Le Monde-La Pravda dénonce des contre-vérités climato-sceptiques

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Publié à la sortie du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), L’Innocence du carbone, l’effet de serre remis en question (Albin Michel), le livre du physicien François Gervais (université François-Rabelais, Tours), montre que l’influence humaine sur le réchauffement en cours est minime et que ce dernier est le fait de cycles naturels.

La propagande réchauffiste du journal Le Monde-La Pravda réagit et dénonce des manipulations, des citations détournées, des données fictives et des courbes tronquées, méthodes utilisées pour discréditer les (soi-disant) sciences du climat. François- Marie Bréon, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS/UVSQ) dénonce : “L’ouvrage de François Gervais témoigne d’une profonde ignorance des sciences du climat. La plupart des arguments avancés par l’auteur sont en totale contradiction avec la littérature (réchauffiste partisane soi-disant) scientifique. Si l’ouvrage cite de nombreuses références, elles ne sont pas précisées en fin de texte et le lecteur doit en faire la recherche s’il veut vérifier les assertions de l’auteur. Celles-ci n’ont souvent pas de rapport avec les références censées les appuyer. Dans d’autres cas, ses affirmations relèvent d’erreurs ou d’éléments de désinformation manifestes” :

Hausse du CO : Selon l’auteur, la température pilote le dioxyde de carbone (CO₂), c’est la hausse des températures qui conduit au dégazage de l’océan, et l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO₂ ne serait que marginalement la conséquence des activités humaines.

C’est sous l’effet du réchauffement causé par une activité intense du soleil. M. Gervais écrit : “Selon S. K. Solanki, de l’Institut Max-Planck de recherche sur le système solaire et ses collaborateurs (2004), le Soleil sortirait d’une période de 50 à 60 ans d’activité intense sans équivalent depuis 8000 ans” (I. G. Usoskin et al. 2003). La Terre a connu un réchauffement climatique récent largement dû au Soleil !

Selon la NOAA [National Oceanic and Atmospheric Administration], la première décennie de ce siècle a connu une chute de température moyenne hivernale de 2° C aux États-Unis, pays gros émetteur de CO₂.

Climastrologie : L’auteur présente l’hypothèse que la température de la Terre peut être expliquée par la poursuite de la sortie du petit âge glaciaire et par un cycle de 60 ans. Astrologie et climatologie pourraient ainsi avoir une base commune : la propagande réchauffiste partisane et la croyance des esprits faibles.

Glaciers : François Gervais : Le glacier Perito Moreno [Argentine] n’est pas en régression.

L’humidité spécifique globale a diminué de 10 % en cinquante ans selon la NOAA, écrit M. Gervais en expliquant que c’est une observation en contradiction avec les prédictions des modèles de climat.

Antarctique : La température moyenne de l’Antarctique n’a jamais cessé de baisser depuis 25 ans (Wendt et al., 2009). M. Gervais ne dit strictement rien d’un refroidissement de l’Antarctique !

Tentative d’explication de l’effet de serre. Les molécules de dioxyde de carbone au-dessus du plafond de quelques dizaines de mètres, grâce auxquels l’opacité est déjà acquise, ne peuvent pas recevoir le rayonnement de la Terre aux deux fréquences concernées. Elles ne peuvent contribuer à l’effet de serre.

L’auteur pense que l’effet de serre se manifeste en bloquant le rayonnement en provenance de la surface. En réalité, les échanges d’énergie proches de la surface se font essentiellement par convection.

L’énergie provenant de la surface est déposée à une altitude de quelques kilomètres. Au-dessus, ce sont les processus radiatifs qui dominent et c’est là que l’effet de serre prend tout son sens.

Simulations : Près de 200 simulations publiées prédisent la température en cas de doublement du CO₂ dans l’atmosphère, écrit l’auteur. Les conclusions s’échelonnent entre 0,2° C et 6,4° C. Pourquoi le GIEC retient-il une température alarmiste de 4° C avec une place de vraisemblance de 2,4° C à 6,4° C ? Une part de l’écart entre 0,2° C et 6,4° C dépend de la quantité inconnue de CO₂ qui sera émise au cours du siècle.

François Gervais défend son livre : L’Innocence du carbone. Qu’un auteur du GIEC n’apprécie pas une critique de l’alarmisme prôné par l’organisme ne surprendra personne. Qui s’aventurerait à tuer la poule aux œufs d’or ? Les observations récentes sont dérangeantes pour les modèles de climat. Sans doute parce qu’ils refusent de prendre en compte un cycle de 60 ans de la température globale de la planète pourtant documenté sur 130 ans. Ce cycle se décompose en phases montantes, descendantes, en plateaux, chacun d’une quinzaine d’années. Il est instructif de mettre en perspective le plateau observé ces quinze dernières années et l’écart grandissant avec les modèles. Les balises Argo permettant des mesures plus précises des données océaniques (température, chaleur contenue) sont déployées depuis dix ans seulement.

