Olivier Dussopt, Ardéchois, jeunot à la voix fluette, bâti comme “un lapin de six semaines”, petit, maigrelet, presque chauve, un physique très ordinaire, manifeste un zèle extrême pour satisfaire son nouveau maître Macron et assurer les basses besognes, aujourd’hui la liquidation des retraites.
Transfuge de la droite, Gérald Darmanin est le plus fidèle complice d’Olivier Dussopt au sein du gouvernement et de la Macronie.
Comme tous les traîtres à différentes époques de l’histoire, l’Ardéchois Olivier Dussopt manifeste un zèle extrême pour satisfaire son nouveau maître et assurer les basses besognes. Il a en particulier pour responsabilité la mise en œuvre du recul à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, l’une des mesures les plus importantes du programme électoral d’Emmanuel Macron. Après la réforme de l’assurance-chômage à l’automne, voilà le ministre du Travail en charge de celle des retraites. Fin janvier, il défendra aussi le projet de loi sur l’immigration. Tout en menant les concertations sur le partage de la valeur ajoutée dans les entreprises. Or, le ministre chargé de reculer l’âge de départ à la retraite à 65 ans se faisait élire en Ardèche sur l’engagement de s’opposer à un allongement du temps de travail jusqu’à 62 ans, jugeait Hollande trop à droite et reprochait à Macron un comportement de «connard».
Quand Olivier Dussopt a failli en venir aux mains avec Emmanuel …
Olivier Dussopt affiche aujourd’hui le zèle des grands transfuges. Ceux qui renient sans hésiter leurs engagements pour un bol de soupe supplémentaire, pour une voiture de fonction. Et le Dussopt chargé de reculer l’âge de la retraite à 65 ans n’a jamais travaillé dans une entreprise ou une société. Après sa sortie de Sciences Politiques de Grenoble, il a bénéficié d’un poste de complaisance d’assistant parlementaire auprès du sénateur PS de l’Ardèche Michel Teston, afin de préparer son élection aux législatives dans la circonscription de Tournon-sur-Rhône-Annonay, et les municipales dans la bonne ville d’Annonay, pour liquider le sortant l’UMP Gérard Weber. Personne n’imaginait que ce jeunot à la voix fluette, bâti comme “un lapin de six semaines”, petit, maigrelet, presque chauve, un physique très ordinaire, allait faire la peau au kiné et dinosaure de droite Gérard Weber.
Mais le PS avait fait le bon choix. Car Olivier Dussopt, avec son sourire hypocrite dédié à chaque électeur de gauche ou de droite, a toujours eu l’âme d’un liquidateur, d’un “croque-mort” diraient les tontons flingueurs du milieu. C’est sans doute pour cela qu’Olivier Macron l’a choisi pour toutes les basses oeuvres de ses mandats. Secrétaire d’état affecté pour seconder Gérald Darmanin au Budget, il a liquidé 12 000 fonctionnaires, alors qu’il s’était engagé lors de la bataille des législatives, un an auparavant, à défendre et préserver tous les emplois de la fonction publique. Ben voyons.
Comme le révélait la rédaction de l’Obs dans son édition du 15 décembre, “L’ancien socialiste s’est jadis opposé à la retraite à 62 ans. Aujourd’hui ministre du Travail, il est chargé de faire reculer l’âge de départ à 65 ans. Itinéraire d’un ambitieux qui explique avoir changé au nom du « principe de réalité »…”. Mais ses reniements ne sont probablement pas ses défauts les plus graves. A 44 ans, l’homme s’est forgé une réputation d’hypocrite. Souvenons-nous ! Lors des élections présidentielles de 2017, par presse interposée, il donnait des leçons d’honnêteté à François Fillion, en expliquant “qu’un politique soupçonné de corruption ne devrait pas avoir le droit de se présenter à une élection”. Au même moment, le petit député-maire PS Oliver Dussopt se “mouillait” dans des pots de vins avec la SAUR pour l’attribution de marchés publics d’eau à Annonay, dans une France de plus en plus corrompue.
