Le jour où on laissera enfin les policiers se faire respecter par les racailles…

Je ne comprends pas, je ne comprends plus

Je suis né en Algérie, j’habitais dans un petit village du nom de Lafayette, dans ce petit village, pour assurer l’ordre et la paix, nous n’avions qu’une petite gendarmerie avec je pense une dizaine de gendarmes.

Avant que ne commencent ce que l’on désignait par le terme pudique des « événements d’Algérie. »

Ces gendarmes suffisaient largement, personne ne se faisait ni tuer ni voler.

La vie était des plus agréable.

Bien entendu, lorsque les événements ont commencé, les choses ont légèrement changé.

Un bataillon ou un régiment de dragons est arrivé dans le village, je ne sais pas, combien ils étaient.

Mais ce que je sais, c’est que pour commander ces soldats, il y avait un colonel, qui savait faire respecter l’ordre et la loi.

Après une opération dans les montagnes qui entouraient le village, les soldats étaient revenus et avaient exposé sur la place du village, les cadavres de quelques terroristes, le message était « voilà ce qui attend les terroristes qui osent s’opposer à la France. »

Ces militaires avec à leur tête un colonel de cette trempe, faisait que dans notre village personne s’aventurait a bouger.
Ils savaient parfaitement que la sanction serait sévère.
Jusqu’à l’arrivée du Général de Gaulle au pouvoir tout allait bien.

Manque de chance, nous avions ovationné le général de Gaulle, nous avions crié dans les rues pour qu’il prenne le pouvoir.

Après qu’il ait été élu, nous avons entendu parler de « pacification » et tout a changé.
Les attentats ont commencé, mon père a été assassiné de deux balles dans le dos.
Lorsque vous parlez de pacification avec des arabes, ils vous sautent à la gorge.

C’est pourquoi dans ces pays, comme, par exemple, l’Algérie qui dispose de richesses venues du sous-sol, seuls les plus forts en profitent et le peuple qui est considéré comme des « zawalis », ce qui veut dire pauvre et méprisable, mais pas seulement, qui ne possède rien, vraiment rien. Il est de toute façon faible et pas respectable, ce peuple est écrasé par les plus forts.

Avec deux amis, j’avais pris des vacances au Maroc. Nous avions loué une voiture pour visiter le pays, nous savions que rien de fâcheux ne pouvait nous arriver.
Des petits marocains venaient tendre la main pour recevoir quelques pièces, mais dès qu’ils apercevaient un policier ils se sauvaient.

Voilà pourquoi j’écris que je ne comprends pas, que je ne comprends plus, lorsque je vois de jeunes arabes ou de jeunes noirs, donner des coups de pieds, lancer des pierres ou des cocktails Molotov sur des voitures de police, « je suis malade, complètement malade… ! » pour paraphraser Serge Lama.

J’ai un jour assisté à un contrôle de police, les policiers tentaient de contrôler des vendeurs à la sauvette de billets pour Roland Garos.
L’un des contrôlés, un arabe, a insulté un officier de police, je me suis approché du policier pour lui dire, mais Monsieur l’officier mettez lui donc un coup de votre matraque à travers la gueule, il m’a répondu, « JE NE PEUX PAS ! »

Voilà ce qui tue la France, des gens qui ne respectent que la force, se régalent en manquant de respect à des policiers qui ne méritent, à leurs yeux, aucun respect, car ils se laissent faire.

Je me dis que depuis longtemps, nous avons élu des gens qui ne le méritent pas.

Que nous avons laissé des gauchistes pourrir le pays, des juges rendre des jugements à nous rendre malades.

La démocratie est quelque chose de précieux, mais encore faut-il que nous nous battions pour elle et que nous élisions des gens aptes à la maintenir.
Mais où les trouver… ?

Ce n’est certainement pas Macron qui a été dire en Algérie que la France y avait commis, je ne sais plus, un crime contre l’humanité, ou un génocide. Ils ont dû bien rire de ce Président qui vient leur lécher les bottes.

J’ai écrit un texte en expliquant qu’il fallait à la tête de l’État un homme fort, un homme qui fasse voter des pouvoirs spéciaux à la police pour qu’elle affiche sa force et se fasse respecter.

À défaut la France mourra.

Bernard Atlan

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