Le naufrage de l’Europe pangermanique de Merkel

Selon Thomas Wieder (Berlin, correspondant du journal de gauche Le Monde), l’Europe de Merkel serait “touchée mais pas coulée”. L’Europe de Merkel est de plus en plus contestée.
 Merkel, en recevant à Berlin les chefs du Parti social-démocrate (SPD) et de l’Union chrétienne-sociale (CSU), a en tête un objectif. Elle veut reprendre l’ascendant sur ses partenaires européens pour en finir avec le climat délétère de cette Europe indisciplinée, où pas un jour ne passe sans qu’un des pays membres de l’UE ne conteste son autorité.

Il n’est pas sûr que les partis au pouvoir à Berlin pourront longtemps sauver la face en affichant leur volonté d’aller de l’avant pour soutenir la politique de Merkel à l’égard des migrants déguisés en réfugiés. Merkel pourra-t-elle reprendre en main les pays membres de l’UE, alors que les partis de la droite nationale comme l’AfD, “Alternative pour l’Allemagne” sont en progression constante contre les politiques anti-blancs.

Toute la presse s’est saisie de la question des migrants. La tonalité générale est unanime, résumée par ce titre prophétique d’un quotidien : “Le crépuscule de l’Europe de Merkel”. L’Europe pangermanique et immigrationniste de Merkel a changé
 avec la montée en puissance de l’AfD, “Alternative für Deutschland”.

Malgré les attentats, malgré les Allemands, malgré l’AfD, Merkel ne cède rien sur sa politique absurde d’accueil des migrants déguisés en réfugiés, même si les migrants “ont bafoué le pays qui les a accueillis”.

Selon Cécile Boutelet (Berlin, correspondance du journal de gauche Le Monde) “Wir schaffen das”. Traduction : Nous arriverons à dominer les pays membres de l’UE pour leur imposer la politique d’accueil des migrants déguisés en réfugiés. Elle a redit, malgré les défis posés par le terrorisme, que l’Allemagne était assez forte pour dominer l’UE et pour réussir “sa mission historique für Deutschland”, le véritable “défi du pan-germanisme européen, à l’heure de la mondialisation. Merkel a reconnu que les attentats avaient provoqué un sentiment “de grave insécurité” chez les Allemands et que le terrorisme était “définitivement installé” en Allemagne et en Europe.
Elle a “condamné” verbalement les actes des djihadistes qui ont “brisé un tabou” (?).

Le fait est que ces djihadistes venus comme migrants déguisés en réfugiés “bafouent le pays qui les a accueillis” et “les travailleurs sociaux et les bénévoles qui les ont tant aidés”. Merkel veut croire que “les migrants déguisés en réfugiés cherchent vraiment de l’aide contre la violence et la guerreNous restons fidèles aux principes” de la loi fondamentale sur la dignité humaine et sur le droit d’asile (des djihadistes).

Elle a enjoint aux peuple européens et aux responsables politiques de se soumettre : “Nous n’avons pas le droit de refuser l’asile aux migrants déguisés en réfugiés qui veulent détruire notre façon de vivre et qui n’ont pas d’autre but que de nous faire peur et de briser notre vivre-ensemble…” On croit entendre Hollande !

Elle a promis que l’État allemand ferait tout son possible pour restaurer la confiance dans les migrants déguisés en réfugiés. Les attaques djihadistes en Bavière ont donné l’occasion à l’AfD, la droite nationale, et aux responsables de la CSU, alliée de Merkel, de critiquer sa politique d’accueil des migrants déguisés en réfugiés. Ils ont montré que leurs craintes concernant les migrants déguisés en réfugiés étaient justifiées. Les responsables du parti bavarois ont décrété “la fin de la trêve” sur le thème des migrants déguisés en réfugiés.

Ils ont présenté un plan de renforcement de la sécurité en Bavière : “La sécurité par la force”. À la CDU, le député Armin Schuster a appelé à refonder une “culture du départ” contre la “culture de l’accueil”.

Pour répondre à ces critiques, Merkel a annoncé un “plan visant à améliorer le système de contrôle et d’échange d’information concernant les migrants sur place, un système de prévention pour mieux repérer la radicalisation de réfugiés, plus de personnel et de technique pour les forces et l’ordre, plus de prévention et des efforts supplémentaires pour reconduire à la frontière les migrants non autorisés à rester en Allemagne”.

J’en ai décidé ainsi”, a-t-elle déclaré en guise d’explication, ne formulant aucun regret, forte de cette autorité “für Deutschland” qui irrite les peuples des pays européens.
Elle n’a formulé ni sentiment, ni émotion, soulignant qu’elle avait connu “d’autres crises”.
Son indifférence affichée s’appuie sur son pouvoir sur l’UE !”

