Le menace islamiste : un malheur salutaire ?

C’est une veille de 11 Novembre, un activiste islamiste perché sur une estrade hurle “Allahu akbar” et invite la foule (13 500 personnes, dit-on)  à répéter ce cri de malheur. Comment qualifier autrement, ici en France, ce cri associé à des attentats meurtriers, à des agressions quotidiennes, à des provocations incessantes, vestimentaires ou autres, sans compter les profanations antichrétiennes d’origine supposée inconnue. Et la foule, ce 10 novembre, hurle à son tour ce cri de foi en Dieu mué en cri de guerre, ici, en plein Paris.

Est-ce que ce n’est pas cela qui ressemble aux “heures sombres” dont on nous parle sans cesse pour dénoncer les crimes que “l’extrême droite” préparerait sans les avoir encore commis ? “Allahu akbar”, l’islamisme, tête de pont de l’islam conquérant, fait son entrée officielle dans la capitale française, avec toutes les autorisations nécessaires, sans émouvoir, semble-t-il, les autorités.

Le malheur, indiscutablement, est en marche, en bonne voie, porté par des persécuteurs qui se disent victimes, approuvés en cela par les idiots et les opportunistes habituels. Et si c’était l’événement nécessaire, le déclic décisif ? Car, où allons-nous, s’il ne se passe rien ?

Notre avenir balance alors entre deux possibilités, qui peuvent d’ailleurs se combiner. Mais il n’y en aura pas d’autre. Soit la charia, qui nous fera tout perdre, absolument tout, y compris bien sûr notre liberté. Soit un matérialisme mercantile vide et sans espoir.

Aujourd’hui, nous sommes en voie d’effacement, de disparition. L’abrutissement commercial et les monstruosités idéologiques précipitent les populations dans le vide moral et spirituel. Les enfants eux-mêmes sont atteints, endoctrinés à l’école ou par les différents canaux de communication. Alors, l’islamisme, qui se croit déjà vainqueur, en terrain conquis, arrive peut-être à point nommé pour nous faire réagir, nous faire nous ressaisir, réveillant les cœurs et les âmes. Le malheur qui se profile, avec une silhouette odieuse, est peut-être notre dernière chance. Que Dieu nous aide, ou l’Esprit du monde, pour ceux qui ne croient pas.

Didier Blonay