Le petit Domergue ose comparer les clandestins aux Pieds-Noirs
Lundi 20 septembre dernier, sur une lucarne bien pensante, BfmTv ou sur ITélé, cela n’a pas la moindre importance car c’est là, comme le disait le communiste Duclos à un autre propos, bonnet blanc et blanc bonnet, un dénommé Manuel Domergue, déjà connu dans les milieux turbulents de la politique pour ses diverses divagations compassionnelles et autres, était interviewé par une journaliste, aux ordres comme à l’accoutumée.
Scrupuleusement formé, comme tant d’autres hélas, au moule des intellectuels de Science Po, activiste convaincu et acharné du Collectif Jeudi Noir, écolo de service jusqu’à être membre du conseil national des verts, à la sauce Placé, Baupin, Contassot et autres tourneboulés de la verdure, ou de ce qu’il en reste, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre, ce dont il ne faut évidemment pas s’en étonner… Bref, militant professionnel comme le qualifie le média Youphil ou mouche du coche comme l’avait déjà décrit La Fontaine et donc manifestement bien sous tout les rapports pour la bobosphère, le remuant à la figure de dame patronnesse au masculin, est l’exemple même de ces gens prétentieux qui, croyant aimer la France n’aiment, en réalité que les générosités unidirectionnelles dont ils sont affligés, comme d’une maladie !
Ce jour dont je parle, le personnage s’annonçait, manifestement au grand plaisir de son intervieweuse qui n’attendait évidemment que cela, comme un des héritiers spirituels du vieillard cacochyme, à la charité sans conteste orientée, je vais le prouver plus loin.
Comme tous ceux de la doxa bien pensante confit dans la componction militante qui fait les hommes de gôche, débordant de bons sentiments humanitaires à condition qu’ils soient à la mode, chevalier trépignant de la lutte contre ce qu’ils appellent tous les « populismes » qui montent malgré eux en Europe, le Domergue de chez l’abbé crachotant disait trouver normal que, pour casser et démanteler une insupportable jungle que ses amis politiques et leurs complices avaient pourtant laissé s’installer et prospérer à Calais, l’on ( le « On » est ici l’inénarrable ministre Cazeneuve) inonde la France de nombreux autres petits Calais dont les pensionnaires, nourris, logés et, j’ose à peine l’écrire sous peine de procès en racisme, blanchis, qui viendraient vite se fondre dans les populations des villes et des villages jusqu’ici tranquilles, à la plus grande joie, bien sûr, des gens de ces lieux.
Certains de ces nouveaux arrivants se feraient même un plaisir, utile, d’engrosser quelque fille du coin, plus ou moins consciente, voire plus ou moins consentante, n’ayant pas connu les incidents honteux de la nuit de la Saint Sylvestre 2015 à Cologne où des centaines de femmes avaient été sexuellement agressées par des migrants, clones absolus des protégés du Manuel en question (pas de l’autre).
Pour le dénommé Domergue donc, il n’y avait pas à revenir sur le problème posé par l’afflux incontrôlé et incontrôlable des dits migrants qu’il fallait accueillir à n’importe quel prix, non plus que sur les conséquences de leur intrusion illégale en Europe, et en France plus particulièrement, car, dans tous les cas, il avait à l’évidence décidé d’avoir raison de l’objectivité, coûte que coûte.
Cet étrange et volontaire aveuglement, l’amenait, pour appuyer une démonstration qu’il voulait péremptoire, à appeler à son secours, l’exemple de l’exode imposé aux Français d’Algérie qui semblait lui revenir aussi brutalement qu’opportunément en mémoire.
Quel insupportable et inadmissible culot car c’est très exactement ici que le bât blesse !
Le p’tit gars de chez les gens prétendument bien informés raisonnait à peu près comme une vieille casserole dans laquelle on donne des coups de godasses pour s’amuser !
On a bien réussi le retour d’un million de pieds noirs pourquoi ne réussirait-on pas l’accueil de quelques Somaliens, Syriens, Afghans et autres victimes des guerres de leurs propres pays avançait-il la tronche enfarinée.
Simple comme bonjour mais surtout argument fallacieux et misérable qui ne fait pas honneur au personnage.
D’autres aussi avaient déjà tenté de l’utiliser, sans trop insister cependant, tant il dégageait de mensonge, de malhonnêteté et de parti pris.