Elles n’indiquent pas d’évolution significative. Cette tendance récente affichée par ce seul indicateur serait insuffisante mais, quand toutes vont récuser l’alarmisme, elles valent questionnement. En 2013, la superficie de la banquise arctique a présenté un déficit estival limité, inattendu pour les alarmistes.

Mais, tout au long de l’année, la superficie de banquise antarctique a présenté un excédent du même ordre confirmé par la NASA ! Ainsi, 65 ans après le début des émissions galopantes de CO₂, où est la preuve de l’effet de serre anthropique ? Contrairement aux prévisions des modèles du climat et aux observations antérieures, la température dans la basse stratosphère n’a pas évolué depuis vingt ans (figure 2.24 du rapport du GIEC). À cette altitude (de l’ordre de 17 km), on s’affranchit des éventuels biais de la basse atmosphère.

Cette période de vingt ans correspond à l’envoi dans l’atmosphère de 40 % de tout le CO₂ émis depuis le début de l’ère industrielle ! Quel en est l’impact mesuré ? Nul !

Environnement : les illusions de la décroissance (Atlantico) François Gervais publie Impasses climatiques : Les contradictions du discours alarmiste sur le climat aux éditions de L’Artilleur. Sous l’impulsion du GIEC, les responsables politiques ont décidé que les pays développés devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) d’ici 2050. Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, l’Occident doit reprendre ses esprits et prioriser l’analyse scientifique.

Neutralité carbone : des objectifs à la fois excessivement coûteux et difficilement réalisables. Il est temps pour l’Occident de reprendre ses esprits. Les académies d’ingénierie et de sciences américaines estiment que les États- Unis devraient étudier les pistes liées à un refroidissement artificiel de la planète $$$.

Comme celle consistant à envoyer des aérosols dans la stratosphère ou poser des plaques de verre sur la banquise pour sauver les glaces de l’Arctique $$$ ! La glace épaisse de plusieurs années de l’Arctique diminue d’année en année avec le changement climatique. Certains scientifiques ont testé des méthodes non conventionnelles afin d’endiguer la perte de glace de mer arctique. $$$

Que faire du CO₂ ? Minéraliser les émissions de carbone : une méthode ancienne qui a peu d’avenir.

Des experts affirment disposer de solutions technologiques prometteuses $$$ dans le domaine de la Captation et du Stockage du Carbone comme la minéralisation du CO₂ via le stockage en couche géologique ou bien la captation directe dans l’air.

La stratégie de la peur : Dérèglement climatique : vers une montée des océans plus importante que prévue ? Une étude publiée dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) estime que la hausse du niveau des océans pourrait dépasser deux mètres d’ici 2100. Ce scénario alarmiste pose la question des méthodes de projection de l’Astrologie climatique !

Des scientifiques plaident pour la recherche en géo-ingénierie solaire. Des scientifiques envisagent de placer un pare-soleil géant dans le ciel pour lutter contre le dérèglement climatique $$$.

Apocalypse now : Un gaz à effet de serre pire que le CO2. Faut-il s’inquiéter de la découverte du PFTBA, un gaz artificiel réputé 7 000 fois plus puissant que le CO2 retrouvé dans l’atmosphère par une équipe d’universitaires canadiens en faible quantité ? D’où des interrogations sur la capacité des industries à retenir les produits dangereux qu’elles fabriquent et utilisent. $$$

Joe Biden et le G-7 veulent dépenser des milliards de dollars pour financer des projets verts dans le Tiers monde (dreuz.info). Les États-Unis se sont engagés à verser 200 milliards de dollars pour lutter contre le changement climatique, améliorer la santé mondiale, l’équité entre les sexes et l’infrastructure numérique. Comme si le tiers-monde avait besoin de plus de corruption et de pénuries d’énergie comme l’Allemagne verte. Biden approuve cette idiotie. Au total, les dirigeants du G7 se sont engagés à réunir 600 milliards !

Un grand nombre des projets présentés comme des infrastructures ne sont pas du tout des projets d’infrastructure, mais du gaspillage écologique. Ils sont un appât pour les consultants. Des Solyndra ( NdT : un fabriquant de panneaux solaires, subventionné par Barack Obama, qui a fait faillite) en puissance, avec la corruption du tiers-monde. C’est l’écologisme intégral du Sri Lanka qui a provoqué l’effondrement économique de ce pays. L’énergie verte est une farce. Ce n’est pas durable. La dévotion de l’Allemagne à l’écologisme l’a poussée à fermer ses centrales nucléaires très respectueuses des émissions pour des énergies peu fiables comme l’énergie éolienne et solaire, marquant son paysage d’horribles moulins à vent vrombissants, et, pire, l’a rendue dépendante de la Russie pour alimenter ses batteries et ses besoins énergétiques. Aujourd’hui, le pays est confronté à des pénuries de gaz naturel et à la ruine économique qui en résulte !

Climat, Covid 19, vaccins : La stratégie de la peur du gouvernement, c’est Apocalypse Now !

Avec Éric Zemmour : Nous devons reprendre le contrôle de notre pays !

Thierry Michaud-Nérard

Source : Americanthinker, publié par Monica Showalter, traduit par Magali Marc, dreuz.info.