Selon Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen du journal de gauche Le Monde) Merkel lance sa campagne pour les élections européennes et pour la domination germanique “für Deutschland”.
Elle veut occuper le terrain médiatique et programmatique et faire taire les opposants des peuples européens.

Merkel a tenté de faire le bilan des bouleversements géopolitiques actuels : “l’époque où l’Allemagne pangermanique qui dominait l’Europe pouvait compter sur les autres (pays membre de l’UE pour leur imposer sa politique d’accueil des migrants déguisés en réfugiés) est révolue… un nouvel ordre mondial émerge”.

Priorité politique pour Merkel : Elle a réclamé “en urgence” un Livre blanc sur la sécurité européenne, un nouveau rapport pour “mesurer le niveau des menaces” (de l’AfD ?) pesant sur l’Union européenne (UE).

L’Allemagne contre la France en Europe ? “L’Europe doit trouver un moyen d’européaniser les sièges non permanents au Conseil de sécurité de l’ONU afin de parvenir à une position cohérente avec les États disposant d’un siège permanent. Merkel a évoqué la “création d’un groupe de dix États membres” ajoutant qu’ils devraient faire partie des discussions à l’ONU “en continu” auprès des autres pays de l’UE, afin qu’un conseil des ministres européens des affaires étrangères puisse être convoqué plus rapidement.

Merkel veut imposer une “agence commune” pour la répartition des migrants déguisés en réfugiés. “Nous ne pouvons pas accepter que certains pays assument la majorité des arrivées”, faisant référence à l’Italie et à la Grèce. L’Europe n’investit pas assez dans l’accueil des migrants déguisés en réfugiés. Il faut toujours plus d’argent avec les nouvelles priorités de l’UE pour l’accueil des migrants déguisés en réfugiés.

Elle a insisté sur la nécessité des “collaborations entre l’État et les instances religieuses, et elle a proposé une “formation européenne pour les imams” et pour l’accueil des djihadistes déguisés en réfugiés.

Merkel aurait-elle tenu longtemps face à Viktor Orbán, le premier ministre hongrois, membre du PPE, opposé radicalement à la politique d’accueil des migrants imposée par Merkel à l’UE depuis 2015 et 2016 ?

Menacée sur sa droite aux élections européennes par une coalition des partis de droite, Merkel veut un parti pangermanique dominant l’UE, alors que les partis de la droite classique sont affaiblis, avec Orbán aux positions ouvertement nationales, mais qualifiées de “xénophobes” par le journal de gauche Le Monde.

Moralité : Le naufrage de l’Europe de Merkel, déjà gravement “touchée et bientôt coulée”.

Thierry Michaud-Nérard

(NB : Les propos du journal de gauche Le Monde sur Merkel ont été carrément détournés !)

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8 Commentaires

  1. Tous les “M” disparaissent dans la M…
    Merkel, Macron, May, Marine, Maastricht, etc…
    Le “N” suit !…. NIET !

  2. Tous les “M” sont morts !
    Merkel, Macron, May, Marine, Maastricht, etc…
    Suit le “N” ! NIET !

  3. Contre la prolifération des lapins et des mauvaises herbes, il faudra du désherbant puissant.
    Mais ça ne devrait pas plaire aux écologistes, et à leurs copains gauchos-socialos-mondialistes.

  4. La folle Amanda Merdekel doit maintenant faire face à la révolte de la Bavière en la personne de son ministre de l’Intérieur Horst Seehofer, totalement anti-immigration, partisan de la fermeture des frontières et en accord à 100% avec Salvini, nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement Conte. Elle devra aussi faire face à Paolo Savona, Eurosceptique et devenu (comme beaucoup de gens lucides) germanophobe, comme ministre italien des Affaires Européennes. Bavière, Italie, Autriche, Hongrie, on retrouve progressivement l’émergence de l’ancien Empire Habsbourg, contre le nouveau 4è Reich bismarckien….

  5. Et c’est ça que veut armer Macron : une Allemagne dominatrice. Nous n’avons que la dissuasion militaire pour contenir ce pays conquérant. Gardons cet avantage.

  6. C’est très bien, toute cette résistance, on arrivera peut-être à diminuer le nombre d’arrivants, mais les autres ? Ils sont déjà là, et ils se multiplient comme des lapins… Quid?

  7. Angela Merguez va s’en prendre une dans le cul et elle se demandera d’où ça vient…

  8. pour l’europe actuelle c’est le tout debut de la fin,les pays de l’est tiennent téte a Bruxelles et ne bougeront pas d’un iota niveau migrants,l’Autriche avec ces mosquées et expulsions a montée d’un cran,l’Italie démarre fort etc….seul macron et merkel s’entetent dans leur délire mais ne tiendront pas longtemps,dés que l’un des 2 tombera s’en sera fini pour l’autre.

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