L’affaire de corruption “Dussopt-La Saur” (1) allait éclater quelques mois plus tard. Devenu maire d’Annonay en 2008, le socialiste Olivier Dussopt a confié tous les marchés d’eau courante, de gestion du barrage du Ternay et d’assainissement au groupe Saur, alors que le concurrent Veolia était moins cher et plus compétitif au niveau de l’eau et de l’assainissement. Des oeuvres du peintre Gérard Garouste avaient été offertes à Olivier Dussopt en janvier 2017 par Franck Méneroux, un dirigeant local de la Saur, 3 ème groupe français de traitement de l’eau, alors qu’un contrat était sur le point d’être conclu entre sa ville d’Annonay (Ardèche) et cette entreprise. Ce contrat, négocié depuis 2016, a été formellement signé six mois plus tard, le 1er juin 2017. Après que les tableaux du peintre Gérard Garouste aient été remis à Olivier Dussopt.
« Corruption » et « prise illégale d’intérêts » : …
Francis GRUZELLE
Journaliste et écrivain
Carte de Presse 55411
(1) Le 20 mai 2020, le site d’informations Mediapart révèle qu’en janvier 2017, Olivier Dussopt s’est fait offrir des lithographies numérotées du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local de la Saur, quelques jours après avoir annoncé, en tant que maire, un partenariat industriel avec la même Saur pour l’installation d’une micro-turbine hydroélectrique sur la commune d’Annonay — le contrat, négocié à partir de 2016, est signé en juin 2017. Ces œuvres sont estimées à un peu plus de 2 000 euros chacune. Olivier Dusspot ne les a pas déclarées alors que c’est obligatoire pour « les dons, avantages […] d’une valeur qu’ils estiment supérieure à 150 euros dont ils ont bénéficié à raison de leur mandat », selon le code de déontologie de l’Assemblée nationale. Après avoir déclaré que c’était un cadeau d’« un ami » Franck Méneroux, ce qui est par la suite démenti par l’intéressé, Olivier Dussopt reconnaît finalement que c’était bien un « cadeau de l’entreprise » et déclare qu’il va le restituer. Il indique également qu’il saisit la déontologue de l’Assemblée nationale afin qu’elle « vérifie la conformité de [son] choix initial ». Il réfute que ces cadeaux aient constitué des remerciements aux marchés (trafic d’influence) confiés à la Saur, affirmant que celle-ci a « remporté ces marchés » parce qu’elle « était la mieux-disante ». Il est depuis visé par une enquête du parquet national financier confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), ouverte pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts », et perquisitionné par la police le 18 août 2020.
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Proche de Macron, Jean-François Husson, le « Monsieur Immobilier » du Sénat
Malheureusement, Science PO, l’ENA et d’autres institutions ont beaucoup généré de fonctionnaires fourbes et suiveurs, carriéristes grassement payés avec nos impôts aux ordres de leur maitre. Les français ont depuis longtemps été manipulés par toute cette clique d’individus qui n’ont jamais été de véritables travailleurs productifs. Macron en est un exemple parfait, je renie ce président égocentrique, narcissique, arrogant et hautain qui n’en a aucunement les compétences, la carrure ou la personnalité. Cet individu et tous ses sbires nous entraine vers le chaos, qu’il fait tout pour reporter à l’issue de son mandat. On en viendrait à souhaiter que ça lui explose à la figure avant, éventuellement en 2024, année des jeux du cirque qu’il souhaite présider tel un Néron
mégalomane.
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Sciences Po Grenoble ? j’ai déjà tout compris.
Des commentaires intéressants !
Il le porte sur sa gueule
avec la complicité de la droite mollassonne, des syndicats, et autres islamogauchistes
Encore un énième salopard à inscrire sur la très longue liste des traîtres pour ne pas l’oublier et qui sera juger en temps et en heures le moment venu!
“Quand Olivier Dussopt a failli en venir aux mains avec Emmanuel …”……ooooh une bagarre a coups de sac a main et d’talons aiguille,quel spectacle.
Trop “chou”…