Le petit bonhomme vert de Jeudi Noir, dont j’avais oublié de dire qu’il était aussi journaliste à l’occasion, régurgitait son catéchisme de charité de bazar, omettant, probablement sciemment, de parler tout d’abord de l’exode des harkis et du traitement honteux que la France d’un fameux général leur avait fait subir, dans une indifférence quasi générale, sans une once de générosité et de reconnaissance, sans indiquer au surplus ce que son idole ecclésiastique avait dit et fait pour ces soldats de la France, ramenés en France on sait dans quelles conditions, afin de leur assurer un accueil décent et digne au moins au nom de sa charité bien ordonnée : Rien, moins que rien… rien…rien… et rien !
C’est d’ailleurs ce que lui reprochent, avec infiniment de véhémence, les associations de harkis et de rapatriés d’Algérie et notamment la Coalition Nationale Des Harkis et des Associations de Harkis !
Le petit-monsieur-interviewé-à-la-télé oubliait également, ce même jour, d’expliquer où se trouvait et ce que disait son ratichon de maître à penser lorsque les dockers de la fameuse CGT de Marseille plongeaient honteusement les misérables conteneurs arrivés d’Alger, d’Oran ou de Bougie dans l’eau sale du port tandis que l’infâme Gaston Deferre, maire de la ville (que le diable ait son âme s’il en a jamais eue une!), crétin sectaire, socialaud de surcroît s’il ne s’agit pas là d’un pléonasme, disait aux mêmes rapatriés qu’il ne voulait pas d’eux sur ce qu’il considérait, roi de pacotille, tout à fait follement et aussi peu démocratiquement que possible, comme sa propriété !
Pour en revenir à l’argument du quidam dont la tronche d’enfant de chœur qui passé l’âge de servir la messe offensait ainsi mon poste de télévision – IL EST IMPÉRATIF de lui rappeler avec force – qu’il le veuille ou non – une vérité, objective celle-là même dont il lui faudra bien qu’il finisse par convenir enfin.
Entre les migrants sans papiers qu’il appelle réfugiés pour tromper son monde, infiltrés frauduleusement, sans l’ombre d’une autorisation, dans des pays qui ne sont pas les leurs d’une part, et d’autre part les rapatriés d’Algérie, c’est-à-dire, selon Larousse « Les personnes ramenées dans leur pays d’origine par les soins des autorités officielles » lesquelles les avaient, par ailleurs, littéralement chassés, sans vergogne, avec la complicité des gens de l’espèce de l’interviewé, de ceux du GPRA et de son émanation militaire, le FLN, maître es terrorisme (ce qu’étrangement on oublie avec une amnésie entêtée), des trois départements constitutionnellement français dans lesquels ils étaient nés citoyens de la République, comme des Bourguignons en Bourgogne, des Bretons en Bretagne ou des Auvergnats en Auvergne, il existe une différence FONDAMENTALE qu’il semble curieusement avoir perdu de vue ou qu’il feint très hypocritement de ne pas voir, par commodité discursive.
Les rapatriés d’Algérie étaient des Français, depuis longtemps et bien avant leur exode, et, pour certains d’entre eux, peut-être même avant que Domergue ne le devienne lui-même, avec des cartes d’identité et autres papiers français en règle, aussi par beaucoup de sang versé pour la Patrie qu’on leur faisait regagner et pour laquelle ils avaient un amour immodéré pour ne pas dire excessif alors que cette dernière hélas les reniait par simple confort intellectuel.
Ce n’était absolument pas le cas les dizaines de milliers de Syriens, Erythréens, Afghans et autres Irakiens, attirés en France ou en Grande-Bretagne pour des raisons qui n’ont jamais rien eu à voir avec l’amour de ces pays.
Il ne faut, monsieur Domergue, ni rêver, ni mentir !
Quant aux harkis, Français et Musulmans, parlons en aussi et surtout.
Ils étaient, eux, ainsi que d’autres de leurs co-religionnaires, Français également par le sang versé dans de nombreuses guerres menées ou subies par la France, ce que personne, absolument personne, ne conteste aujourd’hui, alors que les clandestins, protégés du touche-à-tout en question, incapables de s’opposer à l’ennemi, tyran ou non, dans leur propre pays, essaient de tirer de celui qu’ils envahissent sans vergogne par calcul autant que par couardise, bien plus rarement par absolue nécessité, des avantages matériels qui leur font oublier leurs devoirs de Syriens, d’Erythréens, d’Afghans ou d’Irakiens, voir ci-dessus !
Ainsi cher Manuel et petit Domergue, pour vos prochaines démonstrations, médiatiques ou pas, gardez-vous de ces comparaisons hasardeuses qui vous font apparaître en définitive et malgré vos prétentions de touche-à-tout, comme ignorant de réalités que vous ne voulez absolument pas admettre et même dont vous avez l’impudeur de prétendre malhonnêtement vous servir.
Silène