L’Insoumis lèche-babouches Coquerel : de la voile au voile émancipeur…

Cela devait finir ainsi, le parcours d’Eric Coquerel, député Insoumis élu dans le 93, bien sûr, dans une circonscription islamisée, et grâce au vote musulman qui a été principalement vers les candidats mélenchoniens.

C’est qu’il a un parcours de trotskiste laïque et républicain, le camarade Coquerel. Explications : 15 ans à la LCR, de 1983 à 1998. Puis il se lance dans la voile, se chargeant de la communication d’Isabelle Autissier et de Michel Desjoyeaux.

On le retrouve en 2003 secrétaire national chez Chevènement. Ensuite, il grenouille à la gauche de la gauche, fonde son groupuscule (Mars) qui lui permet d’exister. Depuis 2010, il est à la Région d’Ile-de-France, il y est réélu en 2016, et devient député “Insoumis” en 2017.

Coquerel, qui se prétend laïque et républicain, comme son copain Corbière, a deux faiblesses : il aime les immigrés, et en veut tout plein en France. Dès qu’il y a un regroupement de clandestins à Paris, avec sa copine Danièle Simonnet, on le voit hurler “Régularisations de tous les clandestins” et “Solidarité avec les immigrés”.

Il s’était distingué en pourrissant une interview de Dupont-Aignan, en bord de Seine, lui reprochant d’oser parler devant une caméra quand des malheureux sans abris sont à quelques centaines de mètres.

Et puis, c’est un homme simple, Coquerel. Avec lui, si on conteste l’islamisation de la France, c’est qu’on est raciste. On le voit, le 18 décembre 2010, derrière Caroline Fourest, qui ânone ses conneries habituelles…

Apparemment, si on en croit les rumeurs, ce serait le bordel chez Mélenchon, au sujet de la laïcité. Comment faire pour continuer à capter le vote muzz (40 % aux présidentielles, au premier tour) tout en se disant laïque et féministe. Surtout avec Obono, qui raconte que Houria Bouteldja, qui a juste dit “Je suis Merah” est sa camarade de combat…

Que pense de tout cela le camarade Coquerel ? Eh bien, lui, l’homme de la voile, il paraît avoir évolué sur le voile (facile)… Ce qu’il ose raconter au monde est grandiose : « On a très longtemps considéré le voile comme un signe d’une vision intégriste d’une religion, un signe d’inégalité hommes-femmes. On avait raison, mais dans les quartiers, beaucoup de femmes voilées le portent comme un signe culturel, sans la corrélation qu’on y mettait il y a quelques années, explique le parlementaire. Le voile n’est pas forcément synonyme d’intégrisme ou d’asservissement de la femme par l’homme. »

Allez, encore un petit effort, camarade Coquerel. Dans la foulée, il va nous faire du Macron. Si le voile est un signe identitaire, et absolument pas un symbole intégriste, alors il faut l’accepter dans les entreprises, pour ne pas exclure les musulmanes du travail.

Et puis, il va nous raconter qu’il faut à nouveau autoriser le voile à l’école publique, puisque c’est un symbole culturel, pas vrai Coquerel. Et il habillera cela avec un alibi laïque, en disant que sinon, les jeunes musulmanes iront dans des écoles privées.

Et il finira avec la clique des Indigènes de la République, avec sa copine Bouteldja, pour ne pas passer pour un raciste qui s’oppose au voile. Et il nous fera le coup du voile émancipateur.

Les Iraniennes comme Elisabeth Lalesard, auteur de “Pas de voile pour Marianne” seront ravies de voir leur combat féministe trahi ainsi par un sinistre personnage qui se dit de gauche.

Quant à Katia Bengana, elle ne pourra plus s’indigner. Il y a plus de 20 ans, en pleine guerre civile algérienne, elle était exécutée d’une balle dans la tête par les islamistes, pour avoir refusé de porter le voile.

Sympa, le camarade Coquerel, pour toutes les femmes dans le monde qui se battent, au péril de leur vie, pour ne pas porter ce symbole infamant.

Mais le vote musulman vaut bien quelques entorses aux principes laïques et féministes, et puis, c’est bien connu, “la fin justifie les moyens”, et pour les francs-maçons de Mélenchon, le vrai problème, c’est le catholicisme.

Joël Locin