 octobre 1961).

Un témoignage de l’ex commissaire Roger Le Taillandier : « Nous sommes à Drancy, près de Paris, en 1961. Il est 22 h 30. Je reste pétrifié sur le seuil de ce café algérien. Le spectacle est hallucinant : sept corps inertes gisant sur le dallage et sur les banquettes. Certains de ces cadavres ont encore, dans leurs mains crispées, des cartes à jouer. Tous sont criblés de balles à hauteur de la poitrine et de la tête. Le cafetier algérien a été abattu derrière le comptoir. Le sol est inondé de sang, dans lequel je marche sans m’en rendre compte car il a coulé jusqu’à la porte, et même traversé le trottoir jusqu’au caniveau. »

Tous ces assassins, ces terroristes, arrêtés et emprisonnés, furent libérés dès la signature des « Accords d’Evian ».

On attend encore que le FLN et l’ALN rendent à la France (stipulé dans ces mêmes « Accords ») les milliers de civils et de militaires enlevés et disparus jusqu’à fin 1962, au moins leurs corps !

Et c’est à la France, et aux Français, que l’on réclame « repentance » !

Manuel Gomez

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10 Commentaires

  1. le ministre des anciens combattants algerien a declare qu’il y avait eu 350 000 morts durant la guerre contre la france.Le fln et l’aln ont tues environ 17 000 soldats francais,l’OAS;1823,larmee francaise a tue environ 60 000 rebelles donc les nationalistes ont massacres….350 000_20 000_60 000 =270 000 civils….macronne devait etre nul en arimetique!

    • D’après le régime algérien, il y aurait eu un million et demi de morts algériens (compte non tenu vraisemblablement des militaires et civils de toutes origines tués par l’ALN). Un moment c’était même deux millions. Aujourd’hui il est revenu à un million et demi (encore que le nombre d’anciens combattants augmente d’année en année).
      https://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1982_num_34_1_1963
      350 à 400 000 morts au total semble un ordre de grandeur raisonnable.
      Les massacres les plus importants semblent s’être produits quand les moudjahidines de la dernière heure sont entrés en Algérie pour prendre de vitesse ce qui restait de l’ALN des maquis.

  2. FLN et MNA n’étaient pas “issus” du PC algérien. Ils étaient issus du Parti du Peuple Algérien, lui-même issu de l’Etoile Nord-Africaine (ENA). A l’origine l’ENA était très proche du PCF-SFIC mais s’en était éloigné en 1928 sous l’influence de Messali Hadj, nationaliste et pas laïcard à fond. En 1933, on ne pouvait plus appartenir aux deux partis.
    Le PC algérien a été fondé en 1936. Avant il y avait la fédération algérienne du PCF. Dans les faits le PCA était resté en grande partie une branche du PCF. Ses militants étaient majoritairement issus de familles européennes ou juives.

  3. On peut en effet s’étonner que la manifestation du 17 octobre 1961 des Algériens à Paris qui auraient fait des centaines de morts et en proportion des milliers de blessés n’a mobilisé aucun service d’urgence, ni les hôpitaux, ni les morgues… une nuit normale alors qu’on aurait dû entendre les pinpons des ambulances. Ils sont passés où les morts, à part les quelques uns qu’on a retrouvé égorgés dans
    la Seine…

  4. tres bien monsieur,vous oubliez le barrage de frejus que le FLN a fait sauter et les politiciens ont menti encore ……….et encore ;j’ai lu que le fln avait tue 400 policiers en France !!!!!!!! pendant cette guerre reconnue trente ans apres ;

  5. combien les français de papier ont ils tué de gueux français ces dernières années !

  6. Chez eux le meurtre est dans leur culture !!! quand il n’y a plus de français a tuer ils s’entretuent . Ils sont tellement dégénérés qu’ils tuent ceux qui etaient là pour les soigner bénévolement . C’est dire le niveau de betise dont leur cerveau atrophié est rempli
    https://www.moines-tibhirine.org/index.php?option=com_content&view=article&id=54&Itemid=67
    https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-16-octobre-2017

    • Oui, il ne faut jamais attendre la moindre portion d’humanité dans la mentalité d’un musulman (surtout maghrébin ou arabe) de même ils n’ont absolument pas de limites dans leurs exactions diverses du fait de leur culture religieuse et psychopathe.

  7. FLN et ALN, grands spécialistes de l’égorgement (tout comme les muzs).
    Pas un journaliste actuellement pour parler des atrocités commises par ces deux groupes.

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