Le patron des syndicats européens démissionné pour corruption

Décidément le syndicalisme n’en finit pas d’être défavorablement connu des travailleurs pour ses compromissions avec le pouvoir.

La récente débandade des centrales syndicales françaises, représentatives de leurs 70 % d’abstentionnistes aux élections professionnelles, illustre la défiance des salariés envers ceux qui appellent à défiler contre Macron qu’ils ont fait élire avec projet de retraite à 64 – 65 ans en poche (1).

Notons au passage qu’il ne s’agit là que d’une étape pour atteindre les 67 ans fixés par la Commission européenne que toutes les centrales syndicales chérissent.

Et pour cause ; pour elles, le fromage de la République française a son appellation contrôlée, à Bruxelles.

Bien évidemment les différents syndicats des pays membres de l’Union européenne ont depuis longtemps flairé la bonne odeur des subventions et des largesses moyennant la canalisation des colères récurrentes des exploités du travail.

On connaît par ailleurs depuis longtemps l’obscurité des registres de comptabilité des syndicats ouvriers et patronaux quant aux exacts provenances et volumes des fonds récoltés, malgré deux lois censées les clarifier.

Et voilà que suite à l’affaire de corruption qui a conduit en prison Éva Kaïlí, cinquième vice-présidente du Parlement européen dont la Commission européenne est dirigée par la très corrompue Ursula von der Leyen, mouillée dans l’affaire des pseudo-vaccins Covid, le ponte du syndicalisme européen et international Luca Visentini également corrompu, vient de donner sa démission.

Plus exactement, il a été démissionné comme l’explique Europe1, qui révèle par ailleurs un autre scandale dans le scandale avec le directeur général estonien des transports qui s’offrait des voyages et l’hôtel payés par le Qatar. Le lascar signait lui-même ses bons, habilité qu’il était à attester qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts !

Le syndicaliste italien aux manettes de la Confédération syndicale internationale a été donc enfin été démis de ses fonctions.

Ce secrétaire général est accusé d’avoir empoché de grosses sommes d’argent d’un eurodéputé à la tête d’une ONG dite Combattre l’impunité !

C’est dans ce contexte que les leaders des organisations syndicales ouvrières isolées de leur base, pour cause de défiance vis-à-vis d’un syndicalisme à la française qui a fait élire Macron, feront le pied de grue devant l’Assemblée nationale des poivrots ce jeudi 16 mars (2).

Ils ont même le culot de demander un référendum sur la réforme de la retraite, mais surtout pas sur le coût de l’immigration (3) ni sur le coût du soutien de la guerre de l’Ukraine et le boomerang des inutiles sanctions de la France envers la Russie.

Pas davantage de volonté pour exiger un référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne dévastatrice économiquement et de l’OTAN belliciste.

Sur les dernières infos de l’affaire Éva Kaïlí et Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats tout récemment démissionné, c’est Europe 1 qui s’y colle.

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