Le jeu trouble d’Obama et sa mansuétude bienveillante à l’égard des islamistes

Nul doute que l’absence des attentats terroristes aux E.U. pendant la première mandature du né musulman B.H. Obama fut un facteur déterminant dans la réélection d’Obama.

De là à dire que les islamistes ont contribué à sa réélection cela est tout à fait plausible, il a dû certainement jouer de son entregent avec les frères musulmans, dont l’un de ses frères Malik serait proche d’Hassan Tourabi beau-frère du terroriste tunisien jamais repenti R. Ghannouchi.

Il n’en reste pas moins que son implication personnelle et active dans leur promotion sème le trouble dans l’esprit des démocrates du monde entier et laisse perplexe.

Obama avait pris à contre-pied tout le monde. Lui qu’on croyait féru de valeurs démocratiques , attendu comme le nouveau Messie par les peuples frustrés de libertés et vivant sous le joug du despotisme, a résolument choisi contre toute attente le camp des ennemis du genre humain, les nazislamistes qui appellent à la destruction de l’humanité non-musulmane voire les musulmans non-fondamentalistes.

Une Realpolitik qui intrigue et surprend. Comment peut-il d’un côté leur mener, à moins que ce soit un simulacre de guerre en Afghanistan, et choisir de s’afficher publiquement à leurs côtés, se compromettre avec eux, leur servir de caution morale et de V.R.P. de luxe veillant personnellement à la réussite de leur projet apocalyptique pour la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Syrie, le Yémen voire l’Algérie où la blessure traumatique des années de plomb islamistes n’est toujours pas cicatrisée

Obama n’est pas plus exempt de responsabilité dans la tragédie actuelle des pays du Croissant arabophone que naguère G.W. Bush dans la tragédie irakienne.

Son entêtement obsessionnel à leur servir sur un plateau lesdits pays, son silence lourd de sens sur leurs exactions et crimes de guerre, leur antisémitisme, leur haine des chrétiens et des coptes, leurs attaques scélérates contre les églises orientales, sa non-condamnation troublante des propos de Morsi alors candidat des Frères Musulmans du Crime Organisé lançant un ultimatum aux coptes : l’islam ou l’exil, autrement dit la mort.

Son attitude qui n’est pas aussi troublante qu’elle en a l’air n’est pas dénuée d’arrière-pensée idéologique et d’intérêt quant à l’éventualité d’un marchandage d’un simulacre révolutionnaire pour leur permettre d’accéder très “démocratiquement” au pouvoir en contrepartie de la sécurité du territoire américain.

Ainsi, il a pu préserver les E.U. d’un nouveau traumatisme. Sinon pour le reste son bilan est très nul et n’aurait certainement pas plaidé en faveur d’un nouveau mandat.

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