Le New Age s’intéresse à la masse. L’idéologie New Age remonte à la fondation de la Société de théosophie, à New York, en 1875, par la Russe Helena Blavatsky, (1831-1891).
Alice Bailey, (1880-1949), est considérée comme la véritable fondatrice et grande prêtresse du New Age. Anglaise, immigrée aux États-Unis, elle est la troisième présidente de la Société de théosophie. Médium spirite, elle assure recevoir des messages d’un « maître de la sagesse », le Tibétain Djwhal Khôl, messages qu’elle transcrit au moyen de « l’écriture automatique ». Ces écrits constituent un enseignement secret, appelé « Plan », base de l’enseignement New Age.
Fin 1986 apparaît un texte largement diffusé : « Méditation pour la guérison du monde ». Le début du texte est rassurant : « Au commencement était Dieu. Dieu créa le ciel et la terre et Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut ». Le texte poursuit insidieusement : « C’est à présent un nouveau commencement. Que l’humanité revienne à son état divin ».
Une lettre accompagne ce texte et affirme : « Qu’il est merveilleux d’être universellement unis, en communiquant avec le monde entier, à chacun et à tous, à tout ce qui existe en Dieu, la lumière, l’amour et des pensées de paix ».
Cette méditation aux références mondialistes devait être « priée » à la Saint-Sylvestre, par tous les centres New Age du monde entier. Basilea Schlink, chef religieux et écrivaine luthérienne allemande, (1904-2001), présente cet événement en 1987 « comme une action mondiale destinée à intensifier le champ de forces, appelé jour de la guérison du monde, ou encore moment mondial de coopération ».
La méditation est révélatrice : « Je suis co-créateur avec Dieu et c’est un nouveau Ciel qui apparaît tandis que la Bonne Volonté de Dieu s’exprime par moi sur Terre. Je suis le Christ de Dieu. Dieu est tout et tout est Dieu. Je suis la Lumière du monde, et de la Lumière du monde répond maintenant l’unique Présence et puissance de l’Univers. Le salut de la planète est devant mes yeux, alors que sont dissoutes toutes les fausses croyances et manières de penser ».
Là, on touche à la gnose. L’homme est fait « Christ de Dieu ». Dieu est représenté par l’Univers. « Toutes les fausses croyances et manières de penser sont dissoutes », ce qui évacue le christianisme au profit du New Age.
Dans Le danger caché de l’arc-en-ciel, de 1986, Constance Cumbey, avocate, écrivaine américaine, née en 1944, met en garde contre cette unité dans la diversité, « qui est la construction d’un nouvel ordre mondial, caractérisé par la conscience de groupe et la synergie… Une des bases de leur système est la croyance en un gouvernement intérieur de notre planète, exercé par une hiérarchie d’êtres spirituels, les Maîtres de la sagesse ». Le New Age intègre « toutes les variantes de l’occultisme : clairvoyance, astrologie, hypnose, ufologie, yoga, mélangées à la réincarnation, au mysticisme germanique, au panthéisme et à un nouveau retour à la sorcellerie… Le Nouvel Ordre Mondial auquel aspire le New Age ne laisse aucune place au Dieu des chrétiens et c’est Lucifer qui doit être élevé sur le trône à sa place ». Ainsi, le New Age représente une synthèse de gnose et de spiritisme, appuyée sur l’enseignement ésotérique secret. Lucifer ou le Mal.
La théosophie est à la base du New Age. La théosophie, c’est-à-dire littéralement « Sagesse de Dieu ». La théosophie est moniste, conçoit un Être Un, Dieu et le Cosmos réunis. Les théosophes recourent aux sciences occultes, notamment la magie. Ils ne sont donc pas rationnels. L’une des croyances de la théosophie est la suivante : toutes les religions contiennent des vérités communes qui transcendent toutes les différences. On juge de l’influence du New Age dans les milieux catholiques par le symbole de l’arc-en-ciel, symbole repris lors de cérémonies religieuses de l’Église conciliaire.
Selon Constance Cumbey, les adeptes de la Société de théosophie « croyaient à l’existence de maîtres qui seraient, soit des êtres spirituels, soit des hommes particulièrement avantagés par le destin, qui se seraient davantage développés que la grande masse… Selon des instructions secrètes, le mouvement devait rester totalement clandestin jusqu’en 1975. À partir de cette date, le plan du Nouvel Ordre Mondial et sa nature devaient être rendus publics. Les enseignements d’une nouvelle ère devaient dorénavant être largement diffusés à l’échelle mondiale, par tous les médias possibles. La venue d’un Christ du Nouvel Age devait être également proclamée. C’est ce qui s’est produit ».
Herbert George Wells, écrivain britannique, (1866-1946), note : « la tactique initiale consista à s’efforcer de gagner un large public de sympathisants, au moyen d’activités pacifistes et antimilitaristes, puis par la critique des religions croyant en l’immortalité de l’homme pour les exposer au scepticisme et les détruire ».
C’est la démarche maçonnique, école du doute et du scepticisme. Derrière une façade de thèmes apparemment inoffensifs, il s’agissait d’initiation aux techniques occultistes : conseils pour mener une vie saine, méditation, yoga, relaxations, hypnose, méthodes surnaturelles de guérison, techniques de visualisation, pensée positive.
Ainsi, « l’homme peut, par le pouvoir de la suggestion, accomplir et créer tout ce dont il se croit capable ». La « pensée positive » appelée « foi » est pratiquée en utilisant des versets bibliques, ce qui rassure les naïfs et s’appuie sur le sophisme que chaque homme serait « naturellement bon ». Cette erreur fondamentale qui nie le péché originel a de multiples visages : elle inspire Jean-Jacques Rousseau, les adeptes de la théosophie et du New Age.
La popularisation du New Age doit beaucoup au livre de Marilyn Ferguson, La Conspiration du Verseau, publié en 1980, le titre de l’édition française étant Les Enfants du Verseau. Ce livre exalte « la Terre promise » et les joies de ses « états de conscience modifiés ». Marilyn Ferguson, psychologue et écrivaine américaine, (1938-2008), avance la thèse de l’émergence d’un nouveau paradigme culturel, dont l’extension serait planétaire. Paradigme « annonciateur d’une ère nouvelle dans laquelle l’humanité parviendrait à réaliser une part importante de son potentiel physique, psychique et spirituel ». Le livre est considéré comme « le livre sacré » du New Age.
De même, les ouvrages de Fritjof Capra expriment la pensée du New Age, avec l’apport du fantastique qui influence les enfants par les superproductions cinématographiques, livres et bandes dessinées. Fritjof Capra, physicien américain né autrichien en 1939, publie Le Tao de la physique, en 1979, et Le Temps du changement, science, société et nouvelle culture, en 1982. Exemples : la série des E. T., Extra-terrestres, la Guerre des étoiles qui habitue les enfants à un monde irréel et magique, la série des Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, le Monde de Narnia. Le Monde de Narnia, de la Walt Disney Company, du magnat juif Michael Eisner, né en 1942.
Sous prétexte de combat du Bien contre le Mal, non définis par rapport au christianisme, ces œuvres délivrent un message ésotérique. Ainsi, la figure du lion, héros du Monde de Narnia, appartient à l’imagerie luciférienne de Aleister Crowley, (1875-1947), au même titre que le serpent. On habitue les enfants à la communication avec les morts, à la télépathie, au déplacement d’objets par la pensée… Magiciens et sorcières jouent un rôle important avec toutes sortes de talismans magiques. Aux rayons « ésotérisme », des librairies abondent en livres de conseils pratiques pour entrer en communication avec les puissances surnaturelles. Les jeunes sont ainsi préparés à l’ésotérisme maçonnique et kabbaliste.
La philosophie du New Age prétend faire table rase des modes de pensée classique, afin d’atteindre le « monde nouveau et parfait » qu’il annonce, et faire place à la « pensée synthétique », à la « connaissance intuitive » fondée sur l’expérience non rationnelle.
Dans sa démarche, le New Age prétend réconcilier toutes les contradictions, tous les contraires. Science et occultisme sont mis sur le même plan. Le bien et le mal sont mis sur le même plan. Le bien et le mal n’existent plus. D’où la recherche d’une synthèse de toutes les religions. D’où l’affirmation que « l’homme peut se sauver tout seul par la découverte de son ego au moyen de sa conscience élargie ». On est en pleine gnose.
Pour ouvrir aux enseignements du New Age, on recourt aux drogues, drogues appelées « instruments de transformation », drogues qui modifient les états de conscience. D’où l’essor du LSD et des drogues dites douces, censées permettre d’accéder à la « méditation transcendantale ». C’est ce que l’Ordre du Temple Oriental proposait.
Telle est la cause des comportements déviants d’une jeunesse poussée à la « déréalisation » par les paradis artificiels qu’on leur offre et qui aboutissent à l’annihilation de leur volonté. Ainsi s’effondrent les valeurs morales, au nom de la suppression des tabous. Suppression des tabous par la société libérale avancée et progressiste. Société libérale avancée et progressiste prônée par Valery Giscard d’Estaing. Société libérale avancée et progressiste issue de la philosophie de Herbert Marcuse, philosophe marxiste, juif américain, d’origine allemande, (1898-1979). Société libérale avancée et progressiste issue de l’idéologie soixante-huitarde. Mai-68, la déliquescence de la société, le féminisme, l’effacement du rôle du père, la féminisation du masculin par l’homosexualité, l’indifférenciation sexuelle, le tiers-mondisme, l’écologisme sont les fruits de la philosophie marcusienne et de l’idéologie progressiste.
Dans le « plan » transmis à Alice Bailey figurent les éléments classiques et communs de toutes les obédiences maçonniques : Nouvel Ordre Mondial et gouvernement mondial, Nouvelle religion mondiale. Ainsi, insidieusement, des programmes de changement sont organisés, sur les plans politique, économique, social, religieux : cartes de crédit universel, système financier unique, banque mondiale alimentaire, passe sanitaire.
Le centre occulte du mouvement est le Lucis Trust, anciennement la Lucifer Publishing Company. Le personnage clé de cette nouvelle religion est un substitut gnostique du Christ, appelé Maitrya, mélange du « messie » attendu par les juifs, de Bouddha pour les bouddhistes, d’imam Madhi pour les musulmans, de Krishna pour les hindous, censé prendre en main le gouvernement mondial à son avènement. La nouvelle ère doit s’établir par ce substitut gnostique du Christ. Nouvelle ère ou âge du Verseau. Âge du Verseau opposé à l’âge chrétien du Poisson. Tous ceux qui « refuseront d’accepter Maitrya seront destinés à l’épée de clivage ». Ainsi se vérifie la caractéristique commune à tous les mouvements prétendument libertaires, dont la maçonnerie. Ils sont tous furieusement oppressifs, despotiques et tyranniques.
Slobodan Despot, écrivain suisse né en 1967 : « La société occidentale vit dans un mensonge englobant, cynique et brutal. Les réalités du temps n’atteignent jamais la conscience du grand public sinon en tant que « théories de la conspiration discréditées ». La machine de censure et de propagande tourne à plein régime pour les occulter. Bien des affaires ne sont que des inversions accusatoires, par exemple le Russiagate. Pour faire vivre de tels mensonges, il faut des moyens de persuasion et de censure considérables ».
Jean Saunier
Le Forum économique mondial ET l’OMS dirigent-ils un culte de la mort ? Un “système de santé” tyrannique mondial contrôlé par l’OMS et les grandes sociétés pharmaceutiques.
D’après les observations et les preuves – de plus en plus évidentes, même pour les gens ignorants – nous vivons dans un culte de la mort – un culte de la mort conduit par la Cabale, avec un objectif clé à atteindre : éliminer un large segment, sinon la majorité de la population mondiale.
Qui exécute ce Culte de la Mort ? Et au nom de qui ?
C long mais vous saurez la vérité :
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2023/05/31/le-forum-economique-mondial-et-loms-dirigent-ils-un-culte-de-la-mort-un-systeme-de-sante-tyrannique-mondial-controle-par-loms-et-les-grandes-societes-pharmaceutiq/
Comme disait le marquis de Sade, “je regrette que Dieu n’existe pas, car il me prive ainsi du plaisir de l’insulter plus positivement”, l’insulter je suppose pour avoir loupé totalement la création des humains, s’il est silencieux tout le monde peut le constater c’est peut être à cause de cela justement.
Texte interessant, mais j’ai un peu de mal a en sortir une conclusion , autre que critique, connaissant bien ces sujets, et plus particulierement l’Ecole Arcane, d’A. Bailey, je trouve que cette presentation de ses enseignements, peut paraitre discutable, mais bon, il faudrait des heures pour en parler vraiment, et ce n’est pas l’endroit. Une petite reflexion, et correction, ce n’est pas Maitrya, mais Maitreya, qui est attendu par les bouddhistes du monde entier comme le Bouddha du futur, il est d’ailleurs representé dans l’iconographie traditionnelle assis a l’occidentale, et non pas en position de lotus, comme le Bouddha Sakyamuni.
Moi j’ai pendant un certain temps fait partie de ce Nouvel-Age et aussi de la Théosophie, je n’y ai jamais vu de drogues et c’est là que j’ai découvert Krishnamurti! Je n’y ai trouvé que des choses positives et justes! Devant ce monde de fous, je me rends compte hélas, combien certains avaient raison de dire” Un jour viendra où le se réjouira de ceux qui meurent et pleureront sur ceux qui naissent”. C’était dans les années 80. Depuis j’ai écrit plusieurs livres, l’avant dernier sur le Great Reset et le dernier en cours portera comme titre “Le Totalitarisme satanique”
” Un jour viendra où le se réjouira de ceux qui meurent et pleureront sur ceux qui naissent”. ?
En effet, cette phrase est très difficile à traduire…
Il y a un orgueil à se vouloir fondateur de religion, vous revenez de loin si j’en crois vos titres.
Ma devise: “savoir qui je suis, être ce que je sais” ne fut jamais destiné qu’à mon usage et jamais vouloir faire “école”. Mais quel ennui que cette aspiration à n’être plus pour être dissous dans un tout pour être “protégé”. De quoi?
Si ces fadaises obligatoires devenaient l’ordre du monde (Dans les deux sens en français du mot “ordre”) on peut dire qu’aucune des facettes de la grande culture humaine (peinture, architecture, littérature et poésie) n’existera plus, mais la mort oui, toujours…
Donc le dérisoire sera d’échapper au Bon, au Beau et au Bien pour se protéger d’une fin inéluctable, et surtout d’obéir en tout à des ignorants.
L’islam est la religion du